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Alfred Hitchcock (Éditeur scientifique)
EAN : 9782266009898
Pocket (09/09/1998)
3.54/5   35 notes
Résumé :
Si le brusque claquement d'une porte vous fait sursauter, si pour rien au monde vous ne descendriez au milieu de la nuit dans votre cave ou votre parking, alors j'ai grand-peur - c'est le cas de le dire ! - que vous ne soyez pas en état d'endurer la lecture de ce recueil... Ce qui serait bien dommage car, en sus de treize - forcément ! - nouvelles que j'ai choisies avec mon habituel souci de vous satisfaire à tous égards, je vous offre en prime un roman complet, l'h... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'avais lu il y a bien longtemps l'un de ces volumes "Hitchcock présente" et je dois dire que, sélection faite par le Sir Alfred ou pas, celle-ci se laisse lire, c'est bien traduit, tout se passe aux USA dans les 40 ou 50 je pense, les nouvelles, d'auteurs différents, sont bien écrites dans ce style sobre propre aux romans policiers de cette époque, les scénariis sont bons , il y a une juste caractérisation des personnages, une légère critique sociale et ce portrait désabusé de la nature humaine et de la société américaine.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu ou plutôt relu un des bouquins de la collection HITCHCOCK Présente
Dans ce volume on découvre 14 nouvelles de plumes plus ou moins connus. Je dois avouer que pour la plupart de ces auteurs ont été une découverte pour moi :
14 nouvelles donc dans cet ouvrage :
- La rivière aux trésors (Gerald Kersh)
- Miss Winters et le vent (Christine Noble Govan)
- La terrasse (Mike Marmer)
- L'Intrus (Mike Gilbert)
- Une journée tuante (Henry Slezar)
- La fille aux boucles d'or (Ellis Peters)
- le garçon qui prédisait les tremblements de terre (Margaret St. Clair)
- C'est moi qui l'ai tué (Miriam Allen deFord)
- Que âge avez-vous ? (Jack Ritchie)
- le chien mourut le premier (Bruno Fischer)
- Chambre avec vue (Hal Dresner)
- La substance des martyrs (William Sambrot)
- Appel à l'aide (Robert Arthur)
- Raccrochez, c'est une erreur (Lucille Fletcher et Allan Ullman)
14 moments pour frissonner. Alfred Hitchcock n'est-il pas quelque part le créateur du "Thriller"
Lien : https://collectifpolar.com/
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Je découvre ces nouvelles sélectionnées par mon hitchcock et je dois dire que je suis absolument ravie de cette lecture. J'avais peur que ça soit long mais j'adore ce côté 4eme dimension . La dernière nouvelle m'a tenue en haleine jusqu'à maintenant. Quelle belle lecture, je recommande
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j'adorerai
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation

Chez le dénommé Pilgrim, il y avait un je ne sais quoi de vicié, de détérioré, de pas frais. " Râpé " ou " mité " , serait peut-être le mot qui aurait convenu, mais appliqué à un être humain. Il était difficile de ne pas le considérer un peu à la manière d'une efficiente ménagère examinant un pot de confiture faite à la maison, et repérant à sa surface une tache de moisi. Bon au goût mais douteux, se dirait-elle ; dommage quand même de laisser perdre ça. Donnons-le vite aux pauvres. Voilà, me semblait-il, l'effet que produisait Pilgrim.
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Quand M. Calder s’était installé, ils avaient d’abord consacré quelque temps à le mettre à l’épreuve avant de conclure qu’il était inoffensif. Il ne leur avait pas fallu longtemps non plus pour découvrir quelque chose d’autre. Nul, si petit fût-il et quelque précautions qu’il prît, ne pouvait traverser le plateau inaperçu. Deux oreilles fines auraient entendu, deux yeux couleur d’ambre auraient vu ; et, immanquablement, Rasselas apparaissait à la porte restée ouverte et interrogeait du regard M. Calder qui répondait :
   - Oui, ce sont les petits Léger et leur sœur. Je les ai vus, moi aussi.
   Et Rasselas repartait d’un pas majestueux s’étendre à l’abri du tas de bois, endroit qu’il avait élu pour y couler ses journées.
   Hormis les enfants, les visiteurs étaient chose rare au cottage. Le facteur y montait en poussant sa bicyclette une fois par jour ; les camionnettes de livraison faisaient leur apparition au jour convenu : le poissonnier le mardi, l’épicier le jeudi, le boucher le vendredi. En été, il arrivait à des promeneurs de couper par-là, sans se rendre compte que le propriétaire du cottage avait été averti de leur approche, de leur passage et de leur disparition.
   La seule personne à rendre régulièrement visite à M. Calder était M. Behrens, le maître d’école retraité qui vivait dans le creux de la vallée, deux cents mètres environ à la sortie du village de Lamperdown, dans une maison qui autrefois avait été le presbytère. M. Behrens s’occupait de ses abeilles et vivait en compagnie de sa tante. Avec sa tête inclinée vers l’avant, sa peau brune et ridée, ses yeux qui clignaient sans cesse et son air bourru, il ressemblait à une tortue que l’on aurait tirée prématurément de son sommeil hivernal.
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Hormis les enfants, les visiteurs étaient chose rare au cottage. Le facteur y montait en poussant sa bicyclette une fois par jour ; les camionnettes de livraison faisaient leur apparition au jour convenu : le poissonnier le mardi, l’épicier le jeudi, le boucher le vendredi. En été, il arrivait à des promeneurs de couper par-là, sans se rendre compte que le propriétaire du cottage avait été averti de leur approche, de leur passage et de leur disparition.
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L’intrus

Quand M. Calder s’était installé, ils avaient d’abord consacré quelque temps à le mettre à l’épreuve avant de conclure qu’il était inoffensif. Il ne leur avait pas fallu longtemps non plus pour découvrir quelque chose d’autre. Nul, si petit fût-il et quelque précautions qu’il prît, ne pouvait traverser le plateau inaperçu. Deux oreilles fines auraient entendu, deux yeux couleur d’ambre auraient vu ; et, immanquablement, Rasselas apparaissait à la porte restée ouverte et interrogeait du regard M. Calder qui répondait :
- Oui, ce sont les petits Léger et leur sœur. Je les ai vus, moi aussi.
Et Rasselas repartait d’un pas majestueux s’étendre à l’abri du tas de bois, endroit qu’il avait élu pour y couler ses journées.
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La seule personne à rendre régulièrement visite à M. Calder était M. Behrens, le maître d’école retraité qui vivait dans le creux de la vallée, deux cents mètres environ à la sortie du village de Lamperdown, dans une maison qui autrefois avait été le presbytère. M. Behrens s’occupait de ses abeilles et vivait en compagnie de sa tante. Avec sa tête inclinée vers l’avant, sa peau brune et ridée, ses yeux qui clignaient sans cesse et son air bourru, il ressemblait à une tortue que l’on aurait tirée prématurément de son sommeil hivernal.
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