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EAN : 9782890747241
432 pages
Mortagne (16/10/2006)
3.93/5   116 notes
Résumé :
Quoi de plus banal qu'un court voyage en autocar ? D'autant plus que ce trajet de quelques heures s'effectue sur une route de campagne sillonnant les Laurentides, région touristique fort appréciée et sans histoires... Jusqu'à ce jour... Parmi la trentaine de passagers qui montent à bord, en cette journée de canicule, personne n'aurait pu imaginer qu'ils allaient droit vers une destination imprévue : l'enfer. Personne ? Pourtant, Mia avait supplié sa mère de repousse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 116 notes

On ne dira jamais assez comme c'est important d'aller faire caca.
L'une des soeurs de ma grand-mère, paix à son âme, était une fervente catholique pour qui il était impensable d'aborder librement ce genre de sujet tabou avec son médecin de famille. Et elle a préféré rester constipée une semaine durant plutôt que d'avouer son besoin de laxatif, comme s'il s'était agi d'un crime.
Crime qui lui a valu la peine capitale.

Luke lui, l'un des nombreux personnages du roman de Madeleine Robitaille, essaie de se retenir. Mais il ne peut empêcher ses gaz de venir embaumer l'air autour de lui, et puis ça pousse, ça pousse contre sa volonté. Ca ne se contrôle pas toujours, les intestins. le gros problème qu'il rencontre cependant, c'est qu'il est entouré par trente personnes et que le seul endroit où il pourrait se soulager c'est dans une vieille baignoire, sans paravent, à la vue de tous les autres passagers du bus. Quelques personnes y ont déjà uriné dans une décence toute relative au vu des conditions. Mais lui sera le premier à faire la grosse commission.
Un moment de honte est vite passé. Je pense cependant que dans ces circonstances ça m'aurait coupé toute envie. Ben oui, je ne suis pas un bon chrétien mais ça ne m'empêche pas d'être pudique.

Il y a beaucoup d'excréments dans le quartier des oubliés, parce qu'à ceux de la baignoire vont s'ajouter ceux des morts, dont tous les muscles se détendent, y compris les sphincters. Alors non, ce n'est pas du tout un manuel de scatophilie, c'est un roman d'horreur qui n'épargne personne, et surtout pas le lecteur. Sans être gore, sans s'attarder plus que nécessaire sur l'aspect descriptif, et surtout sans délaisser la psychologie qui a une place majeure, le pire est dit sans laisser place à l'ambiguïté.
"Le cadavre d'un petit bébé de six semaines offert en pâté à des chiens avait quelque chose de diablement apparenté au sacrilège."

Publié en 2006, il s'agit du premier roman de la Québecoise comparée parfois à son compatriote Patrick Senécal. C'est d'ailleurs la raison qui m'a poussé à vouloir la découvrir. On peut en effet trouver des similitudes de prime abord, même si on sent bien une touche de sensibilité féminine dans le quartier des oubliés même si, à contrario, ou peut-être justement parce qu'elle est une femme, Madeleine Robitaille ne s'impose aucun code moral, aucune limite, et qu'en incarnant les prisonniers de son autocar elle nous fera bien comprendre à quel point leur situation est cauchemardesque.

Mais comment trente personnes peuvent-elles en arriver à essayer de survivre en huis-clos ? Enfants, adolescents, adultes, personnes âgées : Ils ont tout embarqué pour ce voyage qui sera peut-être le dernier. Ils vont connaître les pires privations : faim, soif, oxygène et odeur pestilentielle dans une atmosphère qui confinera à l'angoisse et à la folie. Pour parfaire le tout, la chaleur est insupportable.
"On se croirait dans la marmite de Satan".
"On est en enfer, aidez-nous à sortir d'ici."

Il s'agissait juste de revenir en bus de Montréal vers Mont-Laurier. Que ce soit pour Jim, le chauffeur, Nancy qui travaille dans une laverie et écrit en rêvant d'être publiée, Alec un adolesent qui raccompagne Julius, un simple d'esprit, Luke le pâtissier, une femme enceinte de jumeaux, une autre qui accompagne sa fille à la jambe plâtré, une grande proportion de personnes âgées, un pharmacien ( Lucas ), et toute la famille de Julia. Qui rentre plus tôt que prévu persuadée que son mari la trompe afin de le surprendre en flagrant délit. Avec elle sa belle-mère et ses trois filles : Claudine, adolescente guère courageuse, un nourrisson, et Mia, sa petite fille de dix ans qui a un rôle majeur à jouer. Sans sombrer dans le surnaturel, elle dispose cependant d'une capacité de prémonition lui permettant de sentir le danger.
"On va tous mourir parce qu'elle n'a pas voulu m'écouter, parce qu'elle s'est entêté dans son idée stupide de voyage en autobus."

Il s'avère que leur bus va être détourné par des étudiants qui vont se livrer à une expérience en les enfermant dans un autre autocar, loin de tout, sans pneu, dont chaque fenêtre est condamnée. Et si par miracle un passager trouvait une façon de sortir il serait accueilli immédiatement par l'un des trois dobermanns affamés faisant la ronde sur le terrain vague.
Quand le bus d'origine sera retrouvé, intact, avec les effets personnels ( portables, portefeuilles, sacs à main ) des prisonniers, la police canadienne et plus précisément Brenda, une flic aigrie qui ne prend pas soin d'elle mais se lancera à corps perdu de retrouver les personnes sequestrées tant qu'il en est encore temps. Aucune demande de rançon ne va l'aider à accomplir sa tâche.
C'est pour moi le plus gros défaut de ce livre, d'autant qu'il est également fait allusion à la disparition de la fille de Brenda dans des circonstances similaires.
"Pourquoi avoir enlevé les passagers d'un autobus ?"
Eh bien le lecteur n'en saura jamais rien. Au mieux peut-on imaginer que la finalité était d'examiner leurs interactions sociales, alors qu'ils n'avaient qu'un baril d'eau et des toilettes de fortune à disposition. Qui allait prendre les commandes ? Comment allaient-ils s'organiser, qui allait craquer en premier ? Comment faire revenir la paix quand les premières disputes éclatent ? Comment apaiser une horde qui a soif, qui crie à l'insustice, à la famine, à l'hérésie ? Est-ce la sélection naturelle qui va décider de la vie ou de la mort de chacun ?

C'est tout ce qui intéresse Madeleine Robitaille. Pourquoi c'est arrivé, elle ne s'y attarde pas et le roman a l'air amputé d'une explication importante. Tout ce qui l'intéresse, c'est ce microcosme qu'elle a ainsi créé en mettant des personnages qui pour la majorité ne se connaissait pas. Les idées proposées, l'espoir et l'entraide rapprochent les gens qui sont tout aussi capable de se battre pour pouvoir s'asseoir ou empêcher quelqu'un de fumer. du moins quand ils avaient encore des forces. Au fur et à mesure que les heures puis les jours s'écoulent, les vélléités de chacun s'endorment, la paranoïa et le désespoir grandissent, les premières victimes de malnutrition et d'insolation tombent et raison et folie ne font pas toujours bon ménage.
Pendant ce temps-là, les familles des victimes attendent désespérément qu'on retrouve les leurs.
Combien verront leurs voeux exaucés ?

Malgré quelques longueurs en milieu d'ouvrage et une situation de statut-quo, le quartier des oubliés comporte quelques rebondissements qui en font autant un thriller qu'un roman d'horreur où l'abject se veut le plus réaliste possible en évoquant tout ce qu'il est possible de faire dans un contexte aussi démentiel pour survivre, et les personnages sont suffisamment travaillés pour qu'on les comprenne. Conseil d'ami, ne vous attachez pas trop à eux, vous ne devinerez pas qui Madeleine Robitaille choisit ou non d'épargner. Un premier roman prometteur et sans concession.

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Pfiou... Quel stress ce roman !

Ils sont une trentaine à prendre le bus ce jour là. Ils ont entre 6 semaines et quelques bonnes dizaines de décennies. Seule Mia, 10 ans, est inquiète. Elle ne voulait pas le prendre, ce bus, mais sa mère n'a pas voulu entendre son intuition. Quand plusieurs hommes armés surgissent, et les font monter dans un autre bus, désaffecté celui-là et dont toutes les issues sont condamnées... c'est l'enfer sur terre qui commence.

Oh la la la la... il faut vraiment s'accrocher pour entrer dans ce bus. Il fait chaud, très chaud. Ca transpire là-dedans, ça pleure, ça râle, ça suffoque, ça crie, ça défèque, ça manque d'eau,... C'est violent, c'est crasseux, ça pue... Et rien n'est gratuit. L'autrice mène une approche presque clinique. Si on enfermait une trentaine de personne dans un bus sans issue par une journée d'été, je pense que c'est à cet abominable spectacle qu'on assisterait.

Le lecteur fait la connaissance de quelques uns des passagers. Il y a Julia, qui est là avec ses trois filles et sa belle-mère. le bébé de 6 semaines, c'est dans ses bras qu'il repose. Il y a aussi Luc, un homme à l'obésité morbide, qui se sent vraiment très à l'étroit. Et puis, il y a cette femme enceinte, avec sa fille sourde, un adolescent qui a récemment perdu son frère et qui accompagne un jeune autiste, un pharmacien à la retraite... et le chauffeur, bien entendu, Jim, qui voudrait tant être auprès de sa femme qui se meurt d'un cancer.
On s'attache par moment à l'un ou l'autre mais on ne parvient pas à se départir de cette question: comment vont-ils se sortir de là?

Madeleine Robitaille ne se perd pas dans les détails. Elle va droit au but, sans fioriture. Elle raconte la déchéance des corps et des esprits, elle nous fait vraiment sentir cette atmosphère de plus en plus viciée, de plus en plus puante... On frémit en songeant à toutes les saloperies qui doivent circuler dans l'air...

Un roman pour les coeurs bien accrochés, de préférence qui circulent en voiture personnelle et qui croient aux intuitions des petites filles.



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Le quartier des oubliés de Madeleine Robitaille, Vues et Voix, 2021 (1ère édition : Édition de Mortagne, 2021)

Sur le site des éditions de Mortagne, j'apprends que le quartier des oubliés est le troisième roman écrit par Madeleine Robitaille même s'il est le premier qu'elle a eu envie de voir publier.

Un banal trajet en autocar de quelques heures quelque part dans Les Laurentides…
Une trentaine de passagers… Parmi eux quelques couples de personnes âgées, une jeune homme qui convoie un « attardé » vers un séjour de vacances, un pharmacien à la retraite, une jeune femme qui rend aux obsèques de son père dans une famille dysfonctionnelle, une femme enceinte de jumeaux et sa fille sourde, un petit homme à lunettes, un géant obèse, le chauffeur dont l'épouse est en phase terminale d'un cancer… Et puis il y a Mia, accompagnée de sa grand-mère, de sa mère, de sa soeur aînée et de sa toute petite soeuer, un bébé de six semaines ; pourtant, Mia avait supplié sa mère de repousser leur départ. Mais qui donc prête attention aux mauvais pressentiments d'une petite fille de dix ans ?
Une journée de canicule.
Un détournement.
Un aller-simple vers l'enfer…

Une fois commencé, j'ai dévoré ce livre, véritable thriller psychologique.
Les personnages sont finement travaillés, ciselés. Au fil de la lecture certains sortent du lot. Comment ne pas s'identifier à eux, à leurs moments de faiblesse ou d'héroïsme autour de la question : comment aurions-nous réagi à leur place ?
Un huis-clos olfactif et sensoriel : la mise en mots de la promiscuité, des corps soumis à la chaleur, à la faim, aux besoins naturels, à la décomposition est tellement pertinente, visuelle que je me suis retrouvée également prise en otage de ce roman. Certaines scènes sont à la limite du soutenable.
La chaleur caniculaire, l'orage sont tellement bien décrits que j'en ai presque ressenti les effets.
Heureusement, l'autrice a ménagé des pauses, des sursis en intercalant les réactions des proches des personnages principaux, prévenus de leur disparition.

La version audio est très bien lue par Pierre-Olivier Grondin. Une réussite, sans sur-jeu, sans trop d'interprétation.

Quand je découvre une pépite grâce à mon abonnement Audible !

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ALERTE COUP DE COEUR
Canada.
Mois d'Août. 30 degrés à l'ombre.
Nancy, 25 ans. Sa passion ? l'écriture.
Elle se rend à l'enterrement de son père
sans état d'âme. C'est pourtant la dernière des 18 enfants de sa famille avec qui elle veut couper les ponts Dénitivement.
Alec, 15 ans. Beau gosse.
Il accompagne un attardé mental, Julius (#Gaaah)
Il a perdu son frère jumeau, Collin dans un accident de voiture, il y a 6 mois.
Sa moitié de vie a disparu.
Julia avec sa famille de filles: Claudine, Mia, Lili la petite dernière de 6 mois et sa belle-mère.
Ce que Julia ne dit pas c 'est qu'elle veut surprendre son mari. Savoir s'il y a une autre femme dans sa vie.

Ils sont 36.
Ils ont tous un point commun.
Ils sont tous dans le même bus.
Banal me diras-tu, Minou ?
SAUF AUJOURD'HUI.

Pourtant la petite Mia avait averti sa mère :
S'ils montent dans le bus se sera un cauchemar.
Mais elle a beau supplier...personne n' écoute le mauvais présentiment d'une gamine.

PU-TAIN de BOR-DEL de MER-DE

Je l'ai lu en une journée ce livre et je ne m'attendais vraiment pas à ça!
Je suis sortie de là ... complètement K.O.
Besoin d'une douche. Même deux.
Besoin d'air.
Tellement de choses à te raconter en fait Minou, mais je préfère te laisser, comme moi, l'effet de "surprise".

Mais tout d'abord, je vais demander aux âmes sensibles de passer leur chemin.
Allez bisous hein !?

J'ai limite honte d'avoir aimé cette histoire.
Le quartier des oubliés (c'est le titre en canadien) porte bien son nom.
déroutée. Angoisse. Prenant. Dégoût. Claustro. Peur. J'en ai chialé ou presque.
INJUSTE.
REEL
Horrible.
Bref... L' E N F E R

Un page-turner bouleversant et épouvantable.
Des pages qui se dévorent. L'envie de savoir la suite et l'horreur qui monte en puissance.
Putainnnn. Mais c'est pas possible CA.
Maaan Dieuuu ..
Les passagers du BUS me hantent encore.
Tu t'y attaches ... forcément, comme si tu avais été à leurs côtés pendant ces 2 jours, du 14 au 16 Août.
Avec une seule question en tête :
"Qu'aurais-tu fait à leur place ??? "
(Et j'espère que ça n'arrivera jamais !)

Ca te titille hein !?
Crois-moi, après cette lecture, tu y penseras dans tu monteras dans un bus ...

Jai HORRIBLEMENT aimé!!

* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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Aujourd'hui, je vous parle de « le quartier des oubliés » de Madeleine Robitaille et c'est aux éditions de Mortagne.
L'auteure vous propose une histoire que certains qualifieront de thriller psychologique et d'autres de roman noir.
*****
Pour ma part, je dirais inclassable et surprenant tout comme mon début de lecture, je ne savais pas trop à quoi je m'attendais mais une chose est sure : certainement pas à ça. C'est le premier livre de cette auteure et je me dois de vous le dire : elle ne s'est mis aucune barrière.
De quoi ça parle ? D'un voyage en bus qui vire au cauchemar pour la trentaine de passagers. Rien de stupéfiant alors pourquoi ce livre est surprenant voire parfois dérangeant ? Je dirais que tout dépend de ce que vous êtes capable d'encaisser car vous allez vous retrouver dans l'intimité la plus totale, la moins pudique, et parfois la plus immonde avec les personnages
Vous ne comprenez toujours pas ? Si je vous précise que ces personnages vont se retrouver cloitrés dans ce bus sous de fortes chaleurs, sans eau ni nourriture. Lentement mais sûrement, la décadence humaine va être de mise et vous ne serez pas épargnés par cette lente maturation, que ce soient des défécations ou des chairs qui pourrissent. Oui, vous avez bien lu. L'auteure ne vous épargne aucun détail et certains risquent fortement de vous générer des hauts de coeur comme ça a été le cas pour moi, m'invitant parfois à abandonner ma lecture.
Mais je ne l'ai pas fait car je voulais savoir comment tout cela allait finir, je voulais comprendre à quoi servaient toutes ces informations ragoûtantes, pourquoi l'auteure nous les donnait et où elle voulait en venir. D'ailleurs, ne vous êtes-vous jamais fait la réflexion, lorsque vous regardiez un film ou que vous lisiez un livre, que les personnages principaux n'allaient jamais aux toilettes faire leurs besoins. Ok, j'admets, j'ai parfois des réflexions qui me font penser que je ne suis pas toute seule dans ma tête mais que celui qui n'a pas un grain…de folie, me jette la première pierre !
Ici, pas de superhéros bodybuildé qui va voler à votre secours, juste des gens ordinaires comme vous et moi qui ont des besoins basiques qui sont rarement abordés, intégrés dans l'intrigue, comme je vous le disais. Tout cela les rend très humains et il n'est pas difficile de se mettre à leur place, de se demander comment on réagirait. Et là, tout à coup, l'histoire prend une autre dimension. Est-ce le but recherché par Madeline Robitaille ? Si c'est le cas, cela aura mis du temps mais ça aura finalement fonctionné.
Dernière chose déstabilisante dont je voulais vous parler c'est que paradoxalement, autant l'auteure est très généreuse en termes de détails écoeurants autant elle est très avare en termes d'explications afin de comprendre le pourquoi du comment. Il vous faudra donc gérer votre frustration.
Au final, c'est une lecture dont je ne peux vous dire si j'ai aimé ou pas mais une chose est sure, elle restera imprégnée dans mon esprit un long moment.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Refusant de fermer les yeux malgré un horrible mal de tête, l'adolescente avait besoin de voir le visage de Mia. Mia qui avait eu un pressentiment. Mia qui leur avait dit de ne pas monter dans l'autobus. Mia pour qui elle se découvrait un sentiment nouveau, mêlé d'admiration, de respect, d'amour aussi.
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Curieux comme le recul pouvait remettre les choses en perspective.
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En dépit de ce douloureux deuil, avec d'autres, Julia avait passé une bonne partie de la nuit à récolter la rosée qui mouillait la carrosserie du bus. Beaucoup avaient survécu jusqu'au matin uniquement grâce à ce cadeau de la nature.
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L'expérience aidant, écrire n'était devenu possible que lorsque sa vie était aussi plate que l’électrocardiogramme d'un mort. La plus petite joie, le plus petit souci pouvait lui bousiller une journée d'écriture...
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Elle en avait assez de passer d'un traitement à l'autre, de voir ses progrès réduits à néant après quelques semaines d'espoir. Toujours ce retour à la case départ, avec moins d'énergie et de combativité.
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