Le concert

Suite à une représentation des plus calamiteuses, un groupe de heavy metal est contacté par un mystérieux pygmalion qui dit avoir été emballé par leur prestation et leur fait miroiter la possibilité d'un contrat juteux. Venant d'univers disparates mais rêvant tous de gloire, les quatre musiciens amateurs s'imaginent déjà remplir le stade de France, jouant sous les acclamations d'un public en transe.
Mais qui est donc ce mystérieux Stanislas qui leur promet la fin des concerts dans des bars miteux et la signature avec une maison de disques à succès ? Quel est son dessein et que cache cette alléchante proposition qui paraît trop belle pour être vrai ?
Se nourrir de chimères et courir après la gloire peut parfois s'avérer fatal…

J'ai toujours été fascinée par les écrits tournants autour du pacte faustien et j'avoue que la quatrième de couverture de ce livre me paraissait très alléchante. Malheureusement, mon emballement premier est retombé comme un soufflé. Bien que quelques passages ne manquent pas d'humour, j'ai trouvé ce roman à l'atmosphère saumâtre beaucoup trop glauque à mon goût pour vraiment en apprécier la lecture. Je n'ai pas franchement adhéré aux personnages et j'ai attendu en vain un twist final qui vienne me sauver des limbes !
Je remercie tout de même les éditions Pygmalion ainsi que Babelio pour l'envoi de ce roman.
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Un groupe de Dark metal est approché par un mystérieux homme, Stanislas, qui leur fait miroiter un contrat. Mais d'abord, il faut qu'ils acceptent de faire un concert dans un endroit tenu secret.

Malheureusement, je sors très déçue de cette lecture. J'aime les romans se déroulant dans un univers musical (peu importe le genre), je m'attendais à passer au moins un bon moment de lecture, mais cela n'a pas été le cas. J'ai été troublée par le manque de développement de l'histoire, rallongée artificiellement par des longueurs pompeuses. C'est la première fois que je me dis qu'un auteur se regarde écrire ! le style est trop précieux avec des touches humoristiques, et bien que cela cela ne me dérange pas, il y en avait trop ! Et cela n'apportait rien à l'histoire, d'où mon sentiment d'artificialité. Toutes ces envolées lyriques, pleines d'humour, certes, n'ont fait que rajouter des pages de vide à une histoire qui tenait sur quelques lignes. C'est dommage, car il y avait moyen d'étoffer, d'apporter de la profondeur autre qu'en se moquant de la débilité des membres du groupe. Notamment, tout ce qui concerne le mystérieux Stanislas ou les "créatures" commanditaires du concert. Rien que l'horreur du chapitre final aurait pu s'étaler, mais non. Au contraire, on a perdu plus de temps dans des discussions inutiles entre les personnages (3 pages pour se demander s'ils allaient manger des biscuits...) Les membres du groupe et leurs copines ont été aussi creux, impossible de s'attacher à quelqu'un. Ceux qui sortent du lot sont Yann, le chanteur, le plus taré de la bande, et Cyril, le bassiste, son exact opposé. D'ailleurs on attendait "quelque chose" vers la fin, que cette importance qui leur avait été accordée nous rendrait une fin intéressante. Mais cela n'a pas été le cas. Je m'attendais à la fin, et j'aurais aimé être surprise, il y avait matière, mais l'intrigue n'a pas été développée, au dépens du style.

Je suis désolée par cet avis cash, mais je n'ai pas adhéré pour les raisons évoquées.
Je remercie tout de même Babelio et Pygmalion de m'avoir offert ce livre à l'occasion de l'opération Masse Critique.

Dans le Concert d'Adrien Rosescu, Cyril, Yann, Nicolas et Thomas ne vivent que pour leur musique. Ensemble, ils se retrouvent régulièrement pour jouer et monter sur scène. Leur rêve ? Faire de leur passion leur métier. C'est alors qu'un homme sorti de nul part, Stanislas, leur propose ce qu'ils attendent depuis toujours : un contrat. Emballés à l'idée d'être enfin reconnus, ils acceptent sans réellement savoir ce à quoi ils viennent de dire oui…

Ce résumé, très alléchant, a tout de suite piqué ma curiosité. Il fallait que je découvre ce roman pour en savoir plus. L'écriture de l'auteur est vraiment agréable à suivre, très travaillée, et les descriptions du monde de la musique réalisées avec minutie.

Le thème de départ me plaisait beaucoup, mais je ressors tout de même déçue de cette lecture qui m'a semblé rester trop en surface vis-à-vis d'une intrigue qui avait davantage de potentiel. Je m'attendais à plus, tout simplement. Si le livre est présenté comme un roman, je dirais plutôt qu'il s'agit là d'une novella car celui-ci est assez court. Je suis assez frustrée que l'histoire n'ait pas été plus dense, plus grande, avec une idée de départ aussi originale. J'ai eu l'impression que le dénouement nous coupait en plein élan.

En bref, il s'agit d'un livre que j'ai été contente de découvrir, même si je m'attendais à plus. L'auteur soigne sa plume et ses descriptions, c'est un vrai plaisir à lire. Quant à l'histoire en elle-même, j'en attendais sans doute davantage. Peut-être est-ce la quatrième de couverture qui donne cette impression, ou seulement l'interprétation que j'en ai eu, mais je pense que l'intrigue aurait pu être poussée plus loin.
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Un groupe de métal extrême au decorum malsain et un brin ringard, qui joue en amateur depuis quelques années en espérant percer un beau jour. Lorsqu'un producteur de maison de disque se présente sur son cheval blanc avec un contrat trop beau pour être vrai, il n'y a bien que nos quatre zicos pour ne pas sentir l'entourloupe. Une lecture sympathique mais mon côté punk a parfois tiqué sur le côté beauf des personnages et l'aspect un peu convenu de l'histoire.

"La musique semblait se composer du brame d'un cerf en plein rut surpris par l'introduction violente d'objets contondants dans un orifice de sa partie basse, sur fond de fusillade de chasseurs avinés. le public paraissait néanmoins apprécier, puisqu'il acclamait ce qui ressemblait de loin à un viol auditif. "

Adrien Rosescu est le prof de français que j'aurais adoré avoir au lycée. le genre de prof qui cite Damasio et Jaworski, qui arbore des t-shirts Nile ou Opeth en cours et devant qui j'aurais papillonné des yeux pendant des heures... Bref, à la place j'ai eu un vieux type à lunettes à moitié chauve mais c'était bien quand même.

Dans "Le concert", son premier roman, on suit Cyril, Yann, Nicolas et Thomas, 4 potes fans de black metal qui déchaînent leur passion sur scène de façon plutôt spectaculaire mais assez peu rentable financièrement (sauf si vous pensez qu'un pack de bière éventée est un salaire décent). Mais un soir, un mystérieux inconnu leur fait une proposition plus qu'alléchante...

Si, comme moi, vous êtes férus de musique qui fait mal aux oreilles et habitués des concerts où on sacrifie des chatons au nom de Belzébuth lui même, vous allez prendre votre pied avec ce roman sans prétention bourré d'humour et d'auto dérision, qui joue avec tous les codes du black metal sans se prendre la tête une seconde. Si, en revanche, votre came c'est plutôt Sardou, vous pouvez passer votre chemin. Il y aura donc assez peu de chances que je vous croise au prochain concert d'Emperor. Tant pis pour vous.
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