J 'ai aimé ce petit roman sensible et très bien écrit.
Ce texte met en scène deux soeurs qui souffrent d'être chez leur grand mère sans jamais voir leurs parents qui sont en prison depuis bientôt deux ans.
Avoir des parents délinquants financiers est une souffrance, ne pas pouvoir les voir en est une autre...
La grande grande soeur transforme sa peine en méchanceté, elle bouscule tout ce qui l'approche et ne manque jamais de blesser quand une occasion se présente.
La cadette est sa première cible.
C'est cette dernière qui est la narratrice de ce roman et l'héroïne de cette histoire.
Elle n'exprime pas sa souffrance par la violence, mais se la raconte en utilisant le rêve, l'imagination, et les
contes.
Elle a du lire "
Les Fées" de
Charles Perrault, parce que ses mots, oniriques et poétiques sont chargés des images de ce conte.
Méchanceté, jalousie, mais aussi empathie et solidarité sont au rendez-vous de cette histoire pas si facile qui sonne très juste.
C'est un livre qui traite des relations parfois cruelles entre enfants sans les juger pour autant. Il tente d'expliquer que la méchanceté peut être l'expression d'une souffrance et montre qu'il existe des pistes de sortie.
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