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Les Contes interdits tome 17 sur 35
EAN : 9782898085895
216 pages
Ada éditions (09/11/2020)
4.26/5   537 notes
Résumé :
Les contes de notre enfance revisités... pour nourrir tous nos cauchemars !
Une jeune infirmière traumatisée, obligée de raconter sa terrible histoire aux autorités. Une résidence luxueuse dissimulée au coeur de la forêt boréale et regorgeant d'horreurs innommables... Un prisonnier sauvagement mutilé, incapable de venir en aide à une famille au funeste destin. Un adolescent dont l'âme a depuis longtemps été arrachée, servant un maître impitoyable. Une bête ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (104) Voir plus Ajouter une critique
4,26

sur 537 notes
Série des contes interdits découverte grâce à une amie, et je l'en remercie !
Car sans elle, je n'aurai jamais découvert ces contes de notre enfance revisités en version gore.

Ces livres ne laisseront personne indifférent : soit on trouvera l'idée excellente et originale pour casser les codes du conte classique, soit on trouvera cela vulgaire et immoral voir même inacceptable.

On y retrouve les deux personnages du conte d'origine : la Belle et la Bête, ainsi que la fameuse rose, le manoir et la belle argenterie.
Il s'agit d'une sorte de suite à Peter Pan écrit par le même Simon Rousseau. On va donc y retrouver certains personnages, et ils sont amenés de façon très judicieuse.
On a même droit au fameux clin d'oeil à La petite fille aux allumettes, comme dans chacun des contes interdits, sous les traits d'une petite fille, qui se révèlera être un personnage clé...

L'auteur traite ici de la vengeance, du cannibalisme, du sexe.

La première partie est l'histoire racontée par Izabelle, la Belle, à deux policiers.
Dernière fille d'une famille de trois soeurs, mère décédée à la naissance d'Izabelle, père veuf qui voit ses filles de temps en temps, c'est lors d'une journée ensemble qu'ils se font kidnapper, tout en ignorant pourquoi.
Ils se retrouvent enfermés dans des cages d'un sous-sol glauque et puant.
Leur calvaire va débuter à cause d'une Bête impitoyable, un certain Richard, qui m'a de suite fait penser à Hannibal Lecter.
Un compagnon de calvaire dans un état lamentable se trouve près d'eux et son état n'augure rien de bon pour la petite famille.

La seconde partie est riche en rebondissements.

Cette réécriture du célèbre conte est une réussite : Simon Rousseau a des talents d'écriture, il sait décrire les scènes horribles tout en plaçant de l'humour et des informations, et en maintenant le suspense.

A dévorer (sans mauvais jeu de mots).
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On va pas se mentir la lecture des contes interdits, la belle et la bête m'a traumatisée pendant quelques jours. Rien que la partie babare du livre à failli me faire vomir 🤢. C'était mon premier conte interdit !! Et la belle et la bête est mon conte Disney préféré, ça promettait (et honnêtement je pensais que se serait moins gore)
Cannibalisme, sexe, torture, et j'en passe 😬😬

L'histoire est divisée en deux parties :
La Belle que Izabelle raconte en tant que femme traumatisée
Et la Bête, pour une version plus sombre de la société qui raconte la vraie version des faits.
D'un côté, on a le côté innocent d'Izabelle (La Belle) de l'autre celui beaucoup plus ténébreux (la Bête), les deux parties sont séparées par un échange épistolaire entre une certaine Maire et Richard.
Et honnêtement j'aurais préféré la version d'Izabelle à la vraie.

J'ai eu un peu de mal à me plonger dans l'histoire au début mais très vite je me suis habituée et c'est devenu fluide.
La construction de l'histoire est aussi sympa, on a le futur où il y a Izabelle qui raconte son histoire à la police qui se place en peu au milieu de l'histoire. C'est original.

Ce livre est la suite des contes interdits de Peter Pan (que j'ai bien sûr pas lu 😁). Mais l'histoire de la rose ne m'a pas frappée, on parlait plus d'horloges que de roses.

Peut être que je lirai d'autres contes interdits mais pour l'instant je m'arrête là 😄. Mon estomac en dépend 😁😁
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Tout allait bien pour Yves Dupuis, qui célèbre sa retraite tout juste obtenue avec ses trois filles dans sa propriété. le repas est succulent, et l'ambiance chaleureuse, malgré les piques que se lancent les filles entre elles. La dernière, Izabelle, subit particulièrement les assauts de ses aînées qui lui ont toujours reproché d'avoir causé la mort de leur mère bien des années plus tôt lors de sa naissance. Mais à part cet incident, la soirée se passait plutôt bien pour Yves.


Jusqu'au moment où des hommes armés et cagoulés font irruption dans la maison et enlèvent toute la famille Dupuis rassemblée, les emportant à bord d'un véhicule banalisé et sac sur la tête à travers le Nord, vers une destination inconnue. A leur arrivés, les Dupuis sont enfermés dans des cages séparées, au sein d'une étrange bâtisse isolée dans les bois. N'ayant pour seule compagnie qu'un autre prisonnier gravement mutilé et un adolescent du nom de Joe qui vient leur apporter à heures régulières les repas, les Dupuis ne savent vraiment pas dans quelle sombre affaire ils viennent d'être embarqués, et commencent sérieusement à craindre pour leurs jours.


Quand Joe revient avec l'intention d'emmener Yves dans une autre partie du bâtiment, Izabelle décide de lui proposer d'échanger sa place avec son père, afin d'épargner le vieil homme au moins un jour de plus. Joe accepte et entraîne Izabelle à sa suite, laissant croupir les autres Dupuis dans leurs cages. Izabelle ne le sait pas encore, mais elle va mettre les pieds dans une histoire qui la dépasse totalement et qu'elle n'aurait jamais pu imaginer, où un homme mystérieux l'invite à sa table et dans son quotidien solitaire, fait de sombres réflexions et d'activités intellectuelles tout autant que d'actes sanguinaires.


Rapidement, Izabelle sent qu'elle pourrait amadouer le maître des lieux en jouant son jeu, en lui faisant du charme, ne serait-ce que le temps de trouver un moyen de s'échapper avec sa famille dès que possible. Mais quand l'occasion se présentera enfin, la belle ne découvrira qu'une vérité insoutenable qui la poussera à prendre la fuite à travers les bois, poursuivie par Joe et son maître, jusqu'à finir par être recueillie par la police après une fusillade effrayante dans une propriété privée où elle avait trouvé refuge. Les inspecteurs qui recueillent son récit lui révèlent qu'il ne reste plus rien du manoir où les Dupuis étaient enfermés, parti dans un gigantesque brasier avant que les forces de l'ordre ne puissent se rendre sur place. Izabelle doit faire avec et accepter de reprendre sa vie d'étudiante en médecine, sans chercher à en savoir davantage...


Sauf que quelque chose ne colle pas. Les inspecteurs Gélinas et Lafrenière en sont rapidement convaincus après la découverte d'une seconde survivante à la fusillade meurtrière, une enfant de sept ans à peine qui a assisté à toute la scène depuis sa cachette et qui raconte une toute autre version de l'histoire à la police, une autre version dans laquelle Izabelle est loin d'avoir le beau rôle. Qui croire ? Et qui était donc ce monstre résidant dans la forêt à qui d'autres apportaient régulièrement de nouvelles victimes à torturer ? Ce n'est qu'en retrouvant la trace d'Izabelle Dupuis que la vérité pourra éclater et l'enquête enfin avancer, mais les deux inspecteurs ne seront pas au bout de leurs surprises quand ils apprendront la véritable identité du tortionnaire...


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Troisième conte interdit signé par Simon Rousseau dans cette collection débutée par son collectif d'auteurs Nord-Américains chez les éditions ADA, La Belle et la Bête nous propose comme c'en est la coutume désormais une relecture assez sombre et sanglante du conte originel, que l'on attribue le plus souvent à Gabrielle-Suzanne de Villeneuve (selon les sources présentées dans le livre).


Si je n'ai pas été aussi captivé qu'avec La Reine des Neiges précédemment, c'est peut-être en grande partie parce que le surnaturel n'a aucune place dans cette histoire et que l'on en revient bien vite aux poncifs des Contes Interdits : de la brutalité gratuite, un langage fleuri et des scènes atroces où se mêlent sexualité débridée et vices inhumains. Tout le mystère présenté en début d'oeuvre aura assez vite son explication rationnelle et, disons-le, bien trop humaine en fin de compte, alors que j'avais justement préféré le conte précédent de Simon Rousseau pour l'ingéniosité avec laquelle il mariait horreur surnaturelle et secrets inavouables.


Il y a aussi le fait que cette version de la Belle et la Bête est en réalité une suite d'un autre conte de Simon Rousseau, Peter Pan, que j'avais vraiment détesté lire à l'époque et dont je gardais un souvenir vraiment désagréable pour le coup. Ici en revanche ce sont les meilleurs éléments de ce premier conte qui sont repris et exploités par l'auteur dans cette suite qui ne dit pas son nom, et où l'on retrouve quelques personnages secondaires de la première histoire avec un rôle primordial dans celle-ci, une sorte de ''que sont-ils devenus ?'' qui je dois le dire m'a davantage intéressé cette fois.


Divisé en deux grandes parties, ce conte nous offrira deux versions d'une seule et même histoire, deux vérités racontées par deux personnes différentes et dont l'une sera déduite par les enquêteurs après avoir sérieusement remis en question la première. Il n'y a pas vraiment de travail d'investigation à fournir pour le lecteur, il suffit de se contenter de suivre le récit où tout est expliqué en temps voulu. de petits indices sont disséminés ici et là pour raviver le souvenir de certains passages de Peter Pan et nous apprendre la véritable identité de certains personnages, mais globalement il y a assez d'informations pour que l'on se permette de ne lire que La Belle et la Bête sans vraiment avoir connaissance du reste, bien que ça soit dommage selon moi.


A la sortie de cette lecture, je reste à nouveau mitigé mais pas sur ma faim pour une fois. Mitigé parce que le style de Simon Rousseau redevient rapidement assez rentre-dedans et que l'enquête n'en est pas vraiment une dans la mesure où le lecteur n'a pas grand chose à deviner par lui-même. Pas sur ma faim toutefois car même si le dénouement est ouvertement une invitation à une suite éventuelle, le récit se suffit à lui seul et peut très bien être conservé comme tel sans approfondissements supplémentaires. On y retrouve tous les éléments faisant le succès des Contes Interdits depuis le début de leur parution, et même si ce n'est pas mon auteur préféré du collectif ça reste du bon travail qui choquera juste ce qu'il faut et comme il faut pour que l'on ait envie de le relire un jour futur, même si la seule vraie surprise de ce conte revisité sera très vite éventée.
Lien : https://radiophogeek.blogspo..
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La belle et la bête est mon tout premier Conte Interdit et je peux dire que j'ai beaucoup aimé ma lecture bien que celle-ci fût fortement sanglante, glauque, d'une barbarie extrême et j'en passe. Je ne m'attendais pas vraiment à ça. J'avoue avoir eu à plusieurs reprises des nausées ainsi que des hauts le coeur mais ce conte interdit est pour ma part très bien construit du début jusqu'à la fin. de plus l'intrigue est pour ma part également rondement menée et j'avoue que je ne m'attendais pas au dénouement final en ce qui concerne Izabelle.

J'ai donc maintenant envie de découvrir d'autres contes interdits et ce qui est super c'est que j'en ai deux autres qui m'attendent sagement dans ma PAL. Sachez que si vous n'êtes pas adepte de ce genre de lecture, passez votre chemin. Il faut avoir le coeur bien accroché et ne pas être sensible à tous actes de torture et de barbaries.

Un univers glauque, sombre, effrayant, macabre, dérangeant qui saura vous transporter comme il le faut si ce genre de lecture est votre dada. Je trouve que la plume de l'auteur est vraiment très fluide et au sein de ce récit on ne manque pas de descriptions aussi sanglantes que dégoûtantes. Rien n'est épargné au lecteur ici. L'immersion se fait d'une grande facilité.

Est-ce que j'ai adoré ma lecture bien que cela peut vous paraître étrange ? Eh bien oui totalement !

J'ai eu aucun mal à retrouver des similitudes avec le conte féérique que tout le monde connaît bien qu'ici ce soit tout autre chose. L'histoire est pour ma part bien tournée et si vous aimez ce genre littéraire FONCEZ vous procurer ce livre !

Izabelle ainsi que ses deux soeurs et son père vont être enlevés et retenus prisonniers au sein d'un endroit plus qu'effrayant. Ce qui se passe au sein de cet endroit est vraiment horrifiant et effroyable. Un monstre car tel est le cas se cache en ce lieu ! Qui est cet homme monstrueux au plus haut point possible et comment ont-ils atterri tous les quatre ici ? Qui est derrière tout ça ?

C'est à vous de le découvrir !


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Voilà une transposition intéressante d'un conte de notre enfance
Un conte à la sauce piquante, un conte qui devient grâce à Simon Rousseau, un vrai conte interdit
A ne pas laisser entre des mains non avertis
Plutôt trash c'est le moins que l'on puisse dire car violence, sex et pulsions meurtrières sont au rendez-vous
Que les âmes sensibles s'abstiennent car les descriptions ne souffrent d'aucune équivoque
Après il ne faut pas s'attendre a une grande histoire mais l'ouvrage est bien agencé et se lit d'une traite sans prise de tête
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Quelque chose attire son attention sur la table de chevet, à droite du lit. Une fleur. Une rose.
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Elle relève la tête, veut s'assurer qu'elle n'est pas victime d'une hallucination.

Une horloge surdimensionnée est accrochée au mur. Une horloge comme Izabelle n'en a jamais vu. Une horloge au cadran humain.

Un homme, ou plutôt le cadavre d'un homme, est fixé en son centre.
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Comme je l’ai écrit plus haut, la sensation de « toucher » le temps m’emplit d’une impression de puissance inouïe.
Dévorer la chair d’un autre homme multiplie par cent ce sentiment.
Dévorer la chair d’un autre homme encore en vie, un homme conscient que je suis en train de le dévorer, le multiplie par mille.
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En couple avec le même homme depuis son bal du secondaire, elle s’est récemment séparée et a découvert le célibat du 21e siècle : trop de choix, de grands espoirs et d’énormes déceptions parsemées de plaisirs éphémères.
...
Alexandra, l’enfant du milieu, collectionne ces plaisirs éphémères ; ils font partie de son quotidien hors normes. Accro à la sérotonine, elle carbure aux likes, aux commentaires flatteurs et au filtrage de messages privés de pervers. Ce sont ses drogues.
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Le temps est un notion abstraite, conceptualisée par l'Homme afin de faciliter son existence. Nous savons tous les deux que cet objectif n'a été atteint qu'à moitié ; si les mesures du temps peuvent nous aider à cultiver nos terres, à communiquer, à prévoir quand naîtra un enfant ou encore à fêter de futiles anniversaires, elles sont aussi associées à un effet pervers. L'Homme contemporain en est totalement dépendant. Angoisse, stress et ennui chronique en sont aussi parfois des conséquences. Sans montres, sans calendriers, sans date, sans heures, notre civilisation s'écroule. Pour le meilleur ou pour le pire. Le temps nous rappelle constamment notre mortalité.
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