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4,5

sur 20992 notes
Si vous m'aviez demandé, il y a quelque temps, quel était le Harry Potter que j'avais le moins aimé, j'aurais répondu sans hésiter que c'était le tome 5.

Après cette relecture (16 ans après), mon avis a changé et ce roman que j'appréciais moins en raison du caractère chiant de Harry, est entré dans mes romans préférés (sans détrôner le tome 3 qui est indétrônable).

Alors oui, Harry est chiant par moment, comme tous les ados de son âge et comme nous le fûmes certainement.

Comme tous les ados, il n'en fait qu'à sa tête, il n'écoute pas les conseils précieux qu'Hermione lui donne (à tort, car elle a souvent raison), il est nombriliste, pense qu'on lui cache tout, qu'on ne lui dit rien (♫), s'emporte facilement, jalouse le poste de préfet que Ron a obtenu, le fait qu'il joue dans l'équipe de Quidditch alors que Harry en est privé…

Dans ce tome 5, notre Harry est insolent, ne sait pas ce qu'il veut, il court bille en tête vers le danger, sans le voir.

Nom d Zeus, s'il avait réfléchi avant et utilisé un peu plus sa tête, il se serait souvenu de ce que Sirius Black lui avait donné et ne se serait pas fait entuber par Kreattur… Mais on ne va pas refaire le Monde, la saga, l'erreur de Harry lui a coûté cher. Très cher. Trop cher.

Il est dit, dans le roman, que "La jeunesse ne peut savoir ce que pense et ressent le vieil âge. Mais les hommes âgés deviennent coupables s'ils oublient ce que signifiait être jeune" et même si j'étais encore jeune lors de ma première lecture en 2003, j'avais oublié ce que signifiait être ado.

Grossière erreur de ma part, car l'auteur a fait de Harry un ado des plus réalistes en le faisant grincheux et râleur. Là, je me suis sentie plus en phase avec lui, au fur et à mesure que la mémoire me revenait de ma propre jeunesse.

Hormis les tourments de l'adolescence qui donne à tous ceux qui en souffre un caractère à chier, l'auteur ne s'est pas concentrée uniquement sur ÇA ! Non, elle est allée voir plus loin et a taclé dans les rotules de la Société et ça, j'adore.

Moi qui pensais, lors de ma découverte de la saga Harry Potter, qu'on ne pouvait pas faire pire que Rita Skeeter, c'est parce que je n'avais pas encore fait la connaissance de Dolores Ombrage, l'espèce de petite gestapiste en tailleur qui ne sait faire qu'une chose : prendre des décrets qui restreignent les libertés personnelles de chacun.

Tout comme le ministre, elle ne veut pas voir/croire le retour de Voldemort, ne veut pas l'admettre, veut tout contrôler, veut tout gérer, veut tout régenter et finir calife à la place du ministre.

Et fatalement, lorsque de tels êtres sortent du bois, il y a toujours des petits profiteurs pour leur lécher les bottes, collaborer avec l'ennemi pour tenter de gagner quelque chose et jouer aux policiers de l'Inquisition, à ses côtés.

Pris séparément, les Drago Malefoy et autre Crabbe et Goyle ne valent rien, font des traces de pneus dans leurs calebards et partent en courant au moindre danger car « courage, fuyons » (souvenez-vous de l'épisode de la forêt interdite). Mais là, ils se sentent en force, ces petits cafards cafteurs !

Les injustices sont aussi monnaie courante dans ce 5ᵉ tome et tout est fait pour énerver Harry (Rogue, Ombrage) ou le discréditer, surtout la presse (Gazette du Sorcier) qui n'hésite jamais à cracher sur Untel et Untel avant de retourner sa veste, toujours du bon côté : opportuniste, en effet (Jacques Dutronc chante aussi dans votre tête ??).

Mais que ceux qui ne l'ont jamais lu se rassure, tout n'est pas que complot pour discréditer Dumbledore et Harry Potter dans ce tome 5 !

Il possède aussi beaucoup d'humour grâce aux personnages de Fred et George Weasley, qui foutront le bordel pour notre plus grand plaisir, sans oublier les petites phrases piquantes de Rogue, McGonagall et Dumbledore, qui ne se laisse jamais démonter (et sait soigner ses sorties).

Un tome épais, un vrai pavé de 1.030 pages, une longue introduction pour présenter l'Ordre du Phénix, une année scolaire chahutée, avec privations de libertés, restrictions de la pensée, de la parole, complots, mensonges, refus de voir la vérité, Inquisition et brigade de petits merdeux de collaborateurs, mais aussi des farces pour Sorciers Facétieux !

Un tome plus lourd, plus dense, plus sombre que les précédents. Chaque rentrée à Poudlard (chaque tome) devient de plus en plus profond, plus violent et les suivants vont encore déclencher des larmes chez moi et une envie de meurtre sur J.K Rowling.

Un tome qui, à la relecture, a gagné des galons et une place chère dans mon coeur.

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Je continue ma lecture des Harry Potter et celui-ci est un sacré morceau ! Déjà plus de 1000 pages qu'on ne voit pas passer mais depuis le tome 4 (voir 3.5), on est dans un univers plus sérieux, bien sûr on s'amuse toujours avec les copains mais on commence les flirts et il y a une responsabilité toute autre avec le retour de Lord Voldem... les jeunes adolescents doivent prendre leur destin en main.
J'ai trouvé Harry différent, est-ce le fait qu'il soit maintenant un adolescent, mais dès le début, on le sent constamment en colère, irrité. Il est trop impulsif, réfléchit moins... le côté mystérieux de ce tome arrive un peu tard, on passe un grand moment au nouveau système de l'école avec l'arrivée du nouveau professeur de Défenses contre les forces du mal, Dolores Ombrage. Pour le côté récréatif, on retrouve les entraînements et matchs de Quidditch (qu'ils ont largement occulté dans le film). L'affrontement final est plus impressionnant à lire qu'à voir (dans le film), ça ne passe aussi bien pour nos jeunes sorciers...
Le film de la sixième année est déjà vu mais d'expérience, je sais que ça serait quand même une (re) découverte !
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Bien que coincé chez les Dursley à Privet Drive, Harry est attaqué par des Détraqueurs sortis de nulle part. Pour les protéger lui et son cousin, il lance le sortilège du Patronus... et se voit convoqué au Ministère de la Magie pour usage abusif : il risque l'exclusion de Poudlard. En attendant l'audience, il est amené au 12 square Grimmaurd où se trouve Sirius, ainsi que tous les membres d'une organisation secrète : l'Ordre du Phénix...

Ce tome est trèès long, tout le monde s'accordera sur ce point. Rowling prend à la fois son temps pour amener son intrigue, mais également récompense son lecteur en ne lésinant pas sur les détails, là où l'intrigue commence vraiment à se complexifier. Elle rend à merveille l'état adolescent de nos personnages préférés (coups de gueule, amourettes, rébellions, goût du risque...), tout comme les sentiments qui peuvent traverser les divers protagonistes. Elle met en place des éléments primordiaux pour la suite qui peuvent pourtant paraître encore anodins (comme le miroir de Sirius), nous manipule, nous rend dingues avec une Ombrage cruelle (avouons-le : on en a tous eu une à l'école, et on en croise malheureusement encore beaucoup dans la société...) et nous laisse fébriles à la fin, avides de plus de réponses.
Parfois ce tome est tellement long qu'on ne peut s'empêcher de faire une pause. Mais il faut bien reconnaître que l'histoire de Harry nous manque dès qu'on referme le livre, qu'il nous faut à tout prix continuer notre lecture. Cela fait déjà cinq tomes que J. K. Rowling nous tient ainsi, et la suite promet du très lourd.
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C'est de l'Ordre du Phoenix, bien plus que de Harry Potter, que ce tome tire son intérêt. Si les sorciers adolescents sont tout aussi pénibles que les moldus adolescents à s'énerver, bouder ou se torturer, les sorciers adultes de l'Ordre du Phoenix sont réjouissants !

C'est vrai, certains d'entre eux ou de leurs ennemis sont un peu caricaturaux... Oui, les détails pittoresques sur la couleur des cheveux ou les accoutrements pseudo-moldus sont parfois too much... Bien sûr, l'ensemble est assez manichéen...

Mais quel courage, quelle noblesse, quelle fantaisie, quelle énergie, quel optimisme se dégagent d'eux ! A la manière des bons de Star Wars et du Seigneur des Anneaux ou encore, dans le monde réel, des héros de la Résistance et des résistances contre la tyrannie ou l'oppression. Ces récits me donnent toujours de la force et de la sérénité.

En outre, JK Rowling continue à nous surprendre avec ses nouvelles formules magiques : l'occlumencie, la D.A., les punitions de Dolorès Umbridge, les duels de sorts, les bêtises de Fred et George, les secrets de l'hôpital de St-Mungo...

Bref, fan de la série j'étais, fan de la série je suis et le resterai. Cette relecture ne fait que le confirmer !

Challenge Multi-Défis 14/52
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Harry Potter et l'Ordre du Phénix a un titre qui m'a tout de suite plu. C'est que j'adore le phénix de Dumbledore, Fumseck ! Et pour ainsi dire, je crois que le titre est l'une des seules choses que j'ai aimé dans ce tome. Outre l'apparition de Luna Lovegood, l'un de mes personnages favoris ! Harry Potter et l'ordre du Phénix est le tome que j'aime le moins. Lorsqu'en cours de journalisme, critique littéraire, le prof nous a demandé de faire une critique d'un Harry Potter. J'ai choisi celui-ci. Celui que j'aime le moins. Voici mon analyse.

HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHENIX, DES HEURES SOMBRES POUR UN ROMAN PLUS NOIR

Harry Potter est le héros d'une génération. Sept volets qui ont redonné le goût de la lecture à des milliers d'enfants à travers le monde. Plus qu'un phénomène littéraire, Harry Potter est devenu un fait de société. Appartenant au genre de la fantasy, la saga peut être aussi associée au roman d'apprentissage. Elle suit le héros de l'enfance à l'âge adulte. Chaque tome décrit une année de la vie de Harry au château magique de Poudlard. Il y côtoie d'étranges et attachants personnages : Hagrid, le demi-géant sensible qui aime les créatures dangereuses, Dobby, l'elfe de maison qui cherche à le protéger au risque de le tuer ou, le fantôme de Mimi Geignarde, pleurnicheur et agaçant. Entre les cours de potions et les matchs de Quidditch, Harry, avec ses amis Hermione et Ron, tente d'élucider le mystère qui entoure sa propre histoire et d'échapper au dessein que lui réserve Voldemort. D'hippogriffes en vélanes, J.K. Rowling offre un univers magique aux multiples facettes. Univers qui devient pourtant de plus en plus noir au fil des pages. le cinquième volet, ouvrage de transition, est sans doute le plus obscur de tous. Les évènements narrés à la fin du quatrième opus, Harry Potter et la Coupe de Feu, laissaient promettre une suite certes plus sombre, aux enjeux plus dramatiques, mais prometteuse. le retour tant redouté mais inévitable du mage noir Voldemort avait été habilement mis en valeur. Mais, Harry Potter et l'Ordre du Phénix, très attendu, aura déçu de nombreux moldus adeptes du monde magique.

Une atmosphère sombre, presque trop, loin de la magie enfantine, attend le lecteur. le jeune sorcier entre dans l'adolescence, se pose des questions existentielles, se cherche. Petit à petit, les peurs irrationnelles de l'enfance laissent place aux angoisses intérieures de l'adolescence. Confronté au deuil d'un camarade, Harry se sent incompris, seul contre tous. Il râle, s'énerve pour des raisons connues de lui seul et s'éloigne de ses amis. Il veut se battre envers et contre les anciens qui lui font des cachotteries et, surtout, contre Cornelius Fudge, le ministre de la Magie, prêt à la pire désinformation pour garder son poste. En transformant son héros en quelqu'un d'antipathique, l'auteure a pris un grand risque.

Donnant suite à la renaissance de Voldemort, cet épisode ouvre une ère peu joyeuse. Ere qui n'est pas sans rappeler les heures noires de l'Histoire : un régime totalitaire censurant, désinformant, espionnant, sélectionnant ses membres et les incitant à la délation. L'auteur semble s'être inspirée du roman 1984 de George Orwell pour décrire à la perfection l'esprit despotique qui règne au Ministère de la magie et à Poudlard. Dolorès Ombrage, la « Grande Inquisitrice », l'illustre à merveille. Cette dernière, en plus d'être chargée de surveiller Harry Potter, doit maintenir l'ordre établi. Usant de torture physique et morale s'il le faut. Face à ce régime autoritaire se met en place une résistance. Entouré de ses amis, Ron et Hermione, Harry met sur pied un groupe secret, "L'Armée de Dumbledore", pour lui enseigner la défense contre les forces du Mal. J.K. Rowling décrit un univers où le Bien et le Mal se distinguent, où des valeurs comme l'amitié, la loyauté, le courage et la persévérance sont portées en étendard.

Seules quelques notes de légèreté dans ce sombre épisode : les premiers émois amoureux des jeunes sorciers, l'amourette entre Harry et Cho ainsi que l'entrée en scène d'un personnage, Luna Lovegood, petite sorcière un peu folle, dont le père est directeur du Chicaneur, une feuille de chou qui fait son miel du sensationnel et de fables délirantes.
Livre dense, ce roman est le plus long de la série et le moins réussi. Sombre et triste, ce tome a dérouté et déçu plus d'un des lecteurs assidus de la saga. La fin en est une parfaite illustration. L'un des personnages les plus emblématiques, proche du héros, meurt d'une façon ridicule. Une mort rapide, peu décrite, qui semble bâclée et qui laisse un goût d'inachevé …
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En relisant cet opus, j'ai eu une révélation : les adaptations cinématographiques ont tôt fait de nous faire oublier le contenu du livre.
De tous les films de la saga, c'est L'Ordre du Phoenix que j'aime le moins. Je le trouve creux et la fin est trop mièvre à mon goût.

Aussi je freinais un peu des fers pour relire le livre, je pensais que j'allais m'ennuyer pendant 900 pages. Je me suis vite rendue compte que j'avais fait un stupide amalgame (désolée, je sais que c'est interdit) et que le livre était un million de fois meilleur.

Je me suis régalée du début à la fin et j'ai dévoré le bouquin en quelques soirées. Je me suis couchée très tard tant j'avais du mal à le lâcher.
L'histoire est excellente, le rythme est soutenu, il y a de la tension et de nombreux rebondissements.

Les personnages principaux gagnent en maturité et le personnage de Harry développe un côté sombre très plaisant car il devient de moins en moins lisse. Les autres personnages gagnent en profondeur et J.K Rowling les utilise de plus en plus pour développer son intrigue.

Le récit est noir, la dernière partie virant au cauchemardesque. Et même si je me souvenais de l'événement le plus tragique du roman, je n'ai pas pu m'empêcher de verser une larme.

Cette relecture a été une excellente surprise et probablement la plus belle redécouverte depuis que j'ai entrepris de relire l'ensemble de la série.
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Fini, à la faveur d'une insomnie...
Je l'ai trouvé très long, j'avoue. Et j'ai eu bien du mal à arriver à la page 800 (80% de l'ebook plus exactement), à partir de laquelle tout ça commence à devenir vraiment intéressant.

Alors oui, le début part bien, et il y a des révélations et une mise en place pour la suite tout au long du tome, mais bon sang que c'est délayé !!! (Je crois que je comprends le pourquoi des grosses coupures dans le film, il y a des passages entiers qui ne servent pas à grand chose, si ce n'est à démontrer la méchanceté d'Ombrage, ou les débuts difficiles de la vie sentimentale d'Harry, ce qui, franchement, m'a plus que gavée. J'ai même pas compris l'intérêt de l'histoire d'Hagrid... )

J'en suis arrivée à me demander pourquoi c'est le tome préféré de ma fillotte. Je me le demande toujours, il doit y avoir un truc qui m'échappe. Je sais qu'elle adore Sirius, mais on ne le voit quasiment pas dans ce tome, moins que dans le précédent ! Je suis d'ailleurs assez déçue, finalement, c'est peut-être pour ça que j'ai pas autant accroché que je croyais.

Bref, j'ai eu du mal avec ce tome, (qui, à mon humble avis, aurait mérité des coupes franches), heureusement que les deux cents dernières pages sont passionnantes, je finis sur une bonne impression qui rattrape celles du milieu.
Je crois que je vais faire une pause dans ma lecture de la série parce que je fais une overdose de Harry Potter...

Alors que ça ne m'avait pas du tout dérangée dans les tomes précédents, ici, n'avoir que son point de vue m'a par moments vraiment ennuyée. Je crois que j'aurais préféré être dans la tête d'Hermione ou de Ron, pour ce tome. Muarf !
J'avoue que l'injustice et la méchanceté gratuites à répétition, dans les livres, ça finit par me lasser, et là, avec Ombrage, Rogue, Rusard, Kreattur, Fudge, j'ai été servie jusqu'à l'écoeurement.
Je sais (je l'ai lu l'an dernier) que "le prince de sang-mêlé" est bien, quoi qu'un peu long aussi, mais là, je peux plus... STOP ! (Je dois lire les deux autres tomes avant fin juin, un mois de pause, ça devrait le faire).
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Je me rappelle comme si c'était hier la première fois que j'ai tenu ce livre entre mes mains, le mercredi 3 décembre 2003.
Pour la première fois de ma vie, je tenais un livre le jour de sa sortie, une sortie que j'attendais depuis des mois. Un sentiment indescriptible. Emerveillée, osant à peine l'ouvrir. Ayant à peine 10 ans, je l'ai dévoré en deux jours. Deux jours presque entiers à lire, à tourner inlassablement les pages de cet objet-monde.

Peut-être mon tome d'Harry Potter préféré. Oui Harry crie beaucoup, oui Harry n'en fait qu'à sa tête. Mais Harry n'a que 15 ans, l'opinion publique le raille et le bafoue et il trouve tout de même le moyen d'entraîner une vingtaine de jeunes gens à combattre Voldemort. C'est dans ce tome que Harry devient mon héros.

Un nouveau rôle du côté des méchants apparaît : Dolores Ombrage. Cette femme est pire que tout, on en aura la preuve deux ans plus tard. Pour le moment, elle fait simplement la loi à Poudlard, en y installant un régime de Vichy.
En effet, si une chose devient nette dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix, c'est que JK Rowling s'inspire clairement des régimes de dictature/collaboration, des régimes qui font furieusement penser à l'Allemagne et la France dans les années 40. Pour le moment, cette dictature n'est instaurée qu'à Poudlard…
C'est à ce contexte que Harry, en pleine crise d'adolescence, méprisé par les médias et les autorités, se sentant mis de côté par les siens, doit faire face.

A la fin de ce tome, on a droit à une spécialité de JK Rowling : les révélations de Dumbledore à Harry. Jamais l'entière vérité, mais toujours des réponses importantes, quelques pièces du puzzle.

Une des fins les plus tragiques de la saga Harry Potter, la mort du personnage le plus charismatique de la série, un des personnages qui a l'histoire la plus triste.
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Seconde relecture de ce cinquième tome. Mon impression est tout autre que la découverte de l'histoire, j'ai trouvé ce tome très, très long...
Harry m'a insupporté tout au long du tome. L'adolescence des personnages fait fleurir les romances mais les réactions sont complètement hérissantes de stupidité. Comme à la première lecture, le personnage d'Ombrage m'a révolté, je la trouve pire que Voldemort, Malefoy et consorts c'est dire. Comme dans la plupart des tomes, seul le personnage d'Hermione est un minimum réfléchi dans le trio, elle en devient peu crédible même si, encore une fois, l'écouter aurait permis de sauver bien des vies.
Le personnage de Dumbledore voit se craqueler sa perfection, ce qui n'est pas un mal. Toute la partie concernant les épreuves de BUSE est intéressante comme les parties relatives aux nouvelles créatures rencontrées.
Je continue à beaucoup aimer cette histoire, même si ce tome est un cran en-dessous des précédents (malgré la frénésie que m'avais procuré la première lecture, frénésie que je n'ai pas retrouvée sur cette seconde lecture si ce n'est sur les derniers chapitres quand l'action s'accélère enfin).
Je vais continuer ma relecture de la saga et appréhende un peu ma relecture du tome 6 (lu en une soirée lors de ma découverte de l'histoire), on verra bien.
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Je n'aime pas ce tome... Alors entendons nous bien : il est aussi bon que les autres. Mais tout au long du récit, il y a toutes ces choses qui nous échappe : pourquoi Harry est-il si irritable ? Qu'est ce qui se trame ? Qu'est-ce qui nous échappe ?
On suit sa frustration, devant une année scolaire qui se passe désastreusement mal, devant des injustices qui nous agacent autant -sinon plus- que lui. Jusqu'à cette fin de roman abominable, ce moment où je redoutais d'arriver, , qui est absurde, et surtout terriblement injuste. Ça ne devrait pas arriver, dans les livres, normalement, il n'y a pas l'absurdité de la vie ! Et nous voilà, impuissant, à vivre ces tragédies avec Harry.
Ce tome est vraiment celui que j'aime le moins... Et c'est certainement en ça qu'il est excellent.
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Dans le film, c'est Cho Chang qui révèle à Dolores Ombrage les activités de l'armée de Dumbledore. Qu'en est-il dans le livre ?

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