Harry Potter, tome 5 : Harry Potter et l'ordre du Phénix

Ce cinquième tome, très dense, marque pour moi un basculement dans la série.
Après trois premiers volumes plus courts où on est encore un peu dans l'enfance des héros, et un quatrième tome charnière, on passe aux trois derniers livres plus sombres, plus murs.
Avec Harry Potter et l'Ordre du Phénix, on entre de plein pied dans la bataille entre les forces du Bien et les forces du Mal et la tension monte d'un cran. Ce livre est beaucoup plus noir, plus dur que les précédents, plus profond aussi. On y découvre également beaucoup d'éléments qui font progresser l'histoire et en font selon moi le pilier et le livre le plus marquant de la série.
C'est pourtant l'un des tomes que j'ai le moins relu car je déteste tellement Ombrage que je n'ai aucune envie de la retrouver!

Nos petits héros grandissent, et le contexte politique dans lequel ils évoluent désormais se prête bien aux rébellions adolescentes !

Lord Voldemort est de retour ! Harry en a été témoin, à la fin de la Coupe de Feu... Oui, mais voilà, personne ne le croit, hormis ses fidèles acolytes et Dumbledore. En fait, Cornelius Fudge a tellement peur qu'il préfère penser que ce sont des salades inventées par Dumbledore pour lui piquer sa place de Ministre de la Magie... Et en plus de la campagne de décrédibilisation relayée par la presse, il décide de se mêler des affaires de Poudlard, en envoyant à Dumbledore un nouveau professeur de lutte contre les forces du mal de son choix : Dolorès Ombrage. Outre le fait qu'elle ne propose à ses élèves qu'un enseignement théorique et dénué de toute pratique, elle va aussi évaluer les compétences des autres enseignants du Collège.... Beaucoup de bons moments en perspective !

Parallèlement à l'intrusion et au contrôle de Dolorès Ombrage, Harry souffre de plus en plus de sa connexion avec Lord Voldemort, et n'arrive pas à se maîtrise. Si cet état de fait a des avantages, comme sauver le père de Ron d'une lente et douloureuse agonie, cela a aussi des inconvénients : ce qu'il voit par les yeux du Seigneur des Ténèbres est-il la réalité ? Ou ne voit-il que ce que Lord Voldemort décide de lui montrer ?

On découvre également dans cette nouvelle année haute en péripétie de nouvelles créatures magiques : les sombrals. Et pour la seconde fois, on referme les pages en pleurant l'un des protagonistes...

Décidément, plus les romans se suivent, et meilleurs ils sont !

Le plus gros livre de la saga, et pour cause ! Harry est définitivement propulsé dans le monde des adultes. La résurrection complète de Voldemort pousse l'Ordre du Phénix à développer un plan de défense pour protéger Harry. Têtu, le jeune homme refuse de rester sur le banc de touche et s'investit dans la lutte qui commence… dans la limite de ce que les membres de l'Ordre lui laissent faire.

Considéré comme un menteur à Poudlard, Harry est rapidement mis de côté par ses camarades et ne dispose que du soutien de Ron et d'Hermione. L'arrivée du professeur Ombrage, envoyé par le Ministère de la Magie pour surveiller Poudlard et Dumbledore, n'arrange pas les affaires du trio. Harry est pris pour cible et passe l'année à subir les représailles injustes et perverses d'Ombrage.

Cette fois-ci, l'un des grands thèmes abordés est, pour moi, la douleur. La douleur, physique autant que mentale, prépare Harry en tant que héros. Il n'est plus tout beau tout blanc. Jusqu'alors il était la victime des autres. Dans ce tome, on sent qu'il va bientôt être l'acteur de son destin et faire des choix qu'on n'aurait pas cru possibles. C'est un être qui souffre et qui se forge à travers l'adversité. Son histoire se fêle davantage et le caractère du jeune garçon est mis à l'épreuve.

J. K. Rowling parvient à faire de ce cinquième tome un livre complètement différent des autres alors que l'intrigue se situe toujours à Poudlard. Chaque année scolaire est différente pour les adolescents, ce qui donne une vraie plu value à la saga. Toutefois, et c'est sans regret, l'histoire sort un peu du cadre de Poudlard et les personnages découvrent le Ministère de la Magie et l'Hôpital de Sainte Mangouste. On sent que, progressivement, J. K. Rowling veut faire évoluer ses héros dans des lieux différents, tout en gardant Poudlard comme cadre de base pour le déroulement de l'année scolaire.

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Magique ! Ce cinquième tome de la saga Harry Potter, le plus long puisqu'il fait un peu plus de mille pages, est tout simplement magique. Dans tous les sens du terme. Vu sa taille, j'avais un peu d'appréhension (un tout petit peu) avant de le commencer mais je l'ai trouvé excellent, sans longueurs, toujours intéressant, prenant, passionnant.

Dans ce cinquième opus, l'Ordre du Phénix fait son apparition au 12, square Grimmaurd à Londres – en tout cas pour les lecteurs car cet Ordre, qui regroupe des sorciers luttant contre les forces du mal, a de nombreuses années d'activité derrière lui – alors que Vous-Savez-Qui et ses fidèles Mangemorts sont de retour. Ils vont donner du fil à retordre à Harry, à ses amis et aux membres de l'Ordre, et d'autant plus que le ministère de la Magie est complètement à l'ouest et refuse catégoriquement de croire au retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.

Bon, je vais tenter d'expliquer ce que j'ai ressenti à la lecture de Harry Potter et l'Ordre du Phénix. En fait, il se passe tellement de choses, il y a tant d'action et de rebondissements que j'ai eu l'impression d'avoir embarqué sur des montagnes russes tout au long des 1 030 pages que compte ce livre. Comme dans le « grand huit » que j'aimais tant il y a encore quelques années (mais ça, c'était avant), il y a une montée – du suspense – qui dure un petit moment, histoire de faire monter, parallèlement, la tension. Puis on arrive au sommet – un moment à la fois exaltant et angoissant, où l'on se dit « ça y est, on y va ! » – et on se laisse aller dans la descente – ce moment qui vous envoie le ventre dans la gorge, qui vous soulève le coeur. Mais ce n'est que pour refaire un tour quelques pages plus loin. Puis deux, puis trois… L'accalmie est toujours de courte durée. Il faut avoir le coeur bien accroché car ça fait beaucoup d'émotions fortes. Mais c'est ce qui rend ce cinquième tome particulièrement prenant. J'exagère un peu (mais vraiment pas tant que ça)…

Seuls bémols pour moi dans ce tome : les deux avant-derniers chapitres où il y a vraiment beaucoup de rebondissements et beaucoup de personnages dans cet ultime combat. Ça a rebondi une ou deux fois de trop à mon goût. Enfin, il y a la colère de Harry. Elle est légitime mais il faut qu'il apprenne à gérer ses émotions ce cher petit… il ne se passe pas deux pages sans qu'on lise : « ‘‘[…]'', dit Harry avec colère », « ‘‘[…]'', répondit Harry avec colère ». Bien sûr qu'il a raison d'être en colère. Mais j'ai trouvé ce trait un peu trop appuyé. Au-delà de ça, j'ai adoré ce livre.

Enfin, je pense que je ne vais pas tarder à me laisser embarquer dans le sixième tome de la saga Harry Potter qui, je l'espère, me fera autant l'effet de montagnes russes que le cinquième. Même si je suis moins fan de sensations fortes qu'il y a quelques années, c'est quand même toujours sympa sur le papier !

A Little Winging, Harry et Dudley rentraient au 4 priver Drive. Mais sur le chemin, 2 detraqueurs arrivent et commencent à tuer Dudley, qui lui, allait mourir, sans aucun souvenirs. Grâce à Harry qui a lancer un Spero Patronum, Dudley a frôlé la mort. Mais Harry qui n'est pas majeur n'a pas le droit d'utiliser la magie en dehors de Poudlard. Il reçoit donc une lettre du ministère de la magie lui disant qu'il est renvoyé de Poudlard et qu'il a une audience. Arthur l'accompagne à l'audience. Pendant celle-ci, Dumbledore le défend si bien qu'il est repris à Poudlard. Surtout que tous les membres du magemagot sont présents alors que pour une audience de ce genre, un quart, même pas suffit...

Le nouveau professeur de DCFM (défense contre les forces du mal) est une membre du Mangemagot : Dolorès Jane Ombrage. Elle décide d'inspecter tous les professeurs et de ne pas enseigner de sortilège de DCFM.

Hermione décide d'agir et de créer une association qui s'appelle l'armee de Dumbledore car Ombrage a renvoyé Dumbledore et pourri l'école avec ses règles et ses renvoiements. Cette association consiste à apprendre des sortilèges de défense grace à Harry. Mais Ombrage les retrouve à cause d'une traîtresse qui les dénonce.

Mais le ministère commence à prendre le contrôle de Poudlard ??? Que faire avec Voldemort en plus ???


Un aussi bon livre que les autres avec beaucoup d'actions et très amusants quand les Weasley se rebellent ou quand ils vont au ministère. Je lui mets 5 étoiles comme les 4 précédents avec aucun regrets !

Salut les Babelionautes
Avec ce tome cinq, J. K. Rowling met en place les forces qui vont s'affronter dans les tomes six et sept.
Harry est sujet à des rêves prémonitoires et son lien avec celui "Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom" se renforce.
Pour y remédier, Dumbledore lui fait donner des cours particuliers par le Professeur Rogue, ce qui n'est pas du gout d'Harry.
Malgré leur mises en garde, la communauté des Sorciers ne croit pas au retour de Voldemort, et le Ministère de la Magie, avec a sa tête Fudge, redoute plutôt les ambitions de Dumbledore.
j'ai violemment détesté Dolores Ombrage, mais ce qui m'a vraiment plut c'est la création de l'Armée de Dumbledore, avec Harry chargé d'inculquer les sortilèges de Défense a ses ami(e)s.
Dans les avis que j'ai lu après avoir refermé ce tome cinq, vous le qualifier de tome de transition, et bien si tout les tomes de transition étaient aussi bon, j'en serai enchanté.
Merci a Jean-François Ménard qui a eu l'immense privilège de traduire les sept tomes qui composent la Saga Harry Potter.

J'appréhendais de me lancer dans cette énorme brique, mais ce sentiment s'est envolé dès la première page. C'est à nouveau un coup de coeur ! ⚠ Attention spoiler ⚠

Ce n'est pas évident de faire une critique lorsque tout nous a plu et que dire sur Harry Potter qui n'a pas été dit ? Je vais tâcher toutefois de partager mon ressenti avec le plus de sincérité. Dès le début, l'action est de mise, on est loin des premiers chapitres « calmes » à Privet drive, et j'ai directement été séduite par cette nouveauté. L'univers gagne en complexité, il est aussi dense que riche, j'ai été ravie de découvrir différents lieux qui nous étaient jusqu'alors inconnus tels que l'hôpital Ste Mangouste, la maison familiale de Sirius, le Ministère de la Magie. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Je vais me répéter, mais je suis époustouflée par l'imagination de JK Rowling. L'ambiance a radicalement changé, tout devient sombre, on sent désormais que la vie des personnages ne tient plus qu'à un fil et que tout peut arriver. Mon coeur a raté plusieurs battements tant j'ai craint pour certains. Et parfois a raison (vous savez tous de qui je parle, je ne m'en remettrais jamais……).
On y retrouve aussi nos personnages en pleine évolution, notamment Harry, il change (lorsqu'il découvre la pensine de Rogue il remet en question l'idéal qu'il se faisait de sa famille), et est confronté à des émotions dont la colère. Il est désagréable c'est vrai, mais ça n'en reste pas moins réaliste pour un adolescent. J'ai beaucoup aimé l'importance grandissante de Neuville qui devient un membre à part entière de la bande. Tout comme l'introduction de Luna Lovegood, son côté déluré et atypique en fait un personnage tout à fait intéressant. C'était d'ailleurs génial de voir Harry a la tête de « l'armée de Dumbledore » avec plusieurs autres élèves de Poudlard, tous unis contre les forces du Mal. Par contre, si je pensais que Rita était la pire, Dolores Ombrage détient désormais la palme d'or ! On peut y voir dans son comportement délirant une critique de la société, certes poussée, mais qui n'est pas sans rappeler nos gouvernants…

Je clôturerais mes propos sur la seule grosse déception que j'ai eue qui concerne la mort d'un protagoniste. Elle a été expéditive, et je ne trouve pas qu'elle ait été à sa hauteur, compte tenu de son importance dans le récit. le dénouement m'a aussi un peu agacée, l'attitude d'Harry est puérile, il n'en fait qu'à sa tête alors que cela semblait évident qu'on se servait de lui. Un peu dommage de terminer sur cette note.

Pour finir, je comprends ce qui a pu déplaire, l'ambiance est différente, des passages peuvent sembler trainer en longueur. Mais ça n'a pas été mon ressenti, bien au contraire je me suis délectée de cette lecture et je n'ai pas eu l'impression de lire plus de mille pages. Je crois que je pourrais lire et relire éternellement cette saga sans jamais pouvoir m'en lasser.

Mon rêve était de retrouver cet état d'admiration dans lequel j'étais lorsque je découvrais chaque tome des aventures d'Harry pour la première fois. C'est chose faite. le secret étant bien évidemment de le dévorer sans en perdre une seule minute ni une seule miette ! Il m'aura fallu le COVID pour le relire à la manière d'une adolescente...c'est-à-dire dévorer 966 pages en 3 jours ! Quel plaisir que de ne plus vouloir s'arrêter à la fin de chaque chapitre, de vouloir constamment des détails, encore plus de détails... Une première lecture sert avant tout à dévorer l'intrigue au plus vite, à comprendre ce que cherche Voldemort à tout prix. Une seconde lecture laisse place à tant de choses comme le caractère encore enfantin d'Harry, sa prétention à sauver le monde, les erreurs commises pas excès de bienveillance...L'humour est quant à lui un peu plus adulte, surtout celui qui concerne les relations amoureuses ou les diverses réactions "lunaires" de Ron (mon personnage préféré !). Les caractères des personnages du ministère prennent à chaque fois plus d'épaisseur. Les allusions politiques et historiques ne sont d'ailleurs jamais illusoires. Enfin, les animaux fantastiques qui apparaîtront plus tard dans la série éponyme y ont une belle place, que je n'avais pas su appréciée adolescente : c'est ainsi que l'on fait la connaissance du Botruc et du Nifleur entre autres ! On y découvre tellement de détails qui font la force de cet univers extensible à l'infini, créé de toutes pièces par une seule et même femme...cela paraît incroyable. On en comprend davantage son succès mondial ! J'invite ainsi tous les adultes enfantins à ne jamais hésiter à s'y plonger une seconde fois !

Dans la continuité de la Coupe de Feu, l'ambiance s'alourdit encore sérieusement dans ce 5e tome, et on s'immerge toujours plus dans le monde des magiciens, avec des noms de sortilèges et de substances étranges présents à chaque page. le ministère de la magie s'obstine à nier l'évidence, mais Voldemort est bel et bien tapi dans l'ombre... Encore une excellente lecture, malgré des descriptions à n'en plus finir lors de certains passages.

[Relecture pour la première fois depuis 18 ans]

Voici un énorme tome de mise en place, absolument nécessaire au virage énorme qu'opère à cette époque J.K. Rowling dans sa saga magique.

Nécessaire, oui. Mais long aussi et pas uniquement dans le bon sens du terme. En effet, certains passages ont eu raison de ma patience et ont fait de cette lecture celle à laquelle j'ai pris le moins de plaisir depuis mon entreprise de relire tous les tomes en 2021.

Sombre, terriblement mélancolique, noir et sans espoir, J.K. Rowling parvient tout de même à accrocher le lecteur grâce à sa maestria qui n'est plus à prouver. le tome 5 recèle de tonnes de nouvelles informations, de nouveaux détails, en faisant un ouvrage ô combien immersif dans un monde vraiment pas si lointain du nôtre.

Le nouveau personnage de Dolores Umbridge est terrifiant de perversité; la maitrise historique et politique de l'autrice est extraordinaire; son imagination absolument sans limites.

La fin est une sublime apothéose d'amour et de rage d'aimer, portée par un Dumbledore toujours plus héroïque et merveilleux (mon héros absolu).

Le plaisir qui fut mien à de nombreuses reprises surpasse les quelques longueurs indispensables à la construction de la suite et fin de la saga. Brillant.