AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Un vent de liberté tome 1 sur 2
EAN : 9782898040313
302 pages
JCL (11/09/2019)
4/5   2 notes
Résumé :
1862. Toute sa vie, Amandine Martinolles s’est dévouée à son troupeau de moutons à la campagne, dans le sud de la France. Son désarroi est

grand lorsqu’elle apprend que, faute d’argent, la bergerie familiale a été vendue au comte de Farigue, un être détestable et sans scrupules.

Obligée de quitter sa terre natale, la jeune femme prend la route pour Paris, espérant y retrouver Victor, un ami d’enfance pour qui son cœur bat

>Voir plus
Que lire après Un vent de liberté, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!

Dans ce roman, assez captivant, nous retrouvons Amandine, bergère, qui vit avec sa mère sur la ferme familiale. Mais rien ne va plus pour elle, tout d'abord attaquée par un ours, alors qu'elle gardait les moutons, elle est blessée, en plus de perdre son fidèle compagnon, Tramontagne son chien, et sa brebis Perline.
Comble de malheur, elle apprend que la maison familiale et la bergerie ont été vendus au comte de Fatigue, une personne croyez-moi, que vous ne voulez pas rencontrer sur votre route.
Sa mère décide donc de l'envoyer à Paris chez sa tante qui saura lui trouver du travail, du coup Amandine est peinée, mais elle se dit qu'elle retrouvera son premier amour Victor, qui est parti à Paris depuis plus de 3 ans.
Le voyage est entrepris, et elle se retrouve à faire un bon bout à pied, son périple commence, et ne sera pas de tout repos. Sur son chemin, elle fera la connaissance d'Angela, une gitane, qui lui offrira gîte et couvert, ne voulant pas laisser une jeune fille sur la route de cette façon. Elle partagera donc la vie de cette troupe de saltimbanques gitans, mais encore là rien ne sera facile. Jalousie, harcèlement, manipulation, c'est ce qu'elle va rencontrer et sa vie deviendra presque insupportable. Encore loin du but qu'elle s'était fixé, rien ne va plus, et une machination fera qu'elle se retrouvera dans une situation assez effroyable. Ne sachant plus vraiment à qui elle peut faire confiance... Elle se retrouvera, bien malgré elle, aux portes de l'exil. D'un autre côté, sa mère, accompagnée de Grégoire, fait des découvertes qui pourraient s'avérer cruciales pour elle et sa famille, sur le comte de Fatigue, cet être abject et sans scrupule. Je n'en dirai pas plus, ce sera à vous de découvrir le tracé sinueux d'Amandine, et les machinations perverses du comte de Farigue.
Agnès Ruiz nous plonge dans un roman dramatique assez intense. Par son écriture, elle nous amène, avec délice, dans différents décors. Elle réussit à faire monter l'adrénaline, de par les situations qu'Amandine doit vivre et traverser, on souhaiterait tant l'aider. Les personnages sont aux extrêmes, Amandine, Angela et quelques autres sont des plus sympathiques, par contre d'autres sont tordus, méchants et détestables au point de souhaiter leurs disparitions. Un roman qui se lit rapidement, l'histoire commence sans tarder et les événements s'enchaînent, ne donnant aucun répit ni au lecteur, ni à ses personnages. Une belle écriture rythmée, accrochante, et addictive, de sorte que l'on ne peut mettre le livre de côté, une fois commencée. La fin nous laisse vraiment sur notre appétit, et on ne peut qu'avoir très hâte de lire la suite de cette saga historique, et le plus tôt possible. Un coup de coeur pour ce roman historique aux multiples rebondissements. Un roman à lire, sans hésitation !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
24 février 2020
De retour dans le sud de la France après avoir vécu plusieurs années à Montréal, pour des raisons familiales, la romancière Agnès Ruiz s’est replongée dans l’histoire de la région de son mari pour créer son nouveau roman, Un vent de liberté. Son héroïne, Amandine, est une femme forte qui n’hésite pas à s’exiler dans l’espoir d’une vie meilleure.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Ce chenapan n’avait que dix ans et déjà une longue liste de bêtises à son actif. Sa mère affirmait qu’à la maison, c’était un ange. Qu’il était serviable et ne rechignait pas à la tâche. En revanche, il ne fréquentait que rarement les bancs de l’école. Il s’y ennuyait et préférait courir à l’extérieur, aider aux champs pour quelques pièces. Ou épier les villageois pour se distraire et se gausser quand il les faisait sursauter.
Commenter  J’apprécie          10
Amer, mais désireux de vivre coûte que coûte, le paysan retrouva quelques forces malgré son anéantissement intérieur. Une brise soulevait les feuilles du sol. Il aurait aimé que ce souffle se montre plus brutal et plus vif pour l’aider à se ressaisir, le gifle pour qu’il prenne de meilleures décisions. Tiens, telle la tramontane, le vent le plus violent de la région. Qu’elle s’invite et balaye ces moments atroces.
Commenter  J’apprécie          10
Elle était chez elle. Cette terre qui l’entourait, c’était plus fort que tout. Elle pulsait dans ses veines, tout comme ce sang qui faisait battre son cœur. Jamais elle n’aurait pu imaginer en être privée, dépossédée. La bergerie de Farigue était tout son univers.
Elle pouvait humer l’air, fermer les yeux pour détecter les nuances subtiles qui s’offraient à elle. Elle avait appris à s’orienter là où elle voulait sans faillir. À ramener le troupeau avant que l’orage et la pluie drue ne gonflent dangereusement le torrent. À anticiper les premières neiges, les vents tournants, à profiter des premiers rayons du soleil…
Alors, pourquoi rêvait-elle parfois de franchir les montagnes et les vallées pour découvrir ce qu’il y avait derrière, puis encore plus loin ? Pourquoi cette curiosité insatiable et persistante ?
Commenter  J’apprécie          00
Après tout, il avait bien le droit de préférer la vie dans la nature à celle des livres. Tout le monde ne pouvait pas être instituteur.
Le petit Pierre prétendait qu’il n’avait pas besoin de tout ça pour vivre le quotidien, arguant que ses parents n’étaient jamais allés à l’école. La bergère n’était pas de cet avis. Elle croyait fermement que lire et écrire était la clé magique pour atteindre ce sentiment qu’on appelait liberté. Jacques et Mathilde le lui avaient toujours répété. Il était plus facile d’avancer avec un minimum d’instruction.
Commenter  J’apprécie          00
Pour dire la vérité, Amandine n’avait jamais vu une personne au maquillage si saisissant. Ses yeux étaient cernés de courbes noires et des arabesques compliquées partaient du coin de l’œil pour atteindre ses tempes.
La bergère se rendit compte qu’elle était plus fascinée qu’inquiète. Elle était incapable de détacher le regard de ce visage captivant. Pourtant, elle savait que c’était très mal poli de dévisager une inconnue de la sorte. C’est avec un sourire timide qu’elle secoua négativement la tête.
Commenter  J’apprécie          00

Lire un extrait
autres livres classés : gitansVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (11) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3190 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}