Parce qu’il sut combiner une attention passionnée portée aux jeux de la signification avec un tact d'artiste, et une distance ironique, Roland Barthes correspond mieux à notre époque qu’à la sienne.
Lire la critique sur le site : NonFiction
C'est un long travail fouillé, très documenté, exhaustif sur l'œuvre.
Lire la critique sur le site : Actualitte
D'un bout à l'autre de son livre, la romancière a le don de nous rendre aimable Roland Barthes, cet orphelin de guerre tuberculeux - comme Albert Camus - qui affectionnait l'œuvre de Marcel Proust et les romans d'André Gide, le chant, le piano, l'histoire de France, l'amitié et les bains de mer.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Il ne manque pas un mythe à la statue de Barthes. Un grain de fantaisie aurait allégé l’ensemble, que vient adoucir nombre de «biographèmes», les régimes alimentaires à répétition, les vêtements d’Old England puis Hermès, le dévouement, la générosité envers les amis, les voyages. Mais il manque un peu de chair humaine.
Lire la critique sur le site : Liberation
C'est l'occasion de mieux connaître l'auteur de Mythologies (assurément l'ouvrage que l'on conseillera à qui voudrait se frotter pour la première fois à son oeuvre), lequel ne s'était livré que très parcimonieusement dans sa fausse autobiographie, Roland Barthes par Roland Barthes, parue en 1975.
Lire la critique sur le site : Lexpress
A la lumière d'archives inédites, une biographie monumentale resitue la pensée de Barthes dans le paysage intellectuel de son temps.
Lire la critique sur le site : Telerama
En dialogue avec Tiphaine Samoyault
Interprète : Manuela Corigliano
Un narrateur en panne d'inspiration se remémore ses années de bohème à Paris. La dèche, la mansarde, les petits trafics d'herbe : l'attirail classique de l'écrivain romantique qui aspire à la gloire d'Hemingway. Paris est une fête, c'est bien connu… En proie au doute, il commence à observer des signaux qui le ramènent invariablement à l'essence de l'écriture. Depuis la mystérieuse chambre 205, du modeste hôtel de passe Cervantes à Montevideo, mise en scène par Julio Cortázar, les symboles se succèdent, reliant Paris à Cascais, Montevideo à Reykjavik et Saint-Gall à Bogota, qui tous témoignent de l'impossibilité de l'écriture à raconter la vie. En revanche, on peut entrer dans l'espace de fiction pour transformer la vie en littérature. de digression en digression, on est happé dans un vertigineux vortex, ébloui par l'intelligence du propos, la générosité de l'auteur envers ses pairs, la finesse de son humour et une autodérision à toute épreuve.
Immense écrivain, Enrique Vila-Matas est traduit dans une quarantaine de langues et s'est vu attribuer les plus prestigieux prix à travers le monde.
À lire – Enrique Vila-Matas, Montevideo, trad. de l'espagnol par André Gabastou, Actes Sud, 2023.
Son : Jean-François Domingues
Lumière : Patrick Clitus
Direction technique : Guillaume Parra
Captation : Claire Jarlan
+ Lire la suite