Elias Sanbar est le porteur d'une pensée humaniste qui, comme tous les Palestiniens, travaille inlassablement à soigner et panser une identité et une culture que le mouvement sioniste et les puissances occidentales n'ont jamais cessé d'ignorer. Cet essai, paru en 2004, mais qui, malheureusement, répond encore aux portraits réducteurs que l'on se borne à présenter de la figure palestinienne, offre une vue très large des événements et des décisions dramatiques qui aboutirent à la "Nakba", la catastrophe de 1948, les expulsions, les massacres, la dépossession et l'effacement des traces.
Elias Sanbar développe sa réflexion sans haine, sans souci de vengeance, mais dans l'espoir très improbable d'un retour à la raison et à la concorde entre frères de la Terre Sainte, musulmans, juifs, chrétiens et athées.