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Sidonie Van Den Dries (Traducteur)
EAN : 9782754802529
424 pages
Futuropolis (07/01/2010)
4.35/5   195 notes
Résumé :
6 ans de travail, plus de 400 pages, pour mettre au jour un massacre perpétré par l'armée israélienne sur la population de Gaza, en 1956, et que l'Histoire a tout fait pour oublier. Hautement considéré par ses pairs auteurs, les médias et ses lecteurs du monde entier, Sacco poursuit son engagement sincère, courageux, âpre, rigoureux et nécessaire. Son oeuvre est une charge explosive qui a fait voler en éclats les limites de la bande dessinée. C'est lors d'un reporta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Bande de Gaza, entre novembre 2002 et mai 2003.
Joe Sacco, journaliste américain enquête sur de évènements meurtriers survenus en novembre 1956 à Khan Younis et à Rafah.
Il écrit : « Tandis que nous tentons fébrilement de déterrer 1956, des pelletées d'événements du quotidien ensevelissent le passé et empêchent nos sujets de se concentrer sur les strates qui nous intéressent. »

Tout l'intérêt de ce roman graphique réside dans cet écart de cinquante ans entre les faits que l'auteur cherche à mettre à jour et le foisonnement de situations d'une violence rare dans cette partie du Moyen-Orient où les plaies ne peuvent se refermer tant les coups sont éternellement répétés qu'ils soient de l'armée israélienne ou de militants palestiniens.

J'ai pu, par cette mise en scène bénéficier d'une vue générale sur l'historique de la bande de Gaza, où la Palestine a entassé ses réfugiés dans des conditions plus que précaires tant ils étaient nombreux.

Ses interviews se heurtent donc à l'incompréhension des palestiniens endurant quasi quotidiennement de féroces offensives israéliennes tuant des civils autant que des soldats incluant la destruction massive de leur habitat.
Les personnes susceptibles de lui donner des informations ont environ de 60 à 80 ans et n'avaient donc qu'entre 10 à 30 ans en 1956, leur mémoire fragilisée a mélangé les lieux et les années et l'enquêteur à beaucoup de mal à distinguer le réel de la légende.

Les dessins en noir et blanc sont très réalistes, les grandes planches traduisent le marasme et la désolation des villes dévastées de la bande de Gaza et les fines hachures espacées ou serrées mais toujours nerveuses expriment parfaitement, la frayeur, la colère et la détresse sur les visages des enfants comme des vieillards, des mères comme des veuves.

Joe Sacco est parvenu à inclure dans les quatre cents pages de son ouvrage la grande histoire de cette « frange » maudite engoncée dans des rivalités perpétuelles tout en focalisant le lecteur sur un massacre jamais vraiment clarifié, reconnu.
J'ai beaucoup apprécié cette approche qui donne abondamment la parole aux gazaouis et ou plane sans arrêt les décisions impitoyables des nations.

Israël/Palestine, un conflit inextricable !?
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Roman graphique instructif et surtout profondément émouvant.

Un journaliste à la recherche d'un moment de l'histoire, celui de note en bas de pages qui racontent la mort de Palestiniens de Gaza en 1956. Il recueille les témoignages des survivants, des versions parfois contradictoires, mais qui parlent de malheur et de victimes.

L'auteur utilise très bien la puissance de l'image. On voit les coups de bâtons, les hommes qui pleurent et qui disent la peur. Des femmes qui se demandent pourquoi on leur fait cela, pourquoi l'Histoire a-t-elle sacrifié leur peuple ? ...

Mais le présent continue, dans sa quête des événements de 1956, le journaliste est aussi confronté aux destructions actuelles : des maisons détruites, des balles perdues et des tirs de roquettes…

Une lecture éprouvante, qui montre toute l'absurdité de l'escalade de la haine, une triste situation sur laquelle on se sent bien peu de pouvoir.
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C'est à l'occasion d'une mission dans la Bande de Gaza pour les besoins d'un reportage avec Chris Hedge (en 2001) que Joe Sacco s'intéresse aux tragédies de novembre 1956. de fil en aiguille, le dessinateur découvre que le 12 novembre, des palestiniens des villes de Khan Younis et Rafah auraient été exécutés par des soldats israéliens débusquant des résistants ou des soldats égyptiens. Dans la panique générale, les israéliens auraient ouvert le feu et tué des dizaines de civils palestiniens dans ces deux villes. Gaza 1956 décrit les investigations menées par Joe Sacco entre novembre 2002 et mai 2003 sur ce pan méconnu et peu documenté de l'histoire. Mais voilà, cinquante ans ont passé depuis les événements. Joe Sacco veut rappeler l'existence de ces massacres car "les tragédies contiennent souvent les graines du chagrin et de la colère qui façonnent les événements du présent." Pourtant, reconstituer l'histoire à partir des souvenirs des témoins de l'époque est une entreprise compliquée : Qui interroger ? Comment trouver les "bons témoins" ? Quels crédits apporter aux récits des enquêtés ? Quels poids donner aux déclarations contradictoires des différents témoins ? Quels témoignages croire ou ne pas croire ? Quelle méthode retenir pour les croisement des infos ? Comment faire comprendre aux palestiniens interrogés qu'on s'intéresse à des événements révolus alors qu'ils sont quotidiennement victimes d'attaques israéliennes, que les attentats suicides sont légion, que leurs maisons font l'objet de destructions massives et qu'une Guerre en Irak est sur le point d'éclater ?

Joe Sacco est parfaitement conscient du caractère peut-être incongru de sa démarche mais ainsi qu'il nous le confie : "Les palestiniens semblent n'avoir jamais le luxe de digérer une tragédie avant que la suivante ne leur tombe dessus. Quand j'étais à Gaza, des jeunes gens regardaient souvent mes recherches sur 1956 avec perplexité. A quoi bon s'occuper de l'Histoire, alors qu'ils étaient attaqués et que leur maisons étaient démolies au présent ? Mais il n'est pas si facile de démêler le passé du présent ; tous deux font partie d'un continuum implacable, de la masse confuse de l'Histoire. Cela vaut peut-être la peine de figer un instant ce mouvement de brassage qui va toujours vers l'avant pour examiner un ou deux événements. Ces derniers, outre le fait qu'ils ont constitué une catastrophe pour les gens qui les ont vécus, peuvent être instructifs pour ceux qui veulent comprendre pourquoi et comment - ainsi que l'a dit El-Ransiti - la haine a été plantée dans les coeurs." Et, j'espère que cette noble intention aura une résonance sur les lecteurs...

Parce qu'il était impossible à Joe Sacco de revenir sur ces événements sans se pencher sur l'histoire générale de la bande de Gaza, Gaza 1956 telle une leçon d'histoire magistrale, revient sur les principaux conflits et événements survenus dans la Bande de Gaza entre 1948 et 2003 : Indépendance d'Israël (1948), apparition des premiers Fedayins (1955), Crise du canal de Suez (1956), Guerre des six jours (1967), 1ere Intifada (1987), Accords d'Oslo signés entre Israël et l'OLP (1993), 2e Intifada (sept. 2000)... La bande-dessinée permet ainsi de revenir sur les événements passés en gardant une certaine distance. Et ce, même si Joe Sacco reconnait volontiers que son travail de graphisme "s'accompagne inévitablement d'une dose de réfraction". On notera d'ailleurs que la lecture de Gaza 1956 s'impose en quelque sorte comme un voyage initiatique dans l'univers de la BD-reportage.

Mais encore : au delà de tout aspect purement factuel, Gaza 1956 interroge sur notre façon personnelle de se représenter l'histoire. Comment se construisent les récits des témoins. Comment traduire leur intention. Comment interpréter les silences, les demandes d'anonymat. Comment ne pas prendre parti.. Bref, toutes questions que le lecteur doit s'approprier par la réflexion et l'objectivité... Bien sûr, le propos de Joe Sacco est forcément engagé mais j'ai justement trouvé qu'il avait réussi à garder une certaine impartialité qui est nous l'avouerons, très appréciable...

Pour toutes ces raisons mais aussi pour le coup de crayon incisif (noir et blanc) de Joe Sacco, je ne saurais que recommander cette passionnante lecture. le gigantesque travail de documentation, de retranscription et d'interprétation mérite amplement que l'on s'y intéresse. Bref, voici du contenu de qualité enrobé dans un superbe objet. N'hésitez donc pas et découvrez sans tarder Gaza 1956 !
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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Joe Sacco ne prend pas ses lecteurs pour n'importe qui… Pas pour des idiots, parce qu'il vaut mieux avoir un minimum de connaissances sur le conflit Israélo-Palestinien avant de se lancer, ou être prêt à faire quelques recherches pour s'y retrouver au cours de la lecture. Et pas pour des petites natures non plus, parce qu'il ne leur épargne rien des horreurs de la guerre. Si on est prêt à faire chauffer ses méninges et si on est prêt à être secoué dans tous les sens, alors on peut éventuellement s'engager dans cette lecture.
Et ce sera pour découvrir une oeuvre graphique comme je n'en ai jamais vue. J'ai mis une semaine à lire cette histoire (et je ne lisais rien d'autre à côté), mais c'est bien ce qu'il faut pour avaler ces 400 pages sans concession. le début est difficile à suivre parce que Joe Sacco nous balader dans l'histoire du conflit entre Israël et Palestine, sans aucun respect pour la chronologie. Si les choses deviennent un peu plus clair par la suite, on continue à faire des va-et-vient entre le présent de l'enquête de Joe Sacco (en 2002-2003) et le passé des événements auxquels il s'intéresse, 1956 comme le dit le titre.
Et dans ce va-et-vient historique constant, il faut jongler avec les différents niveaux de lecture que ce livre propose : il y a les faits bien sûr, ceux du conflit, mais il y a aussi l'enquête que mènent Joe Sacco et son fixer (le mot n'est jamais utilisé, mais il fait référence à une autre bd de Joe Sacco, qui se passe à Sarajevo, un autre théâtre de guerre s'il en est), Abed. L'enquête qui est une réflexion sur le métier de journaliste, ses liens et ses différences avec celui d'historien, une réflexion sur la mémoire et la notion de vérité, une réflexion aussi sur ce que retient l'histoire et ce qu'elle oublie (ou relègue dans les notes de bas de page comme l'indique le titre original, « Footnotes in Gaza »).
Tout cela fait beaucoup et peut faire peur, mais Joe Sacco nous emmène avec lui et ne nous lâche pas, faisant de cette lecture un moment éprouvant mais intense. Je ne suis pas une adepte de l'emphase mais j'ai du mal à ne pas user de superlatifs ici, car je ne crois pas avoir déjà lu une oeuvre graphique qui m'ait autant remuée. J'ai pris mon temps pour la lire, parce qu'il m'était difficile de lire plus de 50 pages à la fois, parce que c'est dense et parce que c'est difficile. Mais je crois que je n'ai jamais vu le conflit Israélo-Palestinien de cette façon. C'est bien sûr uniquement le ressenti palestinien que l'on a ici, mais c'est très instructif, et un peu dépriment car, après avoir lu cela, on se demande comment ce conflit pourrait bien être résolu dans un avenir proche.
Lorsqu'il s'agit d'exposer les faits sur ce qu'il s'est passé à Khan Younis puis surtout à Rafah, Joe Sacco ne fait que donner la parole aux témoins qu'il a interrogés. Il fait un travail de puzzle minutieux, créant des paragraphes et un récit entier en mettant bout à bout les phrases des uns puis des autres. On a souvent une petite vignette de la personne sur la gauche de la page, avec la bulle qui retranscrit sa phrase puis un dessin sur la droite, qui reprend de façon visuelle ce qui est dit, avec parfois la même personne quelques 45 ans plus tôt. C'est une méthode rigoureuse, qui se veut sans jugement. Mais en s'effaçant devant son sujet, Joe Sacco nous le livre aussi sans fard, et rend les exactions décrites encore plus révoltantes. Il est facile de faire des parallèles avec des guerres plus connues, des exactions plus documentées : le tri des personnes, l'intimidation, l'humiliation… Je ne sais s'il s'agit d'un crime de guerre ou d'un crime contre l'humanité, mais c'est bien de cela qu'il s'agit, et j'ai du mal à imaginer ce que pourrait être une guerre propre, une guerre sans ces crimes (et la guerre qui accapare actuellement les médias en est encore un exemple).
Je m'arrête là pour cette note de lecture, je pourrais en dire tant et tant encore, et je ai l'impression de n'en avoir gratté que la surface. C'est un reportage graphique à lire et à relire pour en mesurer la portée et en explorer les dimensions. Une oeuvre magistrale, d'un auteur que je découvre ici et dont j'ai bien l'intention d'explorer l'oeuvre. A lire, à relire, encore et encore.
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Une phrase qui résume tant de choses … hier … aujourd'hui … et j'en ai bien peur demain :
Les « tragédies contiennent souvent les graines du chagrin et de la colère qui façonnent les événements du présent ».
Un roman graphique pour sortir de l'oubli deux événements ayant eu lieu à Gaza en 1956, les violences perpétuées à Khan Younis (1) et les tueries de Rafah (2).
Une vraie leçon pour essayer d'écrire l'histoire à partir du peu de chose qui reste, essentiellement les mémoires souvent défaillantes, brouillonnes et contradictoires des rares témoins présents à l'époque tout en soulignant leurs caractères fragiles.
Un constat douloureux sur la difficulté de réécriture du passé quand l'actualité est brûlante et demande toute l'attention pour dénoncer les horreurs de chaque jour.
Le livre a été écrit en 2010, le plus effrayant est qu'il aurait pu être écrit hier, les mêmes attentats, les mêmes tueries, les mêmes massacres …
Une phrase qui résume tant de choses … hier … aujourd'hui … et j'en ai bien peur demain :
Les « tragédies contiennent souvent les graines du chagrin et de la colère qui façonnent les événements du présent » …
Quand va t on pouvoir enfin sortir de cette spirale infernale …
Que feront les enfants de Gaza survivants demain ?

(1)
En octobre 1956, lorsque l'Égypte est attaquée par la France, le Royaume-Uni et Israël, Tsahal mène une offensive terrestre dans la bande de Gaza. Un rapport de l'ONU mentionne que le 3 novembre, 75 civils palestiniens ont été amenés sur des lieux publics et abattus par l'armée israélienne.

(2)
Me Wikipedia en français ne répond pas à la question … la version de Me Wikipedia en anglais :
Le massacre de Rafah a eu lieu le 12 novembre 1956, pendant l'occupation par Israël de la péninsule du Sinaï et du protectorat de Gaza à la suite de la crise de Suez. La ville de Rafah, située à la frontière entre l'Égypte et Gaza, avait été l'un des deux points d'invasion lors de la première incursion des Forces de défense israéliennes dans la bande de Gaza le 1er novembre. Comme lors du massacre de Khan Yunis, les circonstances entourant les événements qui ont conduit à La mort d'environ 111 habitants de Rafah et du camp de réfugiés voisin est très controversée, Israël ne niant ni ne reconnaissant aucun acte répréhensible, tout en admettant qu'un certain nombre de réfugiés ont été tués lors d'une opération de sélection. Les réfugiés, affirme-t-on également, ont continué à résister à l'armée d'occupation.
La version palestinienne soutient que toute résistance avait cessé lorsque les tueries ont eu lieu. Selon les témoignages de survivants, les soldats de Tsahal ont rassemblé des hommes de plus de quinze ans dans toute la bande de Gaza dans le but d'extirper les membres des fedayin palestiniens et de la brigade palestinienne de l'armée égyptienne. Israël a proclamé que la population civile serait tenue collectivement responsable de toute attaque contre les soldats israéliens pendant l'occupation, qui a duré du 1er novembre 1956 au 7 mars 1957. Des dizaines d'exécutions sommaires ont eu lieu contre des Palestiniens faits prisonniers et des centaines de civils ont été tués alors que les forces israéliennes ratissaient des zones comme Khan Yunis, et d'autres sont morts dans plusieurs incidents distincts. Les calculs du nombre total de Palestiniens tués par Tsahal au cours de cette période de quatre mois de domination israélienne varient entre 930 et 1 200 personnes, sur une population de 330 000 habitants.
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critiques presse (2)
NonFiction
30 septembre 2013
Avec l’acuité d’un photographe, [Joe Sacco] rend compte de la situation actuelle dans la bande de Gaza et la simple recherche des témoins oculaires l’amène à vivre des péripéties étonnantes.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Du9
08 juillet 2013
Tout au long de l’ouvrage, Joe Sacco met en image les témoignages de palestiniens qu’il a personnellement rencontré et qui lui ont raconté ce qu’il s’est passé le 12 novembre 1956 dans le camp de réfugiés palestiniens de Rafah.
Lire la critique sur le site : Du9
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
L’Histoire peut se passer d’annexes. Les notes de bas de page sont au mieux superflues. Au pire, elles font trébucher le grand récit. De temps à autre, paraissent des éditions plus audacieuses, plus dépouillées, l’Histoire se débarrasse de quelques notes. On comprend pourquoi… L’Histoire a les mains pleines. elle ne peut s’empêcher de produire des pages à l’heure, à la minute. Elle s’étrangle avec les épisodes récents et digère les plus anciens. (…) Une autre page, une autre annexe. Ici, l’encre ne sèche jamais
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« … Cet épisode a laissé dans mon coeur une plaie qui ne pourra jamais cicatriser. Le seul fait de vous raconter cette histoire me donne envie de pleurer. On n’oublie jamais des actes pareils… [ils] ont planté la haine au fond de nos coeurs. »

(Avant-propos)
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L'Histoire peut se passer d'annexes. Les notes de bas de page sont au mieux superflues. Au pire, elles font trébucher le grand récit. De temps à autre, lorsque paraissent des éditions plus audacieuses, plus dépouillées, l'Histoire se débarrasse de quelques notes. On comprend pourquoi... L'Histoire a les mains pleines. Elle ne peut s'empêcher de produire des pages à l'heure, à la minute. Elle s'étrangle avec les épisodes récents et digère les plus anciens.
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En 1949, un rapport du ministère des Affaires étrangères israélien prédisait : "La sélection naturelle fera le tri entre les réfugiés les plus adaptables et les plus combatifs et les autres, qui dépériront. Certains mourront, mais la plupart, changés en épaves et en parias, iront grossir les classes défavorisées dans les pays arabes"
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NOS ENFANTS N'ONT RIEN À MANGER, ET EN PLUS ILS DÉMOLISSENT NOS MAISONS !
CE NE SONT PAS DES HUMAINS. CE SONT DES ANIMAUX !
HITLER NE LEUR A PAS FAIT ÇA ! HITLER NE LES A PAS CHASSÉS DE LEUR TERRE ! HITLER N'A PAS DÉMOLI LEURS MAISONS !
QUE DIEU FASSE DES ENFANTS D'ISRAËL ET DES ENFANTS D'AMÉRIQUE, COMME NOUS – DES ORPHELINS !
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Vidéo de Joe Sacco
La Petroleuse présente la bd BUT I LIKE IT (LE ROCK ET MOI) Joe Sacco (Futuropolis - 2018 - 138 p. 20 x 27 cm - Cartonné) Dispo/Available here: https://www.la-petroleuse.com/fr/bandes-dessinees/5166-livre-but-i-like-joe-sacco.html
"1988, Portland, Oregon. Joe va prendre l'avion. Son vieux pote depuis le lycée, Gerry, chanteur des Miracle Workers, lui a dit qu'il pourrait être de la tournée en Europe, s'il vient vendre des T-shirt les soirs de concert. Ce qui motive Joe, c'est plutôt de faire une BD au sujet de la tournée. Ça change des affiches qu'il dessine pour eux... Quand Joe rejoint le groupe, Gerry lui dit qu'en fait, il n'y aura pas de place dans le tour bus... Ça tombe mal, Joe a tout plaqué : préavis pour son job, remise des clés d'appartement. Et voilà son bizutage, c'était une blague !!! Il embarque finalement en compagnie du reste du line-up, Robert, Matt et Hutch. Direction Amsterdam. le vol est sans encombre, les mecs se bourrent la gueule à la bière. Cependant, le look rock-star torchée, ça ne passe pas trop bien à la douane hollandaise, qui embarque Matt à deux grammes cinq. Contrôle de passeport, pas de billet retour, 31 $ en poche..."
Audio: Miracle Workers (Love Has No Time) 1985
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