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EAN : 9782841727957
L’Atalante (23/02/2017)
3.73/5   60 notes
Résumé :
Le jour de mes soixante-quinze ans, je me suis engagé. Ainsi commençait Le Vieil Homme et la Guerre, le premier livre de la série.Mais le temps a passé depuis l'époque où la Terre alimentait benoîtement les Forces de défense coloniale en chair à canon. À présent, c'est non. Et, désormais au régime sec, l'Union coloniale regarde se cabrer les mondes qu'elle a colonisés. On se prend ici et là à revendiquer son indépendance. Et tout cela dans un univers où l'espèce hum... >Voir plus
Que lire après John Perry, tome 6 : La fin de toutVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
6ième tome.

Il faut être accroc ou mordu pour en arriver là.
Il faut avoir lu humanité divisée pour en arriver là.
Et nous en sommes là.

A travers 4 nouvelles, l'auteur nous replonge dans l'univers du vieil homme et la guerre où nous avions laissé l'UC un peu démunie en conflit larvé avec la terre et le conclave. du même acabit que le tome précédent. On sait désormais qui est l'ennemi et rassurez-vous, on lui fera la peau avant la fin du roman. Non mais.

C'est toujours aussi agréable à lire, plein d'humour (qui ne l'oublions pas est la matière préférée de l'auteur), action, suspense, politique. Ce dernier tome pourrait presque servir de conclusion à la série même si on espère un dernier baroud d'honneur (mais selon l'aveu de l'auteur lui-même, il est un peu à sec).

A lire donc, ne serait-ce que parce que c'est peut être l'ultime tome de la licence.
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Une construction en "nouvelles" successives qui peut être un peu étrange au premier abord mais au final ça s'articule plutôt drôlement bien.

C'est toujours aussi bien écrit, aussi agréable à lire, même si les ellipses sont nombreuses, et que du coup ça manque un peu d'action.

C'est un tome qui clôt la série d'une façon logique et plutôt cohérente et j'ai bien apprécié.

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Le vieil homme et la guerre, sixième épisode. John Perry est toujours absent, remplacé par la fine équipe diplomatique de l'Union Coloniale (UC) rencontrée dans Humanité divisée. Je mets en toute fin de billet un résumé fait par l'auteur pour ceux qui voudrait lire ce roman recueil sans lire Humanité divisée. Autant dire que la lecture du tome précédent est plus que recommandé pour comprendre au mieux l'intrigue de ce recueil. Donc non, ce n'est pas un roman, c'est un recueil de nouvelles - novellas avec une ligne directrice. Il paraitrait que cela se nomme "fix-up"...
Donc 4 novellas + 1 bonus, pas de roman, merci Monsieur L'atalante pour la non précision de l'information.
John Scalzi a t-il réussi à me faire oublier ce désagrément avec sa prose, voyons voir :

La vie de l'esprit :
Un cerveau en boite, une pilule bleue et tel est pris qui croyait prendre.
Éloignons tout de suite le malentendu, la pilule bleue n'est pas pour John Perry qui aurait des troubles de la sexualité suite à la vieillesse ou suite au traitement vert des Forces de Défenses Coloniales (FDC), il s'agit d'une technique de logiciel malveillant nommé blue pill en référence au film Matrix. Nous avions déjà rencontré ce type de cerveau en boite dans un texte de Humanité divisée. Ce dernier était assez sombre en envoyant toute la détresse du cerveau en boite au visage du lecteur. Ici le ton est plus léger, notamment grâce à la personnalité du cerveau en question. Cela ne révolutionne pas le genre, mais cela se consomme comme une bonne distraction.
En prime en fin de recueil, Une autre version de la vie de l'esprit : J'ai préféré cette version, dommage qu'il ne s'agit que le début, mais l'auteur le précise, lui, dans sa préface. Intéressant aussi de constater que sur une même idée, la narration peut prendre une autre forme. Je vous conseille de lire ces 2 textes à la suite.

Cette union fantôme :
On se retrouve en pleine diplomatie politique. le Conclave est la cible de plusieurs personnes/Etat qui ne rêvent que de voir cette union des peuples disparaitre, le Général Gau, sa conseillère et son chef de sécurité vont tout faire pour tenter d'éliminer ces manoeuvres politiques. La paix est décidément une sacré épine dans le pied pour certains, faire la guerre est plus prometteur niveau carrière. Intéressante dans son allégorie de diverses organisations internationales telle que l'Onu.

Résister au temps :
Trois soldats des FDC et leur chef sont envoyé sur diverses missions. L'occasion de discuter du jour de la pizza et celui des raviolis, de la possibilité de détruire un immeuble entier pour tuer un snipper.
C'est drôle, imaginatif, frôle le burlesque dans les relations de la soldatesque et de leur rapport à leur chef. Et au final pas si léger que cela et en dit plus long sur les pensées des militaires face aux missions parfois absconses qu'on leur demande. Bref, John Scalzi réussi à me faire comprendre qu'un militaire n'est pas forcément une personne dénué de cerveau. Une prouesse !

L'union ou le néant :
La nouvelle qui donne l'explication du titre. le complot intergalactique pour mettre fin au monde tel qu'il est atteint son paroxysme. L'agence tout risque de la diplomatie va devoir puiser dans toute son énergie pour tenter d'enrayer le cataclysme.
Un texte qui peut se lire de diverses manières, soit comme un roman d'espionnage, de space opéra et de thriller, Soit comme une analyse politique internationale.

Humanité divisée m'avait laissé mitigé, l'auteur installant son univers dont la conclusion nous est donnée ici.
John Scalzi manie les codes du space opéra, de la SF militaire et de l'humour avec habileté pour nous donner un roman recueil divertissant. C'est parfois con, potache mais aussi très intelligent. En creux, l'auteur s'y livre a une fine analyse politique, stratégique des instances internationales, de la politique extérieure americaine. Une critique de l'impérialisme tout en finesse, en arrière plan du divertissement. L'occasion aussi de nous parler de démocratie, de l'autre, de l'entente entre les peuples, de rebellion face à la dictature. Décidément pas si con ce Scalzi. Et il a réussi à me faire oublier les malhonnêtetés de L'atalante. Très fort ce Scalzi !
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La fin de tout. 426 pages.
Fait suite à ma critique du « recueil de nouvelles » précédent présenté comme un roman.

Je n'ai plus envie d'ajouter quoi que ce soit par rapport à mes critiques des opus 1 à 5 de la série du Vieil homme et la guerre.
Sinon ceci peut-être…
JS écrit sur son site scalzi.com que son défaut est d'être fainéant…ah ? je n'avais pas remarqué. Ses éditeurs non plus apparemment.

Il annonce aussi viser l'adaptation de ses romans à la télé et au cinéma…et je comprends mieux l'hommage aux éditeurs, au monde du cinéma (Imprésario du 3ème type), à ses confrères (éviter de faire des jaloux), etc...J'imagine bien que le Locus n'est qu'un tremplin vers son but final : la télé, le cinéma...et je suis presque persuadé qu'il y arrivera.

En reprenant ce bouquin lu il y a quelques mois, j'observe qu'il est dans la même veine que le précédent : un recueil qu'on fait passer pour un roman…
Il ne m'a laissé aucun souvenir. Donc probablement moins bon que "Humanité divisée".

J'y vois plusieurs annotations que j'ai écrites en marge et des conclusions mais sincèrement je n'ai plus ni l'énergie ni l'envie de les lire. Même si je suis sûr que cela vous fairait plaisir (mdr).
J'ai juste besoin de clôturer maintenant.

Je vous laisse découvrir donc…si vous avez aimé le 5, vous devriez peut-être aimer le 6.

Et voici un dernier message aux éditeurs (N.B.: Milady/Bragelonne a reçu le même en version plus "punchy" pour son "excellente" série Farlander de Col Buchanan).

J'observe aussi qu'il y a des choses à corriger dans cette critique : je laisse la communauté Babelio le soin de l'"adapter à ses ressenti, observations, convictions.

Message aux éditeurs donc.

Et si pour de très bonnes raison pour sûr, à la place de vous pavaner de drink en coquetèle, de lobbyisés en lobbyisables (incultes pour la plupart), vous vous sortiez les doigts du … tiroir pour faire VOTRE JOB ? Je pense à Col Buchanan, à John Scalzi,...

Débrouillez-vous ! Demandez à Babelio, que sais-je moi ? Trouvez des lecteurs de Babelio (pas moi merci) si vous n' êtes pas capable du job pour relire avant impression … au minimum les fautes de français sivouplèèèèèè. (réflexion – mémoire récente : ) Vous croyez que cela fait plaisir de lire le mot « courtier » à la place du mot « courtisan » (Black Wings 2 et 3. Ed. : Milady), alors qu'on parle de la cour d'une reine ? J'ai plutôt l'impression d'être dans un séminaire d'agents d'assurance…ET le mot revient une 10aines de x. Non mais, est-ce que vous imaginez le tressaillement répété et désagréable que votre incompétence imprime à nos systèmes nerveux déjà fort sollicité par la folie journalière actuelle… ? On a nos sensibilités nous, les vieux lecteurs. On a appris à aimer la langue française et on connait l'ortograf…ok ? Quand, à la télé, on voit défiler les bandeaux, ou au J.T. les intitulés des reportage, bourrés de faute d'orthographe, on se moque, on rigole, on ridiculise, on en parle autour de nous…).

Ne faites pas comme ces journalistes, ne vous rendez pas ridicule : vous êtes E-DI-TEUR ! Un peu de respect et de fierté pour votre job (renseignez-vous sur les éditeurs célèbres, lisez l'histoire,…) et pour la langue française…et pour vos lecteurs !

Des livres dont les traductions sont faites par des cartes à puces,…
Si vous vous laissez aller, bientôt vous vivrez une vie de chien : les actionnaires se passeront de vous : tout se fera en direct de l'écrivain au conseil d'actionnaires qui vous possède …
Un bon conseil : Ré-a-gi-ssez ! Avant que les lecteurs ne réagissent, avant que vous ne perdiez toute crédibilité et finalement votre job, les bons auteurs, les lecteurs et le livre.
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Ce livre se présente comme le précédent, une série de textes courts qui explorent la situations globale du monde en faisant avancer l'histoire principale. Mais contrairement au précédent dont nombre de nouvelles étaient très courtes, ici on est sur des novellas de taille respectable.

La vie de l'esprit : Cette novella était sans doute la plus intéressante au niveau action, aventure, tout a fait dans l'esprit de ce que fait l'auteur habituellement. Nous suivons un des "cerveaux en boite" qui ont été dévoilés dans le tome précédent, que la mystérieuse organisation qui veut la fin des humains utilise pour piloter leurs vaisseaux kamikazes.

Rafe Daquin est un pilote un peu raté, il accepte un peu à la dernière minute un boulot que personne ne veut et va se retrouver dans une situation des plus difficiles. Mais son passé de programmateur informatique va lui permettre de lutter contre ceux qui l'ont pris en otage et la ou les autres ne faisaient que subir, il va trouver la faille pour se battre et renverser la vapeur.

Franchement cette novella même individuellement était vraiment très intéressante. On retrouve l'humour de l'auteur, un personnage plein de failles et pas du tout héroïque mais qui va quand même faire tout pour s'en sortir.
D'autant plus qu'elle nous dévoile enfin un nombre d'informations très importantes sur l'organisation qu'on avait découvert dans le tome précédent, celle qui fait tout pour embrouiller le conseil et qui utilise les humains pour son but.

Cette Union Fantôme : Cette novella ci était très différente. En fait on part sur une histoire très politique cette fois ci, qui concerne les conséquences de ce qu'on a découvert dans la précédente. On a pour une fois un avis non-humain car on suis la conseillère du général Gau, le chef du conseil des mondes.
Elle est intéressante et fait aussi bien évoluer la situation globale. On découvre plus en détail le fonctionnement du conseil, et notamment une race qui déteste les humains et dont les politiques font pression pour qu'on ne les accepte pas.

Mais j'avoue qu'elle contient quand même plein de blabla politique qui la rendent bien plus lente. Et du coup c'était pour moi celle que j'ai eu le plus de mal à avancer.

Résister au temps : On repart sur une histoire de type militaire. En fait on suis un groupe de marines qui effectuent des missions. Celle ci visent les colonies humains dans lesquels il y a de plus en plus de soulèvements et d'insurrections.

L'union coloniale ne peux bien entendu pas les laisser passer, elle a déjà suffisamment de mal à gérer le coté politique international alors elle n'hésite pas à taper un grand coup en jouant sur la peur et les menaces pour rétablir l'ordre.

J'ai beaucoup aimé ce passage parce qu'il me faisait penser - en plus rapide - au tout premier tome de la série ou on suivait John Perry dans différentes missions. Elle permet aussi de voir les différentes méthodes qu'utilise l'union coloniale pour continuer à être dominante. En fait l'équipe en question est plus une équipe d'infiltration. Ils sont utilisés pour menacer des personnes sans qu'on les ai vu entrer, ou pour aller enlever un ministre caché dans un bunker ...

Ces missions étaient variées et en plus j'ai bien aimé les personnages. Ils étaient toujours en train de discuter de façon humoristique et ont vraiment su me faire rigoler malgré la situation.

Une fois de plus c'est un peu sur le même principe que la précédente, on suis de nouveaux personnages qui finissent par voir évoluer la situation au premier rang au vu de tout ce qui c'est passé précédemment.

L'union ou le néant : Dans cette dernière novella nous reprenons le point de vue du Lieutenant Wilson, qui est un peu notre fil rouge depuis le tome précédent, un personnage récurant.

Comme on se l'imagine bien cette dernière histoire met en commun les 3 précédentes pour parvenir a un final global de l'intrigue. Elle reprends les différents personnages, notamment celui de la première histoire en un final héroïque.

Je ne vous en dit pas plus pour ne pas spoiler. J'ai bien aimé cette conclusion, elle boucle bien toute l'histoire commencée au premier tome. En fait elle est bien équilibrée et intelligente.


Au final je dirais que j'ai préféré ce tome au précédent, il était mieux structuré et surtout le fait d'avoir des novellas d'une longueur conséquente donnait l'impression que le récit était moins éparpillé. Il donne une conclusion bien méritée à la série, le tout en restant fidèle au style de l'auteur et à son humour ce qui est pour moi une réussite.

Bon certes on pourrait dire que ces deux livres de conclusion sont quand même moins marquant en globalité que les précédents, c'est sur, parce qu'on ne suis pas un seul personnage et donc on s'attache surement moins mais j'ai tout de même bien apprécié ma lecture et je suis ravie d'avoir pu la terminer.

16.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Quand j'ai repris conscience, j'ai bel et bien senti quelque chose :

Tout simplement le plus terrible putain de mal de crâne de ma vie. Je cherche la meilleur façon de le décrire. Essayons ceci : imaginez une migraine qui vous tombe dessus un lendemain de cuite dans une classe de trente gamins de maternelle surexcités qui se relaient pour vous crever les yeux à coups de pic à glace.

Multiplié par six.
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J'ai toujours considéré que la quantité de travail utile accomplie est inversement proportionnelle au nombre de personnes réunies ensemble.
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Il est plus facile de jouer les dirigeants ambitieux quand on crée ce qui n'existe pas encore. Maintenant que l'union existe, vous n'avez plus d'ambition à soutenir. Vous n'êtes plus que le bureaucrate en chef. les
bureaucrates ne sont une inspiration pour personne.
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On ne fait pas d'omelette sans casser d’œufs, mais il faut aussi s'assurer que ce qui se trouve dans la coquille atteigne la poêle.
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La bonne nouvelle, c’était que ce nouveau type de propulsion se fondait sur une théorie reconnue. Par conséquent, s’il faisait la preuve de sa fiabilité, il révolutionnerait le voyage spatial.
La mauvaise nouvelle, c’était que malgré nos efforts il n’était fiable qu’à quatre-vingt-dix-huit pour cent lorsque la masse de l’objet à propulser était inférieure à cinq tonnes. À partir de ce seuil, la probabilité d’échec suivait une courbe exponentielle. Pour un vaisseau de la taille d’une frégate coloniale standard, le taux de succès atteignait le chiffre gênant de sept pour cent. Et, quand le système connaissait une défaillance, le vaisseau explosait. Maintenant, quand je dis « explosait », il faut comprendre qu’il « entrait en interaction catastrophique avec la topographie de l’espace-temps d’une manière que nous ne sommes pas encore tout à fait capables d’expliquer ». Mais « exploser » exprime bien l’idée, surtout en ce qui concerne l’être humain qui se retrouverait au milieu.
L'union ou le néant
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Vidéo de John Scalzi
Extrait du livre audio "Le vieil homme et la guerre, tome 6 : La fin de tout" de John Scalzi lu par Philippe Spiteri. Parution numérique le 21 juillet 2021.
https://www.audiolib.fr/livre/la-fin-de-tout-le-vieil-homme-et-la-guerre-tome-6-9791035404192/
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