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4

sur 4080 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette nouvelle sur le passage initiatique de l'enfance à l'âge adulte, nous offre une réflexion, un peu simpliste et pas originale, sur l'amour, la joie de vivre et la tolérance.
L'écriture est simple, le livre, très court et imprimé en gros caractères, est très facile et rapide à lire.
Quelques pétales de sagesse à cueillir dès 11 ans !

Critique plus complète: http://chaosdecritures.over-blog.com/article-monsieur-ibrahim-et-les-fleurs-du-coran-eric-emmanuel-schmitt-39824981.html
Lien : http://chaosdecritures.over-..
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Moïse alias Momo va faire son apprentissage de la vie entre les putes de la rue bleue et l'arabe du coin, Monsieur Ibrahim. Bien qu'il tienne une épicerie ouverte à tout à l'heure, Monsieur Ibrahim n'est pas arabe, il est musulman.
Le narrateur Momo à 11 ans quand il va se faire dépuceler par une prostituée, ce qui me semble assez improbable, même dans les années 60. Il est malheureux parce que son père avec qui il vit seul ne s'intéresse pas à lui et surtout parce qu'il est méprisant.
Il va donc apprendre à grandir auprès de Monsieur Ibrahim qui est philosophe et devient son ami.
L'épicier musulman va apprendre au garçon juif à sourire mais il oublie de lui apprendre à ne pas aller aux putes (comme si s'était normal). En termes d'apprentissage de l'amour, on fait mieux.
Malgré un joli titre "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" je trouve que le conte d'Éric Emmanuel Schmitt est raté même s'il part d'une bonne intention, écrire sur l'apprentissage du bonheur. le problème est qu'il veut faire de la réalité un conte philosophique et qu'il ne raconte que des invraisemblances. Alors qu'en réalité, il existe des gens très différents qui vivent ensemble. Ici il y a un avocat qui ne se nourrit que de boîtes de conserve, qui laisse son fils adolescent lui faire à manger et l'abandonne sans que quiconque s'en soucie. Je passe les détails sur la religion, le retour de la mère ou encore le voyage en voiture sans permis de conduire... non, je trouve que c'est vraiment niais.


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J'ai lu ce livre pour lire un Schmitt et parce que j'avais aimé le film avec Omar Sharif. Je suis assez déçu, surtout après avoir lu il y a peu La vie devant soi, où il y a un Momo et des personnages bien plus vivants, dans un Paris populaire.

Schmitt, phénomène de mode? Ecrivain bobo? Un vulgarisateur d'idées, sans doute. Je trouve quand même que ce texte manque singulièrement de profondeur littéraire et philosophique.
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Un petit livre dont on a vite fait le tour. Une histoire parfois un peu touchante, quelques belles phrases et voilà tout. Tout le reste, heureusement ce n'est pas grand chose, m'a semblé un ensemble de platitudes prévisibles et plutôt mal écrites. Dommage...
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Plus qu'une longue nouvelle, l'auteur nous livre un conte moraliste. Au cours de ma lecture, j'ai été souvent agacée par les non-dits alors que l'ouvrage est vanté pour ses fonctions du dialogue dans le récit.
Au-delà de la fable écrite, il faut je pense, faire vivre l'histoire en théâtre. C'est d'ailleurs la fonction première de ce récit, écrit au départ pour l'acteur Kremer. Ces fameux non-dits que j'ai ressentis à travers les dialogues, dans le livre, trouveraient, à n'en pas douter, toute leur signification dans le jeu d'acteur.
Bref, je ne suis convaincue ni pour une lecture plaisir, ni pour une étude en classe.
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Momo va régulièrement dans l'épicerie de Monsieur Ibrahim, tant pour faire les courses que pour lui voler des choses. Un jour, ils vont commencer à discuter et de cette simple conversation va naître une incroyable amitié.

Ce livre très court conte la relation et les échanges des deux personnages principaux. le récit est touchant et intimiste, différents thème sont abordés de manière sobre et intéressante.

Seulement, je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans l'histoire, trop courte, pas assez développée. J'ai à peine eu le temps de m'attacher aux personnages que l'histoire était terminée.

C'est donc un beau petit livre, mais pas assez abouti pour en faire un coup de coeur. Dommage car ce récit avait un énorme potentiel.
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Moïse, que tout le monde appelle « Momo », a 11 ans. Sa mère ayant quitté le domicile conjugal, il vit seul avec son père, un homme triste qui lui rappelle sans cesse, en forme de reproche, la perfection de son frère aîné Popol, avec qui sa femme est partie. Jusqu'au jour où deux événements font basculer sa vie : la découverte des prostituées et la rencontre avec Monsieur Ibrahim, l'épicier du coin.

J'ai choisi ce livre car j'en avais beaucoup entendu parler. J'avais déjà lu du même auteur « Oscar et la dame rose » et j'avais vraiment beaucoup aimé ce livre, sensible, pudique, touchant et nous permettant de réfléchir sur le sens de la vie. « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » m'a vraiment déçue.

La trame de l'histoire est plutôt classique et sans grande inventivité : un pré-adolescent dont la vie est tissée de souffrances rencontre un homme (qui revêt la figure d'un sage, d'un mentor) qui modifie radicalement sa vie, le faisant accéder à la sagesse. L'auteur a-t-il voulu écrire un récit initiatique ? Les propos se veulent simples : ils m'apparaissent parfois simplistes, voire mièvres, tendant vers une caricature des personnages et de leurs sentiments. Ils sont dépeints de manière plutôt manichéenne (le sage qui éclaire le néophyte en errance, le père résolument mauvais, la mère et son parcours de rédemption). Certaines situations sont peu crédibles.

Deux points m'ont paru cependant intéressants : tout d'abord, le livre regorge d'humour ; ensuite, le lecteur ressent une grande tendresse entre Monsieur Ibrahim et Momo (même si cette tendresse peut basculer vers de la mièvrerie). Les deux personnages, même s'ils me semblent dépeints de manière trop caricaturale, sont attachants.

Une note à la fin du livre donne un éclairage à l'ensemble : « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est le deuxième volet d'un ensemble intitulé par Eric-Emmanuel Schmitt Trilogie de l'Invisible. le premier volet, Milarepa, est consacré au bouddhisme et le troisième, à paraître, Dernière nuit sur la terre, au christianisme ». François Dupeyron a tourné un film à partir de ce roman. L'acteur principal est Omar Sharif.

Je n'ai pas vraiment accroché à la lecture de ce court roman (moins de 100 pages). Je n'ai pas envie de lire les deux autres volets de cette trilogie.
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Ce livre est simple mais je n'ai pas accroché. L'histoire est belle mais le dénouement simpliste. Je ne trouve pas dans cet ouvrage la leçon de vie qu'on veut bien nous laisser penser.
Néanmoins, l'écriture est fluide.
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On pense à Romain Gary mais c'est un peu moins bon...
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J'abordais cette lecture avec enthousiasme, constatant l'entrain avec lequel certains en ont fait l'éloge, et mon intérêt pour le soufisme me prédisposant d'une certaine manière à apprécier le personnage de Monsieur Ibrahim. Je suis extrêmement déçue.
J'ai lu ce livre il y a deux mois maintenant, et j'ai failli écrire une critique à chaud pour exprimer mon indignation, mais je me suis dit qu'il était plus sage d'attendre : qui sait ? Peut-être cette lecture allait-elle faire son chemin et allais-je me rendre compte que j'avais tort et découvrir des richesses insoupçonnées de moi dans cette histoire ?
Eh bien, deux mois plus tard, ma position reste la même : je suis toujours aussi indignée.
Ce n'est pas le sentimentalisme et le côté « fleur bleue » critiqués par quelques lecteurs qui me dérangent, c'est plutôt le contraste qu'il existe entre ce côté fleur bleue et le manque de compassion, voire la réification de quasiment tous les personnages excepté les deux principaux (Momo et Monsieur Ibrahim), contraste qui s'apparente grandement à de l'hypocrisie à mes yeux. En effet, comment espérer être crédible et émouvoir en racontant l'histoire de ce petit garçon, si tous les autres personnages sont méprisés, inutiles, fades et abrutis ? Les jeunes prostituées pourtant sans doute en grande détresse, ne sont que des potiches utilisées pour permettre à un môme d'avoir une « première expérience » : elles sont manifestement indignes d'intérêt de la part de l'auteur et du lecteur – leur histoire m'aurait pourtant potentiellement plus intéressée que le récit farfelu que j'ai eu à la place. D'ailleurs, Monsieur Ibrahim, censé être un exemple de sagesse, n'hésite pas à inciter Momo à leur « rendre visite », pour dire les choses d'une façon euphémistique – quelle belle leçon d'humanité et d'altruisme.
Idem, les parents biologiques de Momo sont de gros lâches qui abandonnent leur fils, non, pas plus de nuances ou d'exploration du personnage de ce pauvre avocat qui devait avoir une vie bien misérable (mais on ne saura pas laquelle).
N'oublions pas que toute l'administration française devait être en vacances à ce moment-là, qu'un petit ado de onze ans conduit des milliers de kilomètres sans que personne ne s'en aperçoive, passe des frontières sans aucun problème (avait-il fait faire un passeport celui-là ?), l'école s'était vraisemblablement évaporée, d'ailleurs, si je me souviens bien, Momo n'avait aucun copain ni professeur qui aurait voulu prendre de ses nouvelles… Bref, en somme, je n'ai pas apprécié le côté très caricatural et le manque flagrant de profondeur chez les personnages, ni toutes ces invraisemblances (il y a beaucoup d'autres exemples qui m'ont frappée à la lecture et que j'ai oubliés aujourd'hui), mais après tout, peut-être est-ce une question de point de vue, et peut-être qu'il faut déceler dans ce qui m'apparait comme de la superficialité quelque chose que je n'ai pas vu, ou à quoi je ne suis pas réceptive, mais qui parle à certains. Je suis ravie de savoir que ce livre a pu aider et émouvoir quelques personnes, même si mon point de vue reste le même.

Il s'agit du premier livre d'Eric-Emmanuel Schmitt que je lis, espérons que je sois plus sensible à de prochaines lectures.
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