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sur 4101 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'abordais cette lecture avec enthousiasme, constatant l'entrain avec lequel certains en ont fait l'éloge, et mon intérêt pour le soufisme me prédisposant d'une certaine manière à apprécier le personnage de Monsieur Ibrahim. Je suis extrêmement déçue.
J'ai lu ce livre il y a deux mois maintenant, et j'ai failli écrire une critique à chaud pour exprimer mon indignation, mais je me suis dit qu'il était plus sage d'attendre : qui sait ? Peut-être cette lecture allait-elle faire son chemin et allais-je me rendre compte que j'avais tort et découvrir des richesses insoupçonnées de moi dans cette histoire ?
Eh bien, deux mois plus tard, ma position reste la même : je suis toujours aussi indignée.
Ce n'est pas le sentimentalisme et le côté « fleur bleue » critiqués par quelques lecteurs qui me dérangent, c'est plutôt le contraste qu'il existe entre ce côté fleur bleue et le manque de compassion, voire la réification de quasiment tous les personnages excepté les deux principaux (Momo et Monsieur Ibrahim), contraste qui s'apparente grandement à de l'hypocrisie à mes yeux. En effet, comment espérer être crédible et émouvoir en racontant l'histoire de ce petit garçon, si tous les autres personnages sont méprisés, inutiles, fades et abrutis ? Les jeunes prostituées pourtant sans doute en grande détresse, ne sont que des potiches utilisées pour permettre à un môme d'avoir une « première expérience » : elles sont manifestement indignes d'intérêt de la part de l'auteur et du lecteur – leur histoire m'aurait pourtant potentiellement plus intéressée que le récit farfelu que j'ai eu à la place. D'ailleurs, Monsieur Ibrahim, censé être un exemple de sagesse, n'hésite pas à inciter Momo à leur « rendre visite », pour dire les choses d'une façon euphémistique – quelle belle leçon d'humanité et d'altruisme.
Idem, les parents biologiques de Momo sont de gros lâches qui abandonnent leur fils, non, pas plus de nuances ou d'exploration du personnage de ce pauvre avocat qui devait avoir une vie bien misérable (mais on ne saura pas laquelle).
N'oublions pas que toute l'administration française devait être en vacances à ce moment-là, qu'un petit ado de onze ans conduit des milliers de kilomètres sans que personne ne s'en aperçoive, passe des frontières sans aucun problème (avait-il fait faire un passeport celui-là ?), l'école s'était vraisemblablement évaporée, d'ailleurs, si je me souviens bien, Momo n'avait aucun copain ni professeur qui aurait voulu prendre de ses nouvelles… Bref, en somme, je n'ai pas apprécié le côté très caricatural et le manque flagrant de profondeur chez les personnages, ni toutes ces invraisemblances (il y a beaucoup d'autres exemples qui m'ont frappée à la lecture et que j'ai oubliés aujourd'hui), mais après tout, peut-être est-ce une question de point de vue, et peut-être qu'il faut déceler dans ce qui m'apparait comme de la superficialité quelque chose que je n'ai pas vu, ou à quoi je ne suis pas réceptive, mais qui parle à certains. Je suis ravie de savoir que ce livre a pu aider et émouvoir quelques personnes, même si mon point de vue reste le même.

Il s'agit du premier livre d'Eric-Emmanuel Schmitt que je lis, espérons que je sois plus sensible à de prochaines lectures.
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Un petit livre dont on a vite fait le tour. Une histoire parfois un peu touchante, quelques belles phrases et voilà tout. Tout le reste, heureusement ce n'est pas grand chose, m'a semblé un ensemble de platitudes prévisibles et plutôt mal écrites. Dommage...
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Moïse alias Momo va faire son apprentissage de la vie entre les putes de la rue bleue et l'arabe du coin, Monsieur Ibrahim. Bien qu'il tienne une épicerie ouverte à tout à l'heure, Monsieur Ibrahim n'est pas arabe, il est musulman.
Le narrateur Momo à 11 ans quand il va se faire dépuceler par une prostituée, ce qui me semble assez improbable, même dans les années 60. Il est malheureux parce que son père avec qui il vit seul ne s'intéresse pas à lui et surtout parce qu'il est méprisant.
Il va donc apprendre à grandir auprès de Monsieur Ibrahim qui est philosophe et devient son ami.
L'épicier musulman va apprendre au garçon juif à sourire mais il oublie de lui apprendre à ne pas aller aux putes (comme si s'était normal). En termes d'apprentissage de l'amour, on fait mieux.
Malgré un joli titre "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" je trouve que le conte d'Éric Emmanuel Schmitt est raté même s'il part d'une bonne intention, écrire sur l'apprentissage du bonheur. le problème est qu'il veut faire de la réalité un conte philosophique et qu'il ne raconte que des invraisemblances. Alors qu'en réalité, il existe des gens très différents qui vivent ensemble. Ici il y a un avocat qui ne se nourrit que de boîtes de conserve, qui laisse son fils adolescent lui faire à manger et l'abandonne sans que quiconque s'en soucie. Je passe les détails sur la religion, le retour de la mère ou encore le voyage en voiture sans permis de conduire... non, je trouve que c'est vraiment niais.


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Un peu trop de bons sentiments.
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Plus qu'une longue nouvelle, l'auteur nous livre un conte moraliste. Au cours de ma lecture, j'ai été souvent agacée par les non-dits alors que l'ouvrage est vanté pour ses fonctions du dialogue dans le récit.
Au-delà de la fable écrite, il faut je pense, faire vivre l'histoire en théâtre. C'est d'ailleurs la fonction première de ce récit, écrit au départ pour l'acteur Kremer. Ces fameux non-dits que j'ai ressentis à travers les dialogues, dans le livre, trouveraient, à n'en pas douter, toute leur signification dans le jeu d'acteur.
Bref, je ne suis convaincue ni pour une lecture plaisir, ni pour une étude en classe.
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J'ai lu ce livre pour lire un Schmitt et parce que j'avais aimé le film avec Omar Sharif. Je suis assez déçu, surtout après avoir lu il y a peu La vie devant soi, où il y a un Momo et des personnages bien plus vivants, dans un Paris populaire.

Schmitt, phénomène de mode? Ecrivain bobo? Un vulgarisateur d'idées, sans doute. Je trouve quand même que ce texte manque singulièrement de profondeur littéraire et philosophique.
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Ce roman se lit très rapidement. Cependant le thème est quelque peu classique et manque d'originalité. Il est facile de deviner la suite de l'intrigue....Cependant il plait beaucoup aux élèves.Mon conseil: lisez le en dilettante!!!!!
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Contrairement à beaucoup de personnes, ce livre n'a pas du tout été un coup de coeur pour moi.
Je n'ai pas compris où l'auteur voulais en venir.
Je suis complètement passer à coté de ce livre.
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Après avoir énormément apprécié d'autres romans et pièces d' E-E Schmitt, j'ai trouvé celui-ci décevant : simpliste, caricatural, sans surprise. Certes, le petit Momo est attachant mais j'ai hâte de retrouver le talent habituel de l'écrivain à décrire des personnalités complexes dans une autre oeuvre...
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Ce livre est simple mais je n'ai pas accroché. L'histoire est belle mais le dénouement simpliste. Je ne trouve pas dans cet ouvrage la leçon de vie qu'on veut bien nous laisser penser.
Néanmoins, l'écriture est fluide.
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