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Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret (Traducteur)
EAN : 9782752605597
377 pages
L'Aube (19/02/2009)
3.62/5   20 notes
Résumé :

En 1306, le château de Douglas est défendu par sir John de Walton, assisté du jeune chevalier Aymer de Valence. Ils sont partisans du roi d'Angleterre, contre les forces commandées par Robert Bruce et sir James Douglas. Une noble et belle Anglaise, Augusta de Berkeley, promet sa fortune et sa main au chevalier qui tiendra le château un an et un jour... "Le vrai délice des romans de Walter Scott vient de ce qui nous y prenons ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L' action du château périlleux ( ou château dangereux, selon les éditions) se déroule pendant la première guerre d'indépendance écossaise , au début du XIV e siècle. le château en question est celui de Douglas, au Sud de l'Ecosse : quand le roman débute, il est tenu par une garnison anglaise fidèle au roi anglais Édouard Ier, tandis que James Douglas, écossais partisan de Robert Bruce futur roi d'Ecosse, tente de reprendre son château et ses terres.

Voilà le contexte du roman, qui restitue donc le climat de ces années qui ont vu les Écossais se battre pour « bouter les Anglais » hors d'Ecosse et regagner leur indépendance. le récit est vu côté anglais et , dans ce paysage de landes brumeuses et de ruines, Walter Scott fait évoluer quelques personnages bien typés : de jeunes chevaliers pleins de vaillance, des fiers patriotes écossais, un vieil archer donneur de leçons, un abbé de monastère un peu sot, une soeur borgne et défigurée...Et puis il y a Bertram, ménestrel anglais, qui fait route vers le fameux château en compagnie de son « fils » Augustin , dont on apprend dès les premières pages que c'est une jeune fille déguisée . Si l'on sait assez vite qui elle est, il va falloir attendre les 3/4 du roman pour comprendre ce qu'elle fait là et pour que l'action s'accélère un peu..
S'il y a des descriptions intéressantes et une certaine ambiance, j'ai trouvé ce roman de chevalerie bien long et pas vraiment palpitant. Il m'a permis de revoir un peu l'histoire de l'Ecosse et des rivalités entre « croix de St André et croix de St Georges » et les codes de la chevalerie mais bon...

Les dernières pages sont toutefois surprenantes et assez émouvantes :

«  Le bienveillant lecteur sait que ces contes sont, suivant toute probabilité , les derniers que l'auteur aura à soumettre au public. Il est maintenant à la veille de visiter des pays étrangers. Un vaisseau de guerre a été désigné par son royal maître pour conduire l'auteur de Waverley dans des climats où il recouvrira peut-être une santé qui lui permettra d'achever ensuite le fil de sa vie [•••] ; il peut lui être permis d'espérer que les facultés de son esprit, telles qu'elles sont, peuvent avoir une date différente de celles de son corps; et qu'il peut encore se présenter devant ses brillans amis, sinon exactement dans son ancien genre de littérature, du moins dans quelque branche qui ne donnera point lieu à la remarque que « Le vieillard trop long-temps est resté sur la scène »
Abbetsford, septembre 1831.
Walter Scott meurt en effet l'année suivante.
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Nous voici plongé au sud de l'Ecosse ... le château dangereux ou le chateau de Douglas est aux mains des anglais. Commence l'histoire : on est au XIV siècle, deux personnages un pélerin et un ménestrel arrivent au château ! Je m'attendais à lire une sorte de conte gothique ... le château hanté, les fantômes sortant de quelques grimoires, Un chevalier sans tête pourquoi pas ! mais pas du tout !! Walter Scott nous raconte la vraie histoire, romancée certes, du moyen-âge où les écossais se battent contre les anglais pour retrouver leur indépendance ... C'est enrichissant mais assez difficile à lire ! Je ne suis rentrée dedans qu'au 3/4 du livre ! Un livre très difficile à conseiller donc, sauf si vous êtes féru de l'histoire de l'Ecosse !
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J'ai adoré ce livre!! Il est super, vraiment haletant. Un château mystique au coeur d'une âpre bataille entre d'honorables chevaliers Écossais et Anglais. de nobles dames bien intrépides, merveilleux!!
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
On a vu deux armées prendre la fuite à ce terrible nom : oui, Douglas mort a gagné des batailles.
John Home.


C’était vers le déclin d’un des premiers jours du printemps. La nature, au milieu même d’une des provinces les plus froides de l’Écosse, sortait du long sommeil de l’hiver. Si la végétation ne se montrait point encore, du moins la température adoucie promettait la fin des rigueurs de la saison. On vit, à quelques milles du château de Douglas, deux voyageurs qui venaient du sud-est. En se montrant à cette période peu avancée de l’année, ils annonçaient suffisamment une vie errante, et cela seul assurait un libre passage même à travers un pays dangereux. Ils semblaient suivre la direction de la rivière qui emprunte son nom au château, et qui parcourt une petite vallée propre à faciliter l’approche de ce fameux édifice féodal. Ce filet d’eau, si petit en comparaison de sa renommée, attirait à lui l’humidité des campagnes d’alentour, et ses bords offraient une route, difficile à la vérité, qui conduisait au village et au château. Les hauts seigneurs à qui ce manoir avait appartenu durant des siècles auraient pu sans doute, s’ils l’avaient voulu, rendre ce chemin plus uni et plus commode. Mais ils ne s’étaient point encore révélés, ces génies qui, plus tard, apprirent au monde entier qu’il vaut mieux faire un circuit autour de la base d’une montagne que de gravir en droite ligne d’un côté et de descendre pareillement de l’autre, sans s’écarter d’un seul pas pour rendre le chemin plus aisé ; moins encore songeait-on à ces merveilles qui sont tout récemment sorties du cerveau de Mac-Adam. Mais à bien dire, pourquoi les anciens Douglas auraient-ils mis ces théories en pratique, quand même ils les eussent connues dans toute leur perfection ? Les machines de transport, munies de roues, si l’on excepte celles du genre le plus grossier et destinées aux plus simples opérations de l’agriculture, étaient absolument inconnues. La femme même la plus délicate n’avait pour toute ressource qu’un cheval, ou, en cas de grave indisposition, une litière. Les hommes se servaient de leurs membres vigoureux ou de robustes chevaux pour se transporter d’un lieu dans un autre ; et les voyageurs, les voyageuses particulièrement, n’éprouvaient pas de petites incommodités par suite de la nature raboteuse du pays. Parfois un torrent grossi leur barrait le passage et les forçait d’attendre que les eaux eussent diminué de violence. Souvent la digue d’une petite rivière était emportée par suite d’une tempête, d’une grande inondation ou de quelque autre convulsion de la nature ; et alors il fallait s’en remettre à sa connaissance des lieux, ou prendre les meilleures informations possibles pour diriger sa route de manière à surmonter ces fâcheux obstacles.
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La vie est épineuse, et la jeunesse est vaine ; et quand on se brouille avec une personne aimée, il semble que la folie se soit emparée du cerveau…… Chacun prononce des mots de profond mépris et insulte le cher frère de son cœur ; mais ils ne retrouvèrent ni l’un ni l’autre un être dans le cœur duquel ils purent épancher leurs peines… Ils restèrent loin l’un de l’autre avec les cicatrices de leurs blessures, comme deux pointes d’un rocher qui s’est fendu : une mer affreuse s’étend entre eux.
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...je ne m’affligerais pas tant pour moi-même que pour l’amant à idées petites et étroites qui pourrait me quitter parce que les charmes passagers que le temps doit tôt ou tard détruire se seraient enfuis avant le jour de notre mariage. Cependant la Providence cache dans ses décrets de quelle manière et jusqu’à quel point des personnes, dont le caractère ne nous est pas pleinement connu, peuvent être affectées par de tels changements.
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De nos jours, on regarde un renard ou un lièvre comme récompensant bien la peine que se sont donnée, pendant tout un jour, quarante ou cinquante chiens, et environ autant d’hommes et de chevaux ; mais les chasses anciennes, lors même qu’elles ne se terminaient pas par une bataille, comme il arrivait souvent, présentaient toujours une bien plus grande importance et un intérêt beaucoup plus vif.
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Je ne dis pas qu’en ce monde l’homme le plus sage, le plus riche ou le plus fort a le droit de tyranniser ses voisins, parce qu’il est le plus faible, le plus ignorant, le plus pauvre ; mais encore, s’il s’engage dans une pareille dispute, il faut qu’il se soumette au cours des choses : or, dans une bataille, ce sera toujours la richesse, la force, la science, qui triompheront.
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Comment un roman qui met en scène les dernières heures de la chevalerie peut-il nous aider à comprendre le triomphe actuel du réalisme politique ? C'est le tour de force réussi par l'homme qui a inventé le roman historique.
« Quentin Durward » de Walter Scott, c'est à lire aux éditions Omnibus.
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