Antoine Sénanque/5
13 notes
Résumé :
"Il faut avoir vécu une grande garde, l'avoir vécue seul, dans un chaos de sirènes, de sonneries, d'éclairs. Seul, dans la caisse de résonance des urgences, le bruit des voitures, des chariots, dans les lumières blessantes des néons et des gyrophares... Lire dans les yeux des malades, comme on lit dans les mains, leur avenir, leur chance pour les douze heures de la nuit. Il faut savoir déchiffrer les destins dans les chairs, les entrailles. Il faut être plus que méd... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Je ne crois pas qu'on puisse apprécier ce roman si l'on n'est pas médecin. Je n'y ai vu qu'une fastidieuse juxtaposition de portraits de praticiens hospitaliers et de récits d'opérations médicales aux termes incompréhensibles qu'aucune intrigue ne relie. C'est donc extrêmement ennuyeux pour le profane et malheureusement j'ai aussi détesté le style heurté, brutal, comportant beaucoup trop de phrases nominales.
Agréable surprise que ce roman, il est vrai qu'étant médecin, j'ai connu ce monde très particulier si bien rendu. La simplicité de l'intrigue peut avoir déplu à certains mais l'important est ailleurs : dans le rendu de cet univers implacable et dans la chute qui nous rend ces médecins si humains et si vulnérables.
après quelques pages j'ai décidé de laisser cette garde à d'autres.
nouvelle déception.
nouvelle déception.
Neurochirurgien un peu par hasard, Pierre traine son être entre salle de dissection et bloc opératoire. La grande garde, c'est la sienne, celle de sa spécialité. Pierre la redoute quand d'autres la courtisent. L'hôpital est un petit monde, les meilleurs ne sont pas forcément les plus reconnus, les plus remerciés. La moindre erreur peut-être dévastatrice [...]
Lien : http://www.lirezvous.com/ant..
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Citations et extraits (1)
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Je ne sens plus le poids de la nuit. Il y a un charme de la grande garde. Une coupe d'amertume qu'elle fait boire, qui guérit la fatigue, mais qui se paie.
J'en ai croisé par dizaines, des confrères parfumés à la nullité. Ils compensent par une manière,une sorte d'aplomb, auquel rien ne résiste, pas même vos doutes ou votre ironie. Ils ont cette puissance de conviction qui vous fait chanceler, vous fait dire que vous les avez finalement mal jugés ...
... Ils ne sont jamais inquiets,ces chers collègues, de rater un diagnostic,car ils en ont très peu en réserve . Leur choix est si limité que l'hésitation est impossible. Ils vivent avec un petit bagage. Une mallette de quelques maladies fréquentes et de formules pour habiller les autres. Celles qui ne s'y trouvent pas précisément .
J'en ai croisé par dizaines, des confrères parfumés à la nullité. Ils compensent par une manière,une sorte d'aplomb, auquel rien ne résiste, pas même vos doutes ou votre ironie. Ils ont cette puissance de conviction qui vous fait chanceler, vous fait dire que vous les avez finalement mal jugés ...
... Ils ne sont jamais inquiets,ces chers collègues, de rater un diagnostic,car ils en ont très peu en réserve . Leur choix est si limité que l'hésitation est impossible. Ils vivent avec un petit bagage. Une mallette de quelques maladies fréquentes et de formules pour habiller les autres. Celles qui ne s'y trouvent pas précisément .
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