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EAN : 9782070656820
272 pages
Gallimard (02/03/2014)
3.1/5   20 notes
Résumé :
A Nissa, la reine Mathilde soumet ses deux prétendants, le Balafré et l'ogre Grandclapier, à une épreuve irréalisable afin de les départager : rapporter une licorne, espèce disparue. Cette quête entraîne l'ogre dans une série d'aventures jusqu'au jour où il rencontre Brasque-le-Noir, un géant barbare. Tout deux décident de s’allier dans un massacre sans pitié de ceux qui croisent leur route.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un grand moment de loufoquerie totale ! C'est Sfar, c'est complètement barré, tordu, au bord du grand n'importe quoi. C'est cru, violent, Rabelaisien aussi.
Mais ce que ce n'est pas ? de la littérature jeunesse. Ce livre est publié chez Gallimard jeunesse... Euh... Je me fais peut-être une mauvaise idée des ados, mais là...je ne vois pas quel ado peut lire ça. Alors, il y en a certainement, il y en a toujours avec du recul et une culture nécessaire. Mais ce n'est pas la grande majorité, loin de là. Et ceux-là y auraient eu accès en collection adulte. Pour moi ce n'est pas un roman jeunesse. Jeune adulte je veux bien, mais pas jeunesse.
C'est pourquoi je mets 3 étoiles. Sinon, par son originalité et son audace, il mériterait 5 étoiles (dans une autre collection...).
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Grandclapier est un ogre.
Oh, non, pas ce genre d'ogres méchants dont la littérature est friande. Lui il est gentil. Il est parti de chez ses parents pour vivre près des hommes, car il a un secret : il est amoureux d'une princesse. D'une reine, même, pour être exact.
Et comme dans toutes les histoires d'amour que l'on écrit, il est impossible à un ogre d'épouser une reine. Il va donc se faire aider pour conquérir le coeur de son aimée.

Il rencontre Brasque le Noir, un barbare banni de son village pour avoir tué un dieu. Tous deux vont faire cause commune, l'ogre par amour, le barbare pour assouvir sa colère.
Malheur à celui qui croisera leur route.

Est-il encore nécessaire de présenter Joann Sfar ? Auteur, scénariste, dessinateur, réalisateur, il sévit dans tous les domaines artistiques liés à la littérature.

Fort de sa première entrée en littérature adulte en 2012 avec le roman L'Eternel, il s'attaque avec Grandclapier à la littérature jeunesse. le roman est un bel objet, écrit gros et illustré pleine page, attirant pour peu qu'on apprécie le style d'illustration de Sfar, et la quatrième de couverture nous promet un roman rabelaisien pour la jeunesse. de quoi allécher son lecteur.

Et si le style de Rabelais est bien présent, on tombe très rapidement dans la parodie et on oublie clairement dès la deuxième page qu'on est dans un roman jeunesse.
L'écriture un peu ampoulée, les titres de chapitres rappelant ceux des romans du XIXème siècle ("Où l'on se rend compte que..."), le vocabulaire volontairement grossier, tout cela prête à sourire, même si la surenchère lasse très vite.
En revanche, on change complètement de registre quand de grossier on tombe dans le vulgaire, quand les descriptions deviennent gore (un hommage à Tarentino ou à Romero ?) et quand les personnages descendent sous la ceinture (sans vêtements), images comprises. Mais là où Sfar veut se montrer grivois, le lecteur averti voit gris.

Et du coup on s'interroge : quel genre de livre est-ce donc ?
Le fond de l'histoire est somme toute assez commun. Un ogre amoureux d'une princesse qu'il veut délivrer et épouser. Un barbare jeté hors de chez lui qui cherche un sens à sa vie et assouvit sa colère sur tout ce qui le contrarie. le genre d'histoire qui pourrait plaire à un enfant de 8 ans.

Mais si on tient compte du vocabulaire et des références évoquées (Rabelais notamment), on vise plutôt un lectorat young adult...
Un oeil sur le site de l'éditeur confirme que le lectorat cible est à partir de 14 ans. Dans ce cas de deux choses l'une.
- Soit l'éditeur a une meilleure (ou plus mauvaise) opinion que moi des ados (on est d'accord, ils ne sont pas en sucre, mais dans ce roman, plusieurs passages sont choquants et sans équivoque, même pour un public plus âgé. Encore une fois, les illustrations ne sont pas en reste...).
- Soit personne n'a pris la peine de lire le texte du point de vue d'un ado chez l'éditeur et il a été publié sous la seule caution du nom de l'auteur. Ce qui serait plus préoccupant.

Bref, un ouvrage qui promet beaucoup mais qui déçoit plus encore. Vulgaire, grossier, décousu, les qualificatifs peuvent se multiplier sans crainte, il y a de la marge. Ma plus grosse interrogation étant de savoir si réellement un ado de 14 ans pourrait lire ce texte et l'apprécier, comme semble le penser l'éditeur.
Pour ma part, c'est peine perdue.
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Surprise de voir que ce livre entre dans la catégorie Littérature jeunesse.
Nombre de situations et de termes sont réservés à minima à de jeunes adultes.
Bien que le style soit agréable, entraînant, ce genre d'histoires, trop « fantaisy », n'est vraiment pas fait pour moi.
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Je le confesse: je n'ai guère lu que quelques pages, mais même avec la meilleure volonté du monde, je n'aurais pas été capable d'aller plus loin... Sérieusement, comment peut-on éditer un truc aussi mal écrit (le facteur "je m'appelle Joann Sfar" est peut-être à prendre en considération dans cette équation)??

Pour vous faire votre propre idée, voici un extrait de la première page:

"Une fois dans l'arrière-pays, il y avait cette vieille qui gardait un bébé. le père et la mère étaient partis on ne sait où. Il y avait des bourrasques. Elle faisait du feu pour le petit emmailloté. Elle lui racontait des histoires qu'il ne comprenait pas puisqu'il ne savait pas encore parler ni marcher ni faire caca sur commande. Elle souhaitait juste qu'il ait chaud et qu'il entende une voix qui lui voulait du bien.
En somme, à cet âge-là, ils sont encore semblables à des petits chats, les humains. Il avait mal au ventre. La vieille se mit à avoir peur. Elle se dit que c'était le yaourt qui ne passait pas. On lui avait confié l'enfant."

Non non, je vous assure, je n'ai rien oublié, ni une phrase, ni un mot, pas même une virgule...

Alors, à toi, l'auteur de livres pour enfants ou pour ados, sache que ton lectorat est, tout comme toi, doté d'une cervelle en état de marche (si si) et parfois même d'un sens critique (dingue!). Merci d'en prendre bonne note!
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Entre Rablais et Tolkien, un joyeux méli-mélo à la Sfar.
Un ogre et un barbare philosophe... Un tendre un peu dur, un dur un peu tendre, une alliance pour se sortir d'une histoire difficile, un amour impossible pour l'un, une vie de famille brisée pour l'autre!
C'est drôle mais je pense que le fait de le destiner aux ados n'est pas forcément un très bon choix, enfin, bilbo le hobbit était à la base une livre jeunesse également!
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critiques presse (3)
BulledEncre
25 mars 2014
Une histoire de monstres, d’humains souvent les deux mélangés. Un refuge à l’horreur sordide du matérialisme morbide de nos sociétés modernes.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
LeJournaldeQuebec
10 février 2014
Après un premier roman, L'Éternel (Albin Michel, sorti en avril 2013, le célèbre auteur de bandes dessinées et cinéaste Joann Sfar publiera Grandclapier (Gallimard), un nouvel opus tiré de l'univers de sa bande dessinée L'Ancien Temps publiée en 2009.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Culturebox
03 février 2014
"Quand François Rabelais rencontre Quentin Tarentino !" voilà comment l'éditeur vend ce nouveau roman de Sfar destiné aux ados.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Alors l'ogre comprit ce qui se passait : la reine avait les deux cuisses de part et d'autre du nez du géant, comme si elle montait à cru le cou d'un diplodocus. Cette position créait des frottements, comme quand on fait du feu en entrechoquant des brindilles.
Et le miel ? Les femmes ogres opéraient leur épilation intime à l'aide de caramel. Les mamies leur en fabriquaient de petites boulettes. On astiquait ça sur les poils, on tirait d'un coup, ça débroussaillait, tout le monde criait et rigolait, après quoi les boulettes, caramel et pelage, faisaient d'excellents chewing-gums qu'on donnait aux mioches.
C'était ainsi chez les ogres. Mais chez la reine, comprit instantanément Grandclapier, chez elle tout est si délicat qu'il faut du miel. Il imagina alors les servantes qui le jour même avaient dû enduire le bas-ventre de Mathilde avec... de la cire d'abeille ? Du miel millefleurs ? De la gelée royale ? Une chose légère et fraîche avant de lui sculpter le maillot en forme de lettre grecque, le caractère cunéiforme qu'on mettrait au fronton d'une assemblée de gens fréquentables : «Que nulle n'entre ici si elle n'est melliflue.»
C'est sans doute ce mot, bien plus que les effluves de miel, qui provoqua l'accident. «Melliflue : qui a le goût du miel.»
L'ogre, qui en avait plein le nez, venait de se représenter, dans un flash, sa large bouche sur la chatte de la reine.
Et d'un coup son cœur s'arrêta.
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