J'adore
Meir Shalev, son style, sa poésie et sa tendresse souvent drôle et ironique.
On est en Israël, Raphaël a 52 ans et fait le récit de sa vie auprès de ce qu'il appelle 'La Grande Femme', c'est à dire sa mère, sa grand-mère, ses deux tantes et sa soeur. Elles sont un chouïa écrasantes (doux euphémisme...), ont des manies bizarres qui te font regarder ta propre famille avec reconnaissance, des personnalités marquées et un grand sens du drame. Bref, elles sont géniales, mais de loin (*regard plein de sollicitude vers le narrateur qui en bave*).
On découvre ce petit monde, son histoire, ses vérités, ses mensonges, ses mythes construits et ressassés, et les odeurs du désert du Néguev.
C'est un très beau livre plein de finesse.