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EAN : 9782756405483
406 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (08/02/2012)
3.55/5   11 notes
Résumé :
Quel extraordinaire destin que celui de Mathilde Kschessinska, prima ballerina assoluta du ballet impérial russe! Elle a à peine dix-sept ans lorsqu'elle rencontre le futur tsar Nicolas II qui lui offre un palais à Saint-Pétersbourg et favorise ostensiblement sa carrière. Mais, malgré leur liaison, il reste éperdument amoureux de celle qu'il connaît depuis l'enfance et qui devient son épouse, la princesse Alix de Hesse-Darmstadt. Dès lors, rejetée, Mathilde s'étourd... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Elle s'appelait Mathilde Kschessinska, première danseuse du ballet impérial russe. Elle a dix-sept ans lorsqu'elle rencontre, en 1890, le futur tsar Nicolas II et devient sa maîtresse, ce qui lui vaut un avancement rapide dans sa carrière et un palais à Saint-Petersburg. Leur liaison va durer, de manière plus ou moins épisodique, malgré le mariage de Nicolas avec la princesse allemande Alix de Hesse-Darmstadt.
Mathilde va vivre ensuite une vie bien mouvementée, entre les liaisons avec les archiducs et va devoir fuir la Révolution bochévique pour s'installer à Paris.

Un beau roman historique, basée sur des faits réels, la danseuse Mathilde Kschessinska a réellement existé et a donné un fils au tsar, ce qui lui a valu de figurer dans les généalogies des royautés européennes. La maîtresse du dernier tsar.

Un roman aux nombreux épisodes historiques avec les moments forts comme les soulèvements de l'année 1905 et la terrible guerre civile qui a suivi la Révolution.
Enfin une belle plongée dans l'univers de la danse, l'ouvrage étant écrit par une ancienne danseuse Adrienne Sharp formée à la prestigieuse compagnie de ballet Harkness, à New York.
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Mathilde Kschessinska va mourir centenaire en 1971. Lors de sa très longue vie, elle va être, avec la Pavlova, la danseuse étoile phare du théâtre Mariinsky, la prestigieuse salle de Saint-Pétersbourg et la maîtresse de deux grands-ducs et surtout celle du dernier tsar de toutes les Russies, Nicolas II, dont elle avait avoir un fils, Vladimir.

Ambitieuse, cette fille d'un danseur étoile, va tout faire pour mettre, celui qui n'est encore que tsarévitch, dans son lit. Maîtresse officielle, elle se fait offrir un magnifique hôtel particulier, se voit déjà impératrice mais c'est sans compter l'amour fou que voue le futur Nicolas II à la princesse allemande Alix de Hesse-Darmstadt, qu'il finira par épouser après la mort prématurée de son père le tsar Alexandre III, opposé à cette union.

Dès lors, rejetée par Nicolas, Mathilde multiplie les amants, archiducs et aristocrates, les trahissant tour à tour et espérant toujours le retour de son bien-aimé, un retour qui viendra après la naissance de Tatiana, car le Tsar est sans doute excédé de n'avoir que des filles et de voir que l'impératrice s'entoure de charlatans.

A travers cette histoire vraie racontée par la ballerine elle-même dans ses mémoires parus dans les années 60, Adrienne Sharp, danseuse formée à la prestigieuse compagnie de ballet Harkness de New York, fait renaitre le Saint-Pétersbourg de la fin du 19è et du début du 20è sous le règne de Nicolas II.

Grâce à Mathilde Kschessinska, on découvre le faste de la cour, les répétitions du ballet, la révolution bolchévique et l'abdication de Nicolas II.

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Quel beau destin ! Basée sur des faits réels, ce roman relate autant l'histoire de la 1ere ballerine du ballet russe que le faste de la cour impérial des Romanov jusqu'en 1917.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je sais que je rêve d'une Russie disparue, une Russie qui n'existe plus sur la carte et pas encore dans l'espace, comme l'écrivait la poétesse moscovite Marina Tsvetaïeva. Exilée à Paris elle , comme moi, perdu à la fois son pays et son public après la Révolution.
La dernière fois que je la vis, ce fut aux obsèques du prince Volkonski en 1938, à l'église orthodoxe de la rue François-Gérard.

Elle s'était ralliée au gouvernement provisoire aui avait déposé le tsar et aucun monarchiste à Paris ne lui pardonnait.
Par la suite elle retourna avec sa famille à Moscou, comme ceux d'entre nous dont la nostalgie l'emportait sur la peur et la méfiance d'une Russie communiste.
Prokoviev et Gorki en étaient.
Aux artistes qu'il aimait, Staline offrait appartements, datchas et récompenses: le prix Staline!
Mais Tsvetaïeva y vécut en paria car on lui reprochait sa fidélité à l'ancien régime et au gouvernement provisoire qui l'avait brièvement remplacé.
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Ici à Paris, les prêtres orthodoxes refusent d'accéder à mon désir de contacter mes morts par le biais d'un médium. Or j'en ai tant! L'Eglise n'a jamais approuvé ces séances qui étaient pourtant fort à la mode à Saint-Pétersbourg, sous le règne de Nicolas.
Les tables tournaient, les esprits frappaient aux murs et déréglaient les pendules. L'impératrice douairière avait coutume d'ouvrir sa bible au hasard et de prendre comme une prophétie les mots qui surgissaient.
En somme, les nobles n'étaient pas si différents des paysans avec leurs domovoï, ces facétieux esprits du foyer pour lesquels ils étendaient des crêpes sur les rebords des fenêtres pendant le Carnaval.
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Un mot peut-être sur Saint-Pétersbourg, que ceux d'entre nous qui ont eu la chance d'y vivre appelaient tout simplement "Peter".
La ville se compose d'une poignée d'îles divisées par des canaux et des rivières, toutes face au golfe de Finlande. Plus d'une douzaine de ponts relient ses secteurs disparates - l'île de l'Amirauté avec ses palais et ses théâtres, l'île aux Lièvres dominée par la forteresse Pierre-et-Paul, l'île Vassilievski où se trouvent le quartier allemand et la bourse; l'île Petersbourg avec ses maisons en bois et plus tard ses manoirs Art Nouveau, le côté Vyborg avec ses baraques militaires remplacées ensuite par des usines.

En 1611 ce n'était qu'une simple forteresse suédoise - Nyenskans , ce qui signifie "forteresse sur la Neva" mais ce fut Pierre le Grand qui en 1703, décida de bâtir une capitale sur ce site.

Ici une ville nouvelle sera fondée
Ici nous respecterons la Nature
Nous ouvrirons une fenêtre sur l'Occident.

Ces vers sont de Pouchkine, extraits du Cavalier de bronze que je possède.
Ni orientale, ni occidentale mais un mélange des deux.
Quand je rêve de Peter, je rêve de lumière.
Oui la ville est occidentale par sa conception mais orientale par ses couleurs rouge brique, jaune moutarde, vert lime, bleu Majorelle...
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Ce fut Pouchkine qui, dans les années 1830, nous donna notre langue. Mais en 1890, le ballet russe était encore dominé par les Européens: danseurs italiens, maîtres de ballet français comme Didelot, Perrot, Saint-Léon et Petipa.
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