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Pierre Singer (Autre)
EAN : 9782234017290
Stock (30/11/-1)
3.98/5   43 notes
Résumé :
Lorsque Joan Paget -apprend qu'elle est seule héritière de la fortune de Douglas Macfadden, elle manifeste aussitôt son désir de faire creuser un puits dans un petit village de Malaisie A Strachan, l'homme de loi chargé de ses intérêts, qui s'étonne d'une telle résolution, elle raconte alors un des épisodes les plus douloureux de sa vie.
Condamnée par l'envahisseur japonais à de longues marches forcées à travers la jungle, Joan a trouvé refuge à Kuala Telang,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre dans une édition aussi ancienne. En effet, c'est grâce à une vieille édition du Livre de Poche datant de 1962 que j'ai enfin pu lire cette histoire. Car oui, cela faisait un bon moment que je cherchais ce livre qui n'est plus édité depuis belle lurette.
Et je ne regrette pas mon attente, car je ressors enchantée de cette lecture.
Noel Strachan est un avocat chargé de régler une succession juste quelques années après la fin de la deuxième guerre mondiale.
Le testament laissé par son client qui vient de décéder lui laisse suffisamment d'éléments pour retrouver la seule héritière de ce vieil écossais. Il s'agit d'une petite nièce de ce dernier, Joan Paget. La jeune femme va se dévoiler petit à petit à l'homme de loi. Elle manifeste assez rapidement le désir de faire creuser un puits dans un petit village de Malaisie grâce à son héritage . Quand elle va expliquer ce qui se cache derrière ses motivations, en lien avec l'invasion japonaise dans cette partie de l'Asie et ce qu'elle a vécu là-bas, j'ai complètement été subjuguée par cette histoire.
A partir de ce moment-là, je n'ai pas pu lâcher le livre, car je voulais suivre les aventures et l'histoire de Joan. Elle repartira en Malaisie, mais son périple ne s'arrêtera pas là-bas. Elle ira bien plus loin, jusqu'aux fins fonds de l'Australie, lancée dans une quête qui lui permettra de se révéler.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt cette partie qui permet de mesurer la croissance de ce pays qui offrait à cette époque énormément de possibilités aux personnes motivées et animées de la volonté d'avancer dans l'intérêt de tout le monde.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, avec un auteur qui possède une belle plume, fluide, et terriblement addictive.
Une très belle lecture.



Challenge BBC
Challenge Pavés 2021
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Noël Strachan, un avoué vient établir le testament d'un vieil homme. Quelques années plus tard, le vieux Macfadden meurt. Noël recherche son héritier...
Impossible de tout raconter parce que tout se déroule doucement, on découvre les personnages petit à petit : la douce Joan qui a fait partie pendant la seconde guerre mondiale d'un groupe de femmes faites prisonnières en Birmanie et l'imprudent Joe qui n'hésite pas voler des provisions pour ces dames...
C'est de là que découle toute l'histoire. Ce n'est pas une histoire extraordinaire mais une partie est tirée d'une histoire véridique qui s'est véritablement déroulée à Sumatra.
C'est un livre où il faut prendre son temps, un livre tranquille. J'ai suivi avec intérêt mais aussi tristesse le périple des femmes anglaises dans la nature malaise. J'ai beaucoup aimé aussi la partie sur l'Australie qui m'a permis de découvrir ces villes du "milieu". Il y a des passages que j'ai trouvé un peu long mais ce livre a le mérite de ne pas se précipiter. Il m'a aussi permis de découvrir l'intolérance envers certains êtres humains. J'ai été surprise en lisant certaines phrases mais il faut savoir que ce livre a été écrit en 1950 et la situation d'alors n'était pas envieuse pour certains.
Tout le long du livre, j'avais à l'esprit le titre anglais A town like Alice, et je me demandais à quel moment, je le reconnais entre les lignes. Il intervient assez tard mais est tout à fait justifié. Pas facile de résumer ce livre mais il vaut le détour !
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Jean Paget est une jeune femme très simple qui après la 2ème guerre mondiale touche un héritage assez conséquent d'un vieil oncle dont l'argent doit être géré par un notaire. C'est par ce dernier que nous apprenons l'histoire de Jean.

Pendant la guerre, elle était en Malaisie et avec un groupe de femmes et d'enfants britanniques, prisonnière des japonnais, elle devait marcher à travers le pays pendant des mois et des années faute de camps de prisonnières. Au cours de cette expérience terrible, Jean rencontre un prisonnier australien avec lequel elle se lie d'amitié jusqu'à ce qu'elle le croit mort, torturé par les japonnais pour avoir tenté d'aider ces femmes.

De retour en Angleterre, après avoir appris qu'elle avait de l'argent, elle décide de retourner en Malaisie pour faire construire un puits dans le village qui l'avait accueillie pendant la guerre. Là elle apprend que Joe Harman n'est pas mort et elle décide de le retrouver en Australie.

Là-bas, c'est une nouvelle aventure qui l'attend car elle se trouve dans l'"outback" australien où il n'y a rien d'autre que d'immenses fermes de bétail, une poignée d'habitants et une vie très rustique. Jean, avec son argent, son esprit d'entreprise et sa force de caractère peu commune décide de faire en sorte de faire naître une vraie ville de ce désert.

Ce roman des années 50 a vieilli, c'est vrai, notamment dans la manière dont son traitées les femmes (Jean, n'a pas le droit de toucher entièrement son héritage avant d'avoir 35 ans car elle n'était pas mariée et son argent doit être géré par quelqu'un d'autre), ou le racisme ordinaire très colonialiste avec lequel les malaisiens et les aborigènes sont évoqués.

Mais c'est malgré tout une page d'histoire très intéressante sur la guerre en Asie et sur le développement de l'Australie, sorte de Far West à construire complètement. C'est vraiment un roman d'aventure.

C'est aussi le portrait d'une femme indépendante et moderne qui sait ce qu'elle veut et se donne les moyens de changer les choses... Un livre féministe en quelque sorte!


Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Jean Paget a 27 ans quand elle hérite une fortune d'un parent éloigné. Ce dernier exprime dans son testament le souhait que l'argent soit confié à l'avocat Noel Strachan jusqu'à la trente-cinquième année de la jeune femme. Jean lui raconte son histoire et c'est une autre histoire qui commence...

C'est amusant parfois comme un livre peut être cucul ! Ecrit pourtant par un homme, ce roman porte un style très efféminé à la sauce canado-britannique des fifties (normal en même temps vu l'année de publication).
Le récit se scinde en quatre parties : la première narre les interminables péripéties de Jean en Malaisie. 80 pages où le retournement de situation et l'action sont des procédés stylistiques que Shute ignore. L'auteur persiste à mener les "prisonnières sans camp" des Japonais lors de la Deuxième Guerre mondiale d'un bout à l'autre du pays, sans jamais s'arrêter, comme s'il se complaisait de la souffrance de ses personnages.
La deuxième partie enchaîne sur Paget qui retourne en Malaisie après la guerre pour offrir, grâce à son nouvel héritage, un puits aux habitants d'un village cher à son coeur. Là elle découvre que l'Australien qui s'est sacrifié pour elle des années auparavant n'est en fait pas mort et elle se lance à sa poursuite au pays des kangourous afin... de le remercier (oui, vous avez bien lu).
La troisième partie atteint le summum de la soupe à l'eau de rose quand nous apprenons que Joe est parti en parallèle en Angleterre chercher la belle. C'est-y pas meuuugnon ? Là il nous faut encore un nombre incalculable de pages avant que les deux se retrouvent en Australie où ils vont passer des jours idylliques sur une île et se déclarer leur flamme commune en moins de deux secondes top chrono alors que ça fait 6 ans qu'ils ne se sont pas vus et avaient à peine échangé trois conversations.
Et là, la dernière partie, dans laquelle nous découvrons que nous avons lu ce livre pour voir que Jean a fondé une ville aussi bien qu'Alice Springs (ne me remerciez pas pour le spoiler, je vous ai évité l'équivalent de la Petite Maison version Queensland), que le titre du livre est en fait nul vu le récit et (fait tout de même nom négligeable) que le ridicule littéraire ne tue pas un lecteur (c'est toujours bon à savoir).
Cucul, gnangnan, cliché, je ne sais plus, je n'ai plus de mots. Ah si : next !
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Un roman remarquable.

Le narrateur est Noël Strachan, un avoué londonien qui, aux lendemains de 40-45, doit reprendre le testament d'un client décédé, trouver son héritier et l'informer de cet héritage. il s'agit d'une héritière, Joan Paget, célibataire, travaillant comme employée dans une fabrique de sacs et chaussures. Elle hérite donc d'un grand-oncle, mais le testament fait l'objet d'un fideiscommis très strict. Noël Strachan pourra lui verser de l'argent, mais par petites sommes, et jusqu'à ce qu'elle soit plus que majeure. Joan Paget va donc raconter sa vie à Noël Strachan qui va s'attacher à elle comme à ses propres enfants (et peut être un peu plus...) les parents de Joan Paget sont morts, son frère aussi, pendant la guerre et il ne lui reste personne.

La première chose qu'elle fait est de repartir en Malaisie, afin de construire un puits et un lavoir pour les femmes du village où elle a passé les derniers mois de la guerre après d'horribles épreuves.

Remarquable, aussi bien dans sa première partie, où l'on suit une petite troupe de femmes prisonnières des Japonais, en Malaisie, pendant la guerre 40-45,

Que dans la deuxième partie qui relate la construction et l'extension d'une petite ville du Queensland. Où il n'y a rien, à part des baraques en tôle ondulée, une fontaine chaude, une baignoire et des mouches. C'est là que vit l'Australien que Joan a rencontré en Malaisie et qui s'est laissé torturer par un général Japonais pour avoir volé des poulets (afin de nourrir la petite troupe de prisonnières.)

L'héroïne, Joan Paget, va, à la faveur de son héritage, en faire une "ville du tonnerre", une ville semblable à Alice Springs.
(Le titre original du roman est A town like Alice.)

Le périple des femmes anglaises est inspiré d'un fait historique mais qui s'est déroulé à Sumatra.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il paraissait avoir l'opinion bien ancrée que les femmes étaient toutes de candides créatures, incapables de gérer une fortune, elles étaient, selon lui, irréfléchies, et à la merci du premier aventurier venu.
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Elle retournait dans sa patrie, chez ses compatriotes, mais elle laissait derrière elle trois années de sa vie, ce qui ne se fait jamais sans douleur.
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Elle voulut prier, mais la religion n'était pas son fort, et elle ne savait pas comment donner forme à son émotion dans une prière.
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Il faut se raidir devant le malheur et faire table rase. A quoi bon continuer à vivre au milieu des cendres d'un bonheur défunt ?
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- Je n'ai fait que ce qu'aurait fait n'importe qui.
- Peut-être bien . Mais ce qui compte, c'est que vous l'avez fait.
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