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3,83

sur 3163 notes
Une jolie découverte lue vraiment par hasard.
Un livre pour les amoureux de lecture qui ne peuvent imaginer leur vie sans elle.
Et un auteur chinois qui donne envie de (re)découvrir nos classiques ...
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On plonge dans l'ambiance de la Chine à l'époque de la "révolution culturelle" où les étudiants sont envoyés en rééducation au fond des campagnes afin de se frotter au travail physique. L'histoire nous raconte l'idylle naissante d'un des étudiants avec une petite tailleuse sans instruction, ainsi que la découverte d'une valise remplie de "livres interdits" par le régime et, parmi eux, une oeuvre De Balzac...
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Le livre Balzac et la Petite Tailleuse chinoise est époustouflant, je l'ai adoré! Moi qui préfère largement les romans policiers ou d'aventures, ce livre m'a beaucoup plu, il sort totalement de mes livres habituels. Cette histoire ce passe en 1970, lors de la révolution culturelle de Chine. Deux jeunes garçons âgées d'à peine 17 ans, le narrateur et son ami Luo sont exilés dans un village de montagne pour y être rééduqués et pour travailler dans des mines car ils faisaient partis des intellectuels, et étaient eux et leurs familles les ennemis de la révolution.
Les personnages sont tout les deux différents, et ont différentes passions. le narrateur est très timide, et réservé, il joue à certains instruments pour penser à autre chose alors que Luo est beaucoup moins réservé et timide. Lorsqu'ils partent tout les deux dans la montagne chez un couturier, ils y découvrent la petite Tailleuse chinoise, ils tombent tout les deux immédiatement amoureux.
Luo et le narrateur s'évadent aussi dans des livres interdits, très dangereux en Chine trouver chez un rééduqué,, ils voient la vie différemment surtout grâce au livre De Balzac. Grâce à ce livre, la petite Tailleuse chinoise va littéralement changer, elle va devenir une toute autre femme qui va avoir beaucoup plus confiance en elle, et qui ce prendra en main.
Je le recommande!
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J'ai aimé accomplir cette lecture et m'imaginer dans la peau des deux héros. Ils sont drôles et différents. Ils subissent les horreurs du régime de leur pays qui les a envoyés tout jeunes déjà en camp de rééducation. Il a été sans doute courageux que de décrire ces conditions de vie, de survie plutôt. La lumière vient de la littérature, des livres. Un bel hommage rendu à nos plus grands écrivains mais aussi à l'amour et à la nature qui est ici décrite comme un vrai personnage du roman.
Magnifique. Mais si triste.
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Ce livre m'a été proposé par un libraire dans ma quête des "classiques du monde". À une autre époque et dans un autre monde (un poil plus dictatorial), les découvertes littéraires interdites font l'effet de révélations pour le narrateur. Elles interviennent alors que son ami et lui se voient "exilés" dans leur propre pays, en campagne, pour une rééducation en bonne et due forme. Contexte déjà incroyablement romanesque (et pourtant réel), s'ajoutent à cela les affres sentimentales de l'adolescence : le cadre est posé.
Dai Sijie offre une splendide composition, s'approchant de l'oeuvre picturale par son traitement des personnages et des impressions. S'il a obtenu le prix Relay du roman d'évasion en 2000, c'est pour une bonne raison.
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En Chine, au début des années 1970.
Deux jeunes lycéens sont envoyés dans la montagne pour faire leur rééducation dans le cadre de la Révolution culturelle. Ils vont faire la connaissance d'une très belle jeune fille qu'ils vont éduquer grâce à des livres interdits trouvés dans une valise, tels que des romans De Balzac ou Dumas.
Le résultat les laissera pantois.
Joli conte bien que trop lisse, n'abordant qu'avec superficie et facétie les violences et le mépris endurés par ces jeunes hommes qui n'ont pour crime que celui d'être érudits.
Ce roman fait l'apologie de la culture mais sans snobisme, la fin montrant aux dépends des héros le pouvoir de l'émancipation de la connaissance.
S'il va à l'essentiel et peut être lu dans tous les contextes, je regrette que la page d'Histoire n'ait pas été plus approfondie.
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Province du Sichuan, montagnes dans les brumes et vallons assoupis de la rosée matinale.

Passions et découvertes, regards de l'autre et monde d'ailleurs se modèlent sur un nouvel univers.

D'un ouvrage, de nouvelles pages s'offrent un regard neuf, un regard d'étonnement et de délicatesse.

Délicatesse d'une petite tailleuse noyée dans une région de vallées et de montagnes.

Pages à suivre et découvrir le long de ces vallons avec parcimonie et sensibilité.
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Étant un grand admirateur de la culture asiatique et appréciant généralement sa littérature, j'aime lire et découvrir de temps en temps un auteur de cette dernière. C'est pourquoi je me suis lancé dans ce roman dont la couverture m'a fortement intrigué et plu.

Ce roman est assez particulier à cause de son histoire qui ne détient pas forcément de but et d'aboutissement précis. L'auteur nous conte avec détail la vie de deux jeunes ‘rééduqués' et nous plonge dans un pan historique de la Chine impériale où le communisme règne sous les ordres de Mao et où les premiers goulags sont nés. Dans ces années toute forme d'intelligence et fortement prohibée et seule le travail conditionne les habitants de cette péninsule.
Cette partie historique, bien qu'elle m'ait plu, est abordée de manière trop succincte pour permettre au lecteur de se rendre réellement compte de l'aspect barbare de cette pratique et des conséquences physiques et morales qu'elle pouvait engendrer sur les individus victimes de cette ‘rééducation'. J'ai aussi regretté que l'auteur ne prenne pas la peine de nous expliquer avec plus précisions en quoi consistait cette dernière et ni pourquoi elle avait été mise en place. J'ai du moi même élaborer quelques recherches pour me documenter à ce sujet et en apprendre d'avantage.

De plus, même si j'ai fortement apprécié les personnages qui se sont révélés touchants et courageux, le triangle amoureux qu'ils formeront avec ‘la Petite Tailleuse chinoise' et que l'auteure dépeindra tout au long de l'histoire m'a souvent ennuyé. Malgré le fait qu'ils vivront quelques moments douloureux, j'ai surtout apprécié les moments où ils découvraient, en secret, les joies de la littérature occidentale tel que Balzac. En effet ils vivront au travers de ces différents récits de véritables échappatoires à leur triste vie de condamnés. de plus ces lectures permettront à chacun et surtout à ‘la Petite Tailleuse chinoise' d'évoluer secrètement et de se détacher de leurs conditionnements afin de laisser parler leur libre arbitre.

La plume de Dai Sijie est à l'image du récit et se révèle touchante, fluide et extrêmement délicate. Même si je n'ai pas été transporté par le contexte du scénario j'ai aimé découvrir ce qu'avait réservé l'auteur à nos héros et même si je n'ai pas forcément trouvé de fil conducteur à son aventure, j'ai aimé la lire et y découvrir l'environnement montagnard où évoluent nos héros. Il est clair que les nombreuses descriptions que l'auteur nous réserve sont parfaitement bien écrites et détaillées. J'ai même eu l'impression à certain de moment de lire une sorte de poésie, non pas en proses mais en paragraphes.
L'unique chose m'ayant souvent déstabilisé au cours de cette lecture est qu'à aucun moment nous ne connaissons le prénom du narrateur, si bien que je ne sais pas si j'ai lu une fiction ou une sorte d'autobiographie de Dai victime, lui aussi, de cette ‘rééducation'.

Pour conclure, et malgré le manque d'intérêt de ma part pour l'histoire de son roman, l'auteur est parvenu à me garder en éveil à l'aide d'une plume très touchante et délicate me faisant parfois l'écho d'une poésie funèbre et encourageante à la fois.
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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C'est en 1971 que le fils d'un pneumologue le narrateur et son copain Luo le fils d'un dentiste qui fut l'objet d'une dénonciation publique, sont envoyés dans la montagne pour y être rééduqués. Ce mot à lui seul me fait frémir car rééduquer m'évoque l'arrêt, le tribunal, les sévices et le jugement. Malgré leurs durs travaux, le narrateur qui est musicien, joue du violon et Luo a le pouvoir d'imager des scènes vécues dans les films et par la suite elles sont reproduites avec des gestes et de paroles devant un auditoire qui se veut attentif. Il faut être audacieux pour faire parler son imagination dans un système totalitaire ; Luo et son ami le sont. de plus ils sont courageux. L'opportunité du retour dans leur foyer reste mince car ils sont tous les deux des enfants "d'ennemis du peuple". Ils travaillent durement dans des conditions inhumaines dans les mines notamment et certains passages m'ont laissé un arrière-goût saumâtre. Luo tombe amoureux d'une jolie fille, elle est la fille d'un tailleur très apprécié. On l'appelle la petite tailleuse. Une relation amoureuse voit le jour. Un troisième garçon a aussi sa place dans le roman car c'est lui qui cache des livres. Sa poétesse de mère le ramène en ville car c'est la fin de sa rééducation. Luo et son ami vont les récupérer sans se faire voir. La découverte d'un certain livre va être pour l'un des deux une révélation. Par ce livre il va apprendre ce qu'est l'individualisme et il va découvrir des sentiments humains autres que la violence et la peur.
Luo désire également transformer la petite tailleuse avec ses livres pour qu'elle ne reste pas une paysanne ignorante.
J'ai aimé ce livre tout d'abord par sa fraîcheur de ton qui met un beau trio en mouvement. Les héros évoluent dans un univers abominable, inhumain, Dai Sijie montre que le livre permet à chacun de sortir de son enfermement et de vivre. le livre possède des vertus cicatrisantes, nutritives et énergisantes.
Je laisse aux futurs lecteurs le soin de le savourer.
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Il y a de l'humour dans ce récit, ce conte initiatique, qui nous parle de littérature, d'adolescence, de sensations, de liberté dans un contexte historique précis: celui de la révolution culturelle de Mao en 1971.
Il y a de la poésie, de la fraîcheur, dans la quête de ces adolescents dans la Montagne du Phénix du Ciel.
C'est un livre très "visuel", facile à lire, délicat: une jolie trouvaille.
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