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sur 1658 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Demain les chiens se présente sous la forme de huit épisodes, de huit sections d'un ensemble plus vaste. (Rappelons qu'à une certaine époque, il était fort difficile de faire publier de la science-fiction, que les auteurs arrivaient parfois à glisser ici ou là, dans une revue pulp, une nouvelle ou un texte court. Ça n'est que plus tard qu'on demanda aux auteurs de réunir leurs textes pour les éditer sous forme de romans. D'où ces formes parfois assez bâtardes, aux sutures imparfaites, qu'on nomme, paraît-il des " fix-up ". Ici, je ne sais trop comment nommer ces tronçons, en tout cas, pas huit nouvelles ni huit contes car chacun d'eux n'aurait aucune raison d'être, s'il était séparé des sept autres.)

L'autre raison de ce fractionnement est peut-être à rechercher dans le fait que la narration est censée se dérouler sur quelque chose comme 12000 ans (un peu plus, un peu moins, on n'est plus à cela près). On imagine assez qu'il est difficile de suivre un même personnage sur une période aussi longue.

C'est pourtant ce qu'essaie de faire l'auteur, Clifford Simak, (de façon assez poussive et tirée par les cheveux d'après moi) en nous faisant suivre différents représentants d'une même famille (les Webster) et un robot à la longévité surnaturelle (surartificielle devrait-on plutôt dire) nommé Jenkins.

Ce faisant, l'auteur s'embarrasse (et nous embarrasse au passage) de sortes de présentations avant chaque tronçon narratif, qui seraient censées être des commentaires effectués par des chiens à propos des événements relatés, dont ils se demandent s'ils sont ou non légendaires, et si l'humanité a bel et bien existé ou si elle n'est finalement qu'un mythe.

Ces passages, ces sutures maladroites, ces bourrelets cicatriciels, m'ont profondément ennuyée et n'apportent selon moi, absolument rien à l'ensemble, surtout pas de la crédibilité. Pour le reste, je trouve que le fond de l'ouvrage est intéressant : l'auteur nous interroge sur l'humanité et ses travers, lesquels travers sont, selon lui, absents ou largement atténués chez les autres animaux, notamment les chiens.

Selon lui encore, les robots créés par les humains sont plus moralement acceptables que les humains et leurs fameux travers : les robots se contentant d'agir pragmatiquement et " scientifiquement ".

Que l'humain soit bardé de défauts et relativement infréquentable en tant qu'espèce, ça je suis bien prête à le reconnaître et à m'engager dans le même sens que l'auteur. En revanche, que " l'humanité " des animaux ou des robots soit recommandable, là, j'éprouve quelques doutes.

Commençons par les machines. Cela tombe bien car en ce moment, on est en plein remplacement des humains au travail par des machines, et l'on peut dire sans grand parti pris que les réponses des robots sont parfois totalement inhumaines car elles ne tiennent pas compte des cas particuliers.

Si votre orientation universitaire est pilotée par une machine, faut-il espérer qu'elle soit plus " humaine " que dans le cas d'un dialogue humain avec les différents intéressés (universitaires et étudiants) ? Si votre praticien (médecin, avocat, etc.) est une machine, est-ce à dire qu'elle sera vis-à-vis de vous plus humaine, plus compréhensive de votre situation particulière ? Je n'en ai malheureusement pas l'impression.

Venons-en maintenant au cas des chiens (ou de tout autre animal). La notion d'intérêt particulier est-elle absente dans les prises de décisions de ces animaux ? Ne sont-ils capables de tromperies ou de dissimulations ? On sait que des animaux aussi éloignés de l'être humain que le corbeau ou le poulpe ont déjà des aptitudes effrayantes dans ce domaine. Alors qu'en serait-il des chiens, des orques ou des singes ? (Celles et ceux qui ont déjà vu le raffinement de cruauté d'un groupe d'orques chassant le phoque sur un morceau de banquise savent de quoi je veux parler.)

En somme, je partage le constat de Clifford Simak sur la désespérante cruauté, l'égoïsme, la mesquinerie parfois de l'espèce humaine mais, contrairement à lui, j'ai du mal à croire que le reste vaille beaucoup mieux.

Il nous dresse le portrait d'une humanité finissante qui, par paresse, par couardise, par manque d'ambition positive préfère toujours la facilité et s'en va finir, soit sous forme de grosse patate extatique sur le sol de Jupiter, soit en hibernation permanente dans des gros bocaux hermétiques.

Les humains ont eu le temps de faire don de la parole aux chiens, qui se révèlent de bien meilleurs voisins pour le règne animal et qui créent une société harmonieuse, où tout il est bien, où tout il est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Franchement, j'ai un peu de mal avec cela.

L'auteur nous barbouille également d'une espèce de pseudo philosophie, dite de Juwain, qui serait une sorte de sens empathique universel et surdéveloppé, censé favoriser les relations de tous envers tous (les hommes exceptés car trop viscéralement maléfiques comparés aux autres).

Les robots, et au premier rang desquels Jenkins, sont des humanoïdes privés des deux principaux défauts des humains : d'une part, ils ne sont pas (ou faiblement) mortels et d'autre part, ils font passer l'intérêt général avant le particulier.

Bon… pourquoi pas… Mais dans l'ensemble, même si je reconnais des qualités à l'ouvrage, je me sens un peu déçue. La narration est très artificielle, les Webster se retrouvent d'une génération à l'autre (et que les mâles, bien entendu) avec des caractéristiques similaires (il suffit de regarder les tempéraments de n'importe quelle lignée de rois pour se faire une opinion là-dessus), jouant tous des rôles majeurs dans le devenir de l'humanité. Idem pour le robot bienveillant qui est opérationnel pendant des milliers d'années… Je reste un peu sur ma faim, mais ça n'est bien entendu que mon chien d'avis, c'est-à-dire, très peu de chose.
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Une lecture sans trop de plaisir, d'un texte pourtant de qualité ,c'est ainsi que je résumerais mon expérience de cette lecture qui dresse un univers fonctionnel d'un point de vue romanesque avec des contextes crédibles.
C'est une fresque de huit nouvelles qui partent de notre passé récent pour nous amener ultimement dans un très lointain futur. Ces nouvelles ont une forte unité. Elles sont un peu comme l'ensemble des différents sarments qui font un fagot de bois.
On est dans des contes qui ont une tonalité SF plus ou moins marquée , c'est selon. Ils font tous ensemble , une véritable histoire du futur.
Les chiens principalement, les robots aussi ont pris la place de l'homme dans cet univers. L'homme s'est semble-t-il, transcendé en devenant autre chose dans les parages du système solaire profond. Les êtres humains sont un mythe désormais et c'est le moyen de parler sur l'homme « cet inconnu »…
L'auteur est désabusé par son époque qui est baignée par : le souvenir de la deuxième guerre mondiale , la transition des fascismes en Europe vers le communisme stalinien et pour finir le risque intense de destruction nucléaire absolue de la terre avec la guerre froide. Ces textes furent écris entre 1944 et 1952, une époque formidable. C'est de l'ironie sauvage, simpliste et facile de ma part (sourire) , comme certains passages de ce roman ? (hum ! ). C'est une lecture agréable qui a du sens , avec laquelle je n'ai pas accroché pourtant .La thèse de cette suite de nouvelles n'est pas aussi convaincante que la motivation de l'auteur à nous brosser ce futur sans l'homme, constitué de nombreux questionnements, est compréhensible et légitime. L'encre de cette publication était d'ailleurs à sèche que 10 ans plus tard plus précisément , que le monde passait à un cheveux de l'autodestruction nucléaire ( Cf la crise des missiles de Cuba)…
J'ai buté sur un seuil ( les chiens ), je dirais. Un peu comme dans un accident sur une route verglacée ,j'ai glissé .Les nombreux signes d'une éloquence stylée ne m'ont pas aidées à me rattraper aux branches.
Je n'ai pas aimé et pi sétout !
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Cet ouvrage est en fait un roman découpé en 8 chapitres.
On suit l'évolution de la famille Webster et de ses chiens sur 10000 ans. Les personnages évoluent bien-sur, mais le seul qui reste là tout au long de cette histoire, c'est le robot Jenkins. C'est d'abord le serviteur de la famille Webster puis des chiens. C'est lui le vrai personnage principal de ce roman.
Ce livre a un petit gout suranné de la SF des années 50/60 et c'est tant mieux car c'est celle que je préfère. Mais on ne peut pas dire que ce ne soit que de la SF, je dirais que c'est également une réflexion sur l'évolution en général mais surtout sur l'espèce humaine. Et on ne peut pas dire que ce soit très optimiste.
J'ai été un peu surprise car je ne m'attendais pas à ça mais j'ai passé un bon moment de lecture, même s'il n'était pas très gai.
Je ne mets que 3 étoiles car ce livre m'a quand même mis le bourdon.

Pioche d'avril 2020 choisie par Sflagg
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La science-fiction et moi ça fait trois…
C'est peut-être mon côté trop pieds sur terre? Ou mon incapacité à me laisser embarquer dans un monde imaginaire ?

Bref, dans une énième tentative d'éclectisme littéraire, je me lance dans cette oeuvre qui date de 1952, tout en espérant que le décalage sera moins important Je suppose que la science-fiction écrite à cette époque est peut-être la réalité d'aujourd'hui et que donc j'ai une chance de piger quelque chose !!!)

Que nenni! Cela aurait été trop simple !

Et soudain, quel étonnement ! L'écriture est simple et le style franchement agréable. Les faits impossibles ou non-avérés qui souvent me posent problèmes sont ici glissés naturellement. L'auteur aborde les découvertes scientifiques à venir et remet en question le système politique et l'individualisme…

Chaque conte est précédé d'une note qui nous prépare à mieux l'appréhender. Il est question d'hommes, de chiens et de robots qui cohabitent, de nouvelles planètes colonisées, de migration humaine vers Jupiter et des chiens qui auraient supplanté les hommes sur Terre. On vient à se demander si les histoires qu'ils racontent depuis des générations sur l'existence de l'homme ne sont que des légendes…

Et d'un coup j'arrive à intégrer un monde imaginaire qui n'est finalement pas si fantastique que ça en a l'air. L'idée d'une société sans violence et dotée du pouvoir de télépathie qui faciliterait toutes les relations entre les peuples, est certes une utopie, mais elle reste tangible, d'autres l'ont rêvée…

Première vraie réconciliation avec la SF! ça se fête!

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« Demain les chiens » est le livre le plus connu de Clifford Donald Simak, mais aussi l'un de ses premiers écrits. Ce livre fut parut lorsqu'il avait 48 ans. Auparavant, il avait écrit quelques nouvelles, mais on peut dire que Clifford Donald Simak eut une carrière tardive.
J'ai trouvé une vieille édition (1971) de chez « J'ai lu ». Quelque-part, le collectionneur qui sommeil en moi regrette de ne pas avoir trouvé la toute première édition (club français du livre) dont la couverture est magnifique. On y voit le fascié canin sur fond bleu.

Ce livre est assez déroutant puisque qu'il narre les événements avant l'avènement des chiens, celle de la disparition des êtres humains. L'histoire raconte que ce sont les adultes chiens qui évoquent ces récits d'autre fois autour d'un feu pour les jeunes chiots. À l'instar du cycle Fondation (Isaac Asimov), nous suivons l'évoultion d'un monde sur une longue période.

Oh que j'ai eu du mal à m'immerger. Pourtant j'admire la plume humaniste de Clifford Donald Simak. J'ai trouvé le premier conte relativement ennuyeux et long. Mais l'auteur recherche la réflexion philosophique car, avant c'était mieux. Oui, c'est cela que je ressens à chaque fois que je lis l'un de ses récits : la mélancolie.
Allez, on rentre dans le vif du sujet. Plus j'avance et plus je me rends compte que ce livre est une utopie. Pour bien comprendre, il faut remonter dans temps et on s'aperçoit tout de suite de beaucoup de choses. La seconde guerre mondiale s'est terminé et une nouvelle ère s'installe, celle de la guerre froide entre les américains et les soviétiques. L'idée est donc, de faire disparaître les humains et surtout tout ce qu'appartient à l'humain. On le verra surtout dans les derniers contes. Ça m'a choqué cette utopie trop optimiste et un peu gonflé.
Une preuve une fois de plus que moi et les récits cultes, ne font pas bon ménage.
Cette lecture fut difficile. Il aura fallut attendre le troisième conte (Census en VO, le Recensement dans ma version). Oh que j'ai frisé le coup de coeur avec ce texte. L'auteur abandonne les discussions philosophiques pour décrire l'évolution notamment du chien. J'ai repensé à « Dr Bloodmoney » de Philip Kindred Dick, mais la comparaison s'arrête là.
Et puis, le soufflé est retombé. J'ai été déçu par la ruée vers Jupiter.

« Demain les chiens » est pour moi une déception. Pourtant j'aime cette plume. Clifford Donald Simak est une légende de la Science-ficttion. Les deux autres livres que j'ai lu de lui sont biens meilleurs, surtout le recueil. J'ai eu de la chance de ne pas commencer avec « Demain les chiens », car je ne pense pas que j'aurai poursuivi mon chemin avec lui. J'ai trouvé cet ouvrage trop philosophique où les réflexions sont constantes. Cela dit, ça reste un beau texte avec les valeurs qu'il véhicule.
Pour tous ceux et celles qui ont envie de poursuivre ce livre, l'auteur à écrit la fin intitulé « Épilogues » que l'on trouve dans le recueil de nouvelles « Des souris et des robots », ainsi que dans la dernière édition de « Demain les chiens » (nouveaux millénaires). Et ce livre là (« Des souris et des robots », vaut la peine qu'on s'y attarde.
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Nous sommes plusieurs milliers d'années après notre époque et les chiens sont désormais la race la plus évoluée, l'Homme ne faisant que survivre çà et là. Etait-il le maitre du monde auparavant ? Comment a-t-il régressé ? Les huits récits qui composent ce roman tentent de l'expliquer.

Demain les chiens est un roman de SF plutôt atypique, bien loin des dystopies ou des histoires d'extraterrestres. Ici le message est plutôt bienveillant et nous fait nous questionner sur le devenir de l'être humain, sur notre place sur Terre, et sur nos droits et nos devoirs envers les autres espèces.

Avis plutôt mitigé pour ce livre, bien mais sans plus. L'histoire est globalement bien construite, chaque récit dévoilant peu à peu pourquoi notre monde a évolué ainsi. Mais si mon intérêt a crû avec les premiers textes, la seconde partie m'a semblée plus quelconque. Peut-être l'ai-je lu trop distraitement ? Toujours est-il que je n'ai pas eu cette envie d'en savoir toujours plus et que je l'ai terminé sans conviction.
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Un récit vraiment original. Il se compose de 8 contes précédés de notes parodiant le style des universitaires ou des éditeurs. Des chiens philologues les auraient rédigées et s'y interrogent sur l'existence de l'homme: "l'homme, tel que le dépeint la légende, est une invention de la tradition populaire. Il a pu apparaître au tout début de la culture canine comme un être imaginaire, une sorte de dieu racial dont les chiens invoquaient l'aide et vers lequel ils se tournaient, en quête de réconfort. Nonobstant ces conclusions prudentes, il en est pour voir en lui une authentique divinité, un visiteur venu de quelque contrée ou dimension mythique nous côtoyer et nous aider avant de rentrer chez lui." J'ai adoré le style ironique de ces notes, bien que j'aie cru comprendre en lisant la postface qu'elles ne sont pas de la main de Simak, mais ont été ajoutées a posteriori pour lier les contes. D'ailleurs, je ne sais pas si c'est la traduction, mais le style ne me plaît pas trop. Je le trouve parfois un peu confus, ou inhabituel, je ne sais pas. Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est l'idée de suivre l'homme à travers les diverses générations de la famille Webster, qu'on retrouve à divers moments cruciaux de l'histoire de l'humanité et des chiens, avec deux constantes: la maison et le robot Jenkins, sorte de C3PO, robot domestique très distingué et fidèle, gardien de la mémoire familiale et humaine par delà les siècles et les générations. L'ambiance, curieusement, n'est pas tellement celle d'un récit de science-fiction, car le cadre est celui d'une Amérique rurale. Pour conclure, je reviens sur l'originalité qui est vraiment le point fort de ce livre, mais je suis assez d'accord avec ceux qui le trouvent un peu inabouti et pas toujours convaincant. Ca reste un bon divertissement et les trouvailles narratives valent le détour.
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Demain les chiens est un roman présenté comme des contes que se racontent les chiens le soir auprès du feu.
Cette série de huit contes est présentée par l'éditeur, qui est un chien, qui la commente en utilisant les pensées d'autres chiens. Ceux-ci ou contestent leur caractère véridique ou bien acceptent les tels quels et font ainsi des humains des quasi-divinités.
Les huit contes proposent une vision plutôt optimiste d'une situation post-apocalyptique. Les humains ont perdu leur instinct grégaire et quittent tous la cité, ce qui rend celle-ci complètement obsolète et met fin à la politique. Puis les humains vont préférer adopter une autre forme animale qui leur permet de pouvoir profiter plus pleinement des capacités de communication et ainsi de trouver le bonheur. A côté de cela les chiens se voient doter de la parole. le meurtre a complètement disparu
Il permet d'interroger sur les faits qui permettront à une nouvelle espèce pensante d'émerger.
Le style de Simak est simple et abordable. Mais des fois cela peut paraître un peu trop simpliste, il aborde beaucoup de thèmes intéressants. Toutefois il les survole sans trop les approfondir ce qui par moment est frustrant.
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Écrit en 1952, ce roman de SF se présente comme un recueil de 8 contes, préfacés par un auteur canin qui les critique et nous expose les différentes théories sur leur crédibilité selon différents penseurs de sa race. le premier évoque les derniers jours de la civilisation humaine ancienne dans une époque déjà futuriste (1985!) où l'énergie atomique à fait disparaitre l'essence, les voitures et les routes puisque tout le monde se déplace en avion ou hélicoptère; où les robots commencent à faire des choses folles (une tondeuse qui fonctionne seule pour tondre une pelouse c'est proprement hallucinant non?) et où la valeur de la terre a chuté puisque les cultures hydroponiques ont rendu la culture traditionnelle obsolète. Les gens désertent donc les villes pour s'installer à la campagne sur de grandes surfaces à bas prix. de là le concept de "cité" va disparaitre. Puis l'humanité va migrer vers les étoiles et découvrir d'autres civilisations (martiennes, puis jupitériennes). Parallèlement un savant va permettre aux chiens de parler (en modifiant leur larynx). Si les chiens commencent à pouvoir communiquer et si la population humaine se raréfie, que va-t-il se passer? Quand et pourquoi l'homme va-t-il disparaitre au point de devenir un mythe remis en cause par les chiens?

Chaque conte apporte un point d'évolution à cette histoire. Une histoire que l'on suit à travers le destin d'une même famille: les Webster qui seront partie prenante dans toute cette évolution à travers des siècles.

Le récit est un peu daté, peut être pas "fun" à lire, mais il est caractéristique de la SF des années 50-60 où les récits servaient souvent de support à des questionnements scientifiques ou philosophiques. Que se passerait il si...?

Original, avec de bonnes questions théoriques (une autre forme de société existerait elle sans certains concepts humains?) et très pratiques (si les animaux décidaient de bannir le meurtre entre eux comment réguler la population des proies sans faire intervenir leur prédateur naturel?). Un "classique" de la SF.



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J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'ouvrage, qui pourtant n'est pas bien long.
Les premiers récits m'ont profondément ennuyé, j'ai préféré la seconde partie. Mais, comme je n'étais pas très concernée par les premiers contes, j'ai eu un peu de mal à me repérer dans les personnages ( et pas le courage de revenir en arrière), même s'ils sont peu nombreux, lorsque le livre a commencé à m'intéresser. J'ai le sentiment d'être passé à côté de certaines réflexions de l'auteur et je pense que je n'ai pas su l'apprécier à sa juste valeur, mais ce n'est pas un livre qui me laissera un grand souvenir
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