Deux nouvelles m'ont plu pour leur concept-idée : "Vraie passion pour fauteuil", et "Victor et les deux ours". Mais la seconde n'a foutrement rien de sexuel ou d'érotique. D'ailleurs une bonne part de ce recueil ne l'est pas. Parfois politique. Féministe assurément.
Certaines des nouvelles font quand même plutôt penser What the fuck, que what a fuck.
Sans doute que, si vous vous faites lire certains de ces textes par votre amant.e, ça peut le faire, atteindre un objectif d'excitation. Mais à nu comme ça, bof.
Vous aurez compris que je suis passablement déçu. Allez, disons-le pour être dans le thème : frustré.
Je dois quand même dire que j'ai lu bien plus mauvais, triste et "péripathétique" (pour reprendre un néologisme présent dans ce livre) en termes de textes érotiques.
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Parce qu'il faut le dire, la grande affaire de la vie d'un con, c'est tout de même de jouir ! S'agissant du reste, de la besogne pour laquelle il est officiellement installé là, tout ne fait que passer, en quelque sorte, à travers lui...
Mais c'est le plaisir, je crois, notre vraie raison d'être à nous les cons.
Le meilleur moteur de la poursuite indéfinie de ce puant ordonnancement social, c'est l'instinct sacrificiel des petites gens eux-mêmes.
Je n'ai tenu à déposer ici que pour servir ce que de droit et bon voudra aux pucelles et autres mal baisées. Voilà qui est fait.
(Sympathique : disgracieux, pas très futé mais compensant par son sourire et sa générosité)
- Nous avons 'existence et l'essence et avec l'essence, nous allons faire péter l'existence ! finissent-ils par conclure.