Raphaël, 12 ans, qui lit trop peu à mon goût était plongé dans ce livre et paraissait captivé. Il m'a parlé de la DEA, du dispositif de protection des témoins, de changements d'identité.
Je lui ai emprunté le livre étonné de sa passion soudaine.
Après lecture, je la comprends. Certes, je n'ai pas été captivé comme lui - ce roman s'adresse avant tout à des jeunes, il les plonge dans un suspense où un père n'est pas toujours le héros que son enfant imaginait, où il faut se taire et où l'on doit sans cesse se méfier de tout, tache bien difficile à cet âge…
J'ai apprécié que Raphaël renoue grâce à ce livre à la lecture, et je crois que c'est le principal atout de ce livre.
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On ne peut pas mettre 6 étoiles?
Jack Osborne voit sa vie bouleversée le jour où lui et sa famille sont agressés par des malfrats dans leur propre maison. Par dessus le marché, il apprend que son père est incarcéré pour trafic de drogue. Néanmoins, en échange de son précieux témoignage contre les responsables du Cartel, le père de Jack obtient que sa famille soit protégée par le FBI. Elle sera soumise au Dispositif de protection des témoins. Fini les Osborne! Bonjour les Granger, nouveaux habitants de la petite ville d'Elko, au Névada...
Au rayon romans pour ados, je base mes critiques sur mes ressentis mais aussi sur les retours de mes étudiants...
Et bien, il s'agit d'un thriller parfait qui attire les jeunes, même s'ils sont réfractaires à la lecture en général...
Mes artistes souhaitent même lire la suite! C'est vous dire... :-)
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Très bon livre. le suspense est au rendez-vous et est très réussi.
Jack Osborne, un jeune garçon, bénéficie au service de protection des témoins. Son père qui travaillait dans un réseau de drogue en tant que transporteur a décidé de coopérer avec la police, ce qui pourrait alléger sa peine. Mais cela peut mettre sa famille en danger. Jack et sa famille doit alors changer de nom, d'identité, d'adresse, de vie.
Au début, tout se passe bien, ils sont heureux et s'établissent dans leur nouvelle ville. Mais ça ne dure pas...
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Jack ne se vantait guère, à l'époque, du jeu auquel il se livrait les nuits de grand vent ; ces nuit-là, il enfilait les collants de danse de sa sœur, attachait un drap autour de son cou avec une épingle de sûreté et, ainsi déguisé, il se penchait à la fenêtre de sa chambre, les bras en croix pour faire semblant de voler comme les super-héros dont il dévorait les aventures à la télévision. Ce jeu avait trouvé une conclusion brutal, une nuit où, se penchant un peu plus loin que d'habitude, il était allé s'écraser sur la tonnelle de son père, détruisant ainsi les treilles torsadées, héritées, selon la tradition familiale, de pieds de vigne élevés à Monticello par le président Thomas Jefferson en 1804.
Ce soir-là, Jack avait découvert qu'il ne pouvait pas voler.
Elle détestait la drogue. Toute forme de drogue. Elle ne fumait pas. Ne buvait pas. Elle répugnait même à avaler des médicaments tout ce qu’il y a de plus légaux, achetés en pharmacie contre les maux de tête ou les maux d’estomac !
Selon tante Doris, il est grand temps que la famille Granger prenne son envol. Admettons. Mais que reste t-il lorsqu'on retire sa première syllabe au mot "envol"... Vol ?... Le vol de notre identité ?
La vérité, c'est que si je n'avais pas tenu mon journal, il n'y aurait pas eu de problème. Mais jeter mes cahiers aurait été comme jeter ma vie à la poubelle. Continuer à écrire est la seule chose qui m'ait permis de m'en sortir sans devenir cinglé.
Le drame de sa famille avait sans aucun doute rapproché sa mère et sa sœur, mais d'une certaine façon la tempête l'avait oublié sur le bord de la route.
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