Fulgurs, tome 1 : Triplanétaire

C'est mon 100ème livre. Pour ça, j'ai décidé de lire ce classique de SF et l'un des premier Space Opera.

L'histoire n'a rien de spécial (pour aujourd'hui) : le commerce galactique est en proie aux pirates. Un vaisseau pirate, dirigé par Roger, est fait prisonnier sur la planète Névia, dont les habitants sont une espèce amphibie intelligente.

Écrit à l'origine en 1934 et de façon indépendante du cycle du Fulgur; le roman fut remanié en 1948 pour l'introduire au cycle du Fulgur. L'auteur écrira aussi le premier Fulgur en 1950, pour faire la liaison entre Triplanétaire et le cycle du Fulgur.

Donc, le roman peut se lire indépendamment du cycle. La Patrouille Galactique (1937) étant, théoriquement, le premier tome du cycle.

Triplanétaire est bon, mais sans plus. Je ne pense pas que je lirai la suite, du moins pas pour l'instant.

Qui dira le charme des romans certes pas très bons mais que l'on a aimé au fil des années … On s'y glisse avec une vague culpabilité ( J'aurais mieux à lire ! ») comme dans un vêtement informe , avachi , décoloré , mais où l'on est bien . C'est le cas de cette saga qui a enchanté mon adolescence , si naïvement machiste (Mea culpa) , impérialiste (Mea Culpa) ,technolâtre (Mea Maxima culpa) que je relis , toute honte bue.Ce premier volume commence très fort avec une vision cosmique à l'échelle des galaxies et des milliards d'années où l'on voit apparaître les deux races supérieures qui vont jouer le rôle de deus ex machina tout au long de la saga : il y a les bons Arisians (humanoïdes) et les méchants Eddoriens (étrangers absolus) .On ne peut pas faire plus manichéen..Ensuite on plonge dans le space opera le plus classique (batailles spatiales,aliens,planètes baroques) et les exploits des proto Fulgurs .A noter que la Terre après une guerre nucléaire est une démocratie (?) chapeautée par une instance militaire plus ou moins occulte.

un récit de guerre intergalactique, avec une belle idée de départ, mais bien mal exploitée.

Pas d'intrigue construite, une écriture indigente, une succession de scènes de guerre en carton pâte, avec quelques idylles sans consistances.

la suite prolifique est de la même eau. Parmi ceux que j'ai lu, le moins mauvais me paraît être le "Surfulgur". Allez-y directement pour voir si cette suite peut vous plaire.

nb: la citation ci-dessous de Spilette, est bien caractéristique du livre; si vous aimez ...