Octobre 1842, le narrateur, apparemment un officier haut gradé de la court de Saint Petersbourg,s'ennuie et décide de se rendre en train à TzarskoéSelo pour y retrouver ses amis , hussards.
Durant le voyage, il fait la rencontre d'une jolie jeune femme dans la trentaine,une inconnue, qui tout en restant très polie lui montre de l'indifférence.Résultat, pas difficile à deviner,elle ne lui sort plus de l'esprit.Le voici à se trimballer sur la même ligne ,essayant de louer une idylle avec l'inconnue,dont il ne connaît même pas le nom...
Un auteur que je ne connais pas, donc difficile de juger sur cette courte histoire, qui je dois dire m'a un peu déçue ,vis-à-vis de ce que je m'y attendais.
L'écriture et l'histoire n'ont rien d'original et la chute qui aurait peut-être pu pimenter ce court récit,n'en est pas une.
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Un homme rencontre lors d'un voyage en train une belle inconnue qui l'ignore, ce qui redouble son attirance vers elle. Il prend régulièrement le train en espérant la revoir, cherche à en savoir plus sur elle.
Cette courte nouvelle écrite sous forme de carnet est sans intérêt. le lecteur attend impatiemment la chute, espérant trouver un événement inattendu qui pimenterait l'histoire. Que nenni, tout est malheureusement banal et en refermant ce livre il n'en sait guère plus qu'avant de l'avoir ouvert.
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1842 le narrateur tient un journal . Il fuit l'ennui d'un automne à Petersbourg. Il prend le train pour Tzarskoe-Selo pour y faire des rencontres. Dans son compartiment, il regarde une femme de dos, spécule sur son physique. Quand elle se retourne, il est subjugué...Mais qui est-elle ?
Bon. Une nouvelle ennuyeuse à l'image du narrateur. Comment-a-t-elle pu supporter aussi longtemps ce crétin qui lui colle aux bottines ?
lu sur le site de la Bibliothèque russe et slave. (33 pages)
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20 septembre.
Je suis allé hier à Tzarskoé-Selo, et il m’est arrivé une aventure assez extraordinaire. Le temps était sombre ; il tombait une pluie fine, et comme je désirais me distraire, j’étais encore plus triste. Je m’enveloppai dans mon manteau, et partis pour le chemin de fer. Par un hasard malencontreux, il n’y avait personne de connu dans la salle d’attente. Un Tyrolien avec sa Tyrolienne criait impitoyablement une chanson stupide. Deux Allemands fumaient dans un coin leurs cigares, et un cadet mangeait au buffet en causant avec le garçon. Je m’approchai du bureau, et demandai au caissier, qui me connaît :
« Est-ce qu’aucun hussard ne va aujourd’hui à Tzarskoé-Selo ?
— Personne, à ce qu’il paraît.
— Ni aucun cuirassier non plus ?
— Non plus.
— Quel dommage ! Donnez-moi toujours une place de première ; on y trouve souvent quelque connaissance. »
Quelle triste saison que l’automne ! Les campagnes deviennent désertes, et la ville est encore inhabitée. Il fait froid et humide. Une pluie fine empêche de se promener. Dans les rues se traînent des charrettes chargées de meubles ; sur la Néva, des barques remplies aussi de déménagements, partout des meubles, et nulle part une figure connue. Tout le monde est en route ; personne encore n’est arrivé. Chacun se prépare à l’hiver. Je ne puis souffrir l’automne. Que devenir ? Les théâtres sont déserts. Personne ne reçoit encore. Pétersbourg est insupportable. Je vais aller à Tzarskoé-Selo m’amuser avec les hussards.
En m’asseyant dans le wagon, je me sentis désappointé. Je ne voyais que l’uniforme rouge du conducteur, et je croyais que, pour le complément de mon guignon, je serais obligé de voyager entièrement seul. Tout à coup ; un léger bruit dans le coin me fit retourner. Une dame y était assise. Elle se mit à regarder par la fenêtre, en me tournant le dos, et ne fit plus le moindre mouvement ; d’où je conclus tout naturellement que ma présence lui était désagréable. C’est un bon signe, pensai-je ; le sort ne m’a pas tout à fait abandonné.
En m’asseyant dans le wagon, je me sentis désappointé. Je ne voyais que l’uniforme rouge du conducteur, et je croyais que, pour le complément de mon guignon, je serais obligé de voyager entièrement seul. Tout à coup ; un léger bruit dans le coin me fit retourner. Une dame y était assise. Elle se mit à regarder par la fenêtre, en me tournant le dos, et ne fit plus le moindre mouvement ; d’où je conclus tout naturellement que ma présence lui était désagréable. C’est un bon signe, pensai-je ; le sort ne m’a pas tout à fait abandonné.
Il me donna mon billet, et je me mis à me promener dans la galerie. Ayant lu attentivement la défense formelle, imprimée en trois langues différentes, de fumer en wagon, je sortis de ma poche un cigare, demandai du feu à un conducteur, et montai en voiture.