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Revue Sphères (Autre)Lucas Bidault (Autre)
EAN : 9782957788903
144 pages
Spheres (01/10/2021)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Sphères n°6 vous propose d'explorer l'univers du tatouage. L'esprit journalistique et esthétique de Sphères appliqué aux tatoueurs et aux tatoués : une communauté de 13 millions de personnes en France - un chiffre qui a doublé en dix ans. De quoi analyser, en 144 pages, ce que la pratique du tatouage dit de notre rapport au corps.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Grâce à la Masse Critique Graphique, j'ai gagné le numéro 6 de la revue trimestrielle Sphères consacré aux tatoués. (Chaque numéro concerne un sujet très différent : les danseurs, la mode, les grimpeurs, les navigateurs...).

Je souligne que, dès le premier coup d'oeil, on voit que le papier est agréable et les photos magnifiques. Un très bel objet.

Une succession de reportages et entretiens (Coco, Jean-Paul Claudel, François Boucq,...) qui permettent de comprendre la motivation des personnes à se faire tatouer.
Raisons esthétiques, psychologiques, artistiques, politiques,...

Des articles passionnants et instructifs : 

Sur la Birmanie où de nombreux Birmans sont emprisonnés car ils portent des tatouages pro-démocratiques pour s'opposer à la dictature.

Sur la Corée du Sud où les tatoueurs oeuvrent dans la clandestinité car il faut posséder un diplôme de médecine pour pratiquer le tatouage.

Le projet SKIN : à l'origine de ce projet, Shelley Jackson lance un appel à candidatures pour faire tatouer les 2095 mots de sa nouvelle du même nom sur autant de volontaires. Un mot par corps. 

Des extraits d'oeuvres d'écrivains évoquant le tatouage (Ray Bradbury, Roald Dahl...).

Portraits de tatoueuses (Dodie) et tatoueurs.

Le temps des Freak shows : quand les tatoués étaient exposés comme des bêtes de foire.

Et d'autres articles tout aussi intéressants.

Je ne suis pas adepte du tatouage. Mais je trouve que la démocratisation, la généralisation du phénomène est une grande évolution des mentalités. J'aime la liberté de chacun(e) et le "brouillage des pistes" : le tatoué n'est plus uniquement le taulard qu'on regarde de travers, mais aussi un cadre, une patronne d'entreprise, le "jeune", le "vieux". Bref la question ne se pose même plus. 

C'est cette liberté qui me plaît, plus que le tatouage en lui-même.

Le tatouage pour être libre, résister, s'opposer, se démarquer, s'embellir, se souvenir,... 

Je vais me faire un plaisir d'offrir cette belle revue à ma soeur qui est une tatouée convaincue et passionnée. Un beau cadeau de Noël. Merci Babelio et la Revue Sphères.

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J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique de décembre et je tiens à en remercier les éditions Sphère et Babelio .

J'ai toujours été attirée par les tatouages sans jamais oser sauter le pas, et cette revue , très très bien faite , répond à beaucoup d'interrogations.
Sphères explique l'histoire du tatouage , avec quelles techniques, et qui se fait encrer .. Les aspects sociologique ainsi que psychologique sont abordés, pour certaines personnes , leur tatouage les a libéré d'un traumatisme intime , quels dessins ou phrases ( travaillées avec le tatoueur -se ) tout est interrogé et j'ai vraiment appris beaucoup de choses.
Il y a des interviews de tatoueurs ou de personnes qui ont sauté le pas ..
Depuis quelques années, toutes les catégories sociales sont représentées, il y a une grande évolution du regard vis à vis du tatouage, cela explose aussi à travers le monde , bien que dans certains pays ce soit encore interdit ( en 2021 année de la revue ) soit par aspect soi disant médical, Corée du Sud , soit par répression militaire, Birmanie.
Malgré l'interdiction , une partie des jeunes se fait tatouer, signe d'une révolution , ou d'une résistance au pouvoir, quitte à être emprisonné pour un dessin !

Magazine avec de belles photos, un papier de qualité.
Bref que ce soit par curiosité ou par intérêt , on n'est pas déçu. .
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique.
En feuilletant le magazine, j'ai été surprise car je m'attendais à beaucoup plus de photos au vu du sujet. Il n'y en a finalement pas tant que ça et certaines sont petites.
Il y a, par contre, beaucoup d'articles de qualité qui explorent aussi bien les motivations des tatoué.e.s que des tatoueur.euses. Si le tatouage est de plus en plus répandu, ce n'est pas pour les mêmes raisons d'un bout à l'autre du globe, ni d'une époque à l'autre. Artistiques, révolutionnaires, post-traumatiques ou juste esthétiques, il y a autant de raisons que de personnes, de contextes, d'histoires.
Un livre passionnant pour tou.tes les curieux.euses du sujet.
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