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EAN : 9782253011026
186 pages
Le Masque (01/01/1986)
3.81/5   480 notes
Résumé :
Sept victimes en deux mois et demi - sept crânes fracassés. Et l'assassin a signé tous ses meurtres en abandonnant un bristol sur les lieux : il s'appelle Smith...

Smith... La police londonienne est sur les dents, et les milliers de Smith de la capitale connaissent des moments difficiles.
Jusqu'au jour où une piste fortuite conduit le Yard du côté de Russel Square.

C'est là qu'habiterait l'assassin, au 21. Mais lequel de tous le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (82) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 480 notes
Ça faisait longtemps que je voulais lire ce classique de Stanislas-André Steeman. Un polar à l'anglaise écrit par un Belge, ça ne court pas les Wallons mais c'est aussi bon que du Simenon. le décor londonien est plus vrai que nature, il y fait toujours un temps de chien ; le fog plus présent que les frogs, les victimes tombent à point comme des rosbifs et la fine équipe de Scotland Yard se triture ses pauvres méninges devant le numéro 21 où se cache le tueur en série qui signe du nom de Smith...Selon, un indic, le suspect serait parmi un des locataires de la pension de famille, oui mes lequel, that is the question ?
C'est Peter Siniac , encore lui, qui m'a mis sur la piste de S.A. Steeman et je ne le regrette pas. Moi qui d'ordinaire suis plus Rocambole, Arsène Lupin que Sherlock Holmes, je me suis pris au jeu de découvrir le coupable parmi ces pensionnaires à la mine pas particulièrement patibulaire - Stanislas-André Steeman joue avec le lecteur. Il donne quelques cartes dans sa partie de Bridge.. Mais moi, à part la bataille ou le pouilleux massacreur. le jeu était perdu d'avance. Heureusement que le film de Henri-Georges Clouzot ravive les mémoires les plus obtuses. ..
Dans le polar de Steeman, la narration est impeccable, l'intrigue vous plonge dans le brouillard, le suspens est à son comble et l'humour britanno-belge sonne comme les douze coups de Westminster Abbey.
Quant au film de Clouzot , chapeau au casting sans fausses notes. Ma préférence va à Jean Tissier qui s'est glissé dans la peau d'un fakir extra lucide et de l'actrice Suzy Delair pour son petit air...
L'assassin habite au 21, faites confiance, c'est une bonne adresse !
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Un mystérieux tueur hante les nuits de Londres, signant à chaque fois ses méfaits par une carte de visite au nom de Mr Smith. La police , sur les dents, n'a aucun indice, jusqu'au jour où un quidam , qui n'écouta que son courage, suivit ce Mr Smith, et donna le premier indice aux policiers : " il est entré au n°21, muni d'une clef". Cette adresse est celle d'une pension, et les suspects ne manquent pas.


Classique parmi les classiques, ce roman policier paru en 1939, a même été adapté en film en 1942 par Clouzot.
J'aimerais vous dire que je l'ai dévoré, que je l'ai tant aimé, oui, mais non, je m'y suis ennuyée. Je l'ai trouvé dépassé, vieillot. Et croyez-moi, pourtant, j'aime les romans désuets, sentant la naphtaline ! Je leur trouve du charme, celui d'une époque qui n'est plus, souvent mieux décrite, forcément , que dans les romans historiques.

J'y ai retrouvé le brouillard londonien, moults fois exploité chez Agatha Christie ou Patricia Wentworth, j'ai retrouvé aussi les pensions de famille qui pullulaient à Londres, car la plupart des gens, en ces années-là, n'avaient pas les moyens d'assumer un loyer tout seuls.
J'ai aimé que l'auteur nous prenne à partie vers la fin , nous lecteurs, en nous disant qu'à ce stade, on a tous les indices en main pour deviner le nom du coupable.
C'est très moderne et amusant.
Mais cela n'a pas suffi à capter mon attention.
En 1939, Agatha Christie avait déjà publié un bon paquet de ses romans qui allaient devenir cultes et qui étaient bien plus agréables à lire et novateurs . Alors, pourquoi un tel engouement pour Steeman ?
Les personnages ne sont pas assez travaillés, ils ne sont que : Mr Hyde, Major Fairchild, Mrs Cabtree, etc... le procédé est froid, on ne s'attache pas, on ne tremble pas pour eux.
Un roman que j'ai trouvé légérement soporifique.

Très déçue d'avoir été déçue...
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Et maintenant vite, vite, revoir le film de H_G Clouzot ...
Une petite pépite écrite en 1939 , immortalisé par Clouzot , un roman policier qui ne peut que séduire les amoureux de Londres, du Smog , des rencontres mortelles au coin d'un réverbère, et d'une fin qui laisse pantois.
Vous l'aurez compris j'ai savouré, dégusté ce roman dont l'ambiance le situe à mi-distance entre les salons feutrés de la Haute Société britannique et les bas-fonds londoniens. Une lecture intemporelle à découvrir si ce n'est déjà fait.


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Ô surprise, la boîte à livres de mon immeuble contenait cette pépite que je n'avais jamais lue, et dont par chance j'avais oublié l'intrigue.

Sous son apparente simplicité, c'est une petite merveille de précision et d'impertinence qui nous emmène à la pension de famille Victoria, sise au 21, Russell Square, tenue par Mrs Hobson, et où vit… l'assassin !

D'ailleurs, c'est l'assassin lui-même que l'on suit dès le prologue, glaçant dans sa détermination meurtrière, et qui ressurgit comme tel à plusieurs moments au fil de l'intrigue, désigné par le nom qu'il s'est choisi : Mr Smith.

Pour ce qui est du nombre de victimes, SA Steeman n'hésite pas, elles tombent comme des mouches sous les coups de sac de sable que leur assène l'assassin les soirs de brouillard.

La Metropolitan Police est sur les dents, Scotland Yard aux cent coups qui désigne le superintendant Strickland pour mener l'enquête et démasquer le coupable avant qu'il ne commette un nouveau crime.

La course contre la montre est lancée, un suspect est désigné, puis un second…

SA Steeman croque ses personnages et les situations en quelques mots, suffisants à animer l'ambiance d'un Londres un peu imaginaire d'entre-deux guerres, sous pression et franchement inquétant les soirs de brume, et à décrire les habitants de la pension de famille, les habitudes des uns et des autres, leur quotidien prenant des couleurs étranges à force d'être surveillés par les agents de police et par la presse.

L'auteur ne craint d'ailleurs pas de se mêler de l'enquête en incitant le lecteur à prendre bien garde à tous ces indices qui ne peuvent que l'amener à découvrir le coupable. Rien de tel pour foncer tête la première sur toutes les fausses pistes suivies par le superintendant Strickman !
Il mène le tout tambour battant, avec un plaisir très communicatif.

Un excellent moment de lecture, à savourer sans modération. Je renouvellerai dès que l'occasion de lire un autre roman de SA Steeman se présentera.
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J'ai lu ce roman dans le cadre du jeu de Sabine et Callie, ma case de la semaine me demandant un auteur belge. Connaissant mal cette littérature, j'ai demandé conseil aux copinautes et c'est l'un des romans que l'on m'a proposé ainsi que ceux d'Amélie Nothomb, mais elle me donne de l'eczéma. J'ai eu de la peine à y entrer et j'ai trouvé qu'il avait mal vieilli par rapport à d'autres polars de la même époque (1939), notamment ceux d'Agatha Christie.

Un assassin sévit dans Londres les nuits de brouillard, il assomme ses victimes avec un sac de sable et les dépouille, la terreur règne dans la ville, la police se sent dépassée, craignant d'avoir affaire à un nouveau Jack L'Eventreur. Un homme assiste de loin à un des meurtres et se met à suivre son auteur, ce qui lui permet d'annoncer à la police que l'assassin habite dans une pension de famille. Scotland Yard se met à la surveiller, puis à interroger tous les locataires tandis que le nouvel arrivant, un archéologue français est tué dans sa chambre.

Ce roman fait moins de deux cents pages, mais je l'ai trouvé fort long et peu passionnant, sauf la fin où l'auteur joue avec son lecteur et lui demande s'il a trouvé qui est l'assassin, car tout est écrit puis il redonne quelques indices et repose la question au chapitre suivant, avant de nous donner le fin mot de l'histoire, qui est plutôt original. L'intrigue en elle-même est bien ficelée, même si les nombreux interrogatoires sont trop longs et lassants, l'histoire étant un quasi huis-clos.

Les personnages sont assez plats et peu attachants, ils sont tous interchangeables au final. Quant à l'ambiance, elle aurait pu être plus glauque avec Londres sous le brouillard. le roman est loin d'être mauvais en soi, mais je trouve qu'il a mal vieilli et qu'il est bien daté. Je ne savais pas à quoi m'attendre et je pensais que ce roman parlait du Dr Petiot, un célèbre assassin qui habitait aussi au 21. Je ne connais pas le film qui en a été tiré, étant très inculte en matière de cinéma.

Un classique plutôt décevant, de nombreux textes de cette époque ont mieux vieilli.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
— Night and Day, j’écoute.
— Passez-moi le secrétaire de rédaction... Mr Miller à l’appareil.
— Un moment, je vous prie.
— Allô !
— Le secrétaire de rédaction ?
— Le voici... Pour vous, Percy !
— God damm and... Allô ! Qui est là ?...
— Mr Smith ! S-m-i-t-h, Smith ! Je tiens à vous prévenir que je viens de commettre un crime - mon huitième - à la Pension Victoria, 21, Russel Square.
— God damm... Ne quittez pas ! Vous avez bien dit : Pension Victoria , 21, Russel Square ?
— Oui, j’y habite d’ailleurs.
— Vous... Quoi ?
— j’y habite. Un mot encore. Consacrez-moi la première page de votre journal et je vous enverrai peut-être, un jour, mes mémoires.
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N'oubliez pas que vous vous adressez à une honnête femme !
Las ! C'était plus que n'en pouvait endurer le major Fairchild.
- J'ai connu quelques honnêtes femmes ! déclara-t-il en reposant brusquement sa tasse. Aucune ne passait une heure dans sa salle de bain !
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- Comment espérez-vous l'attraper?
- Avez-vous jamais chassé le grand fauve?
- Non.
- Moi non plus. Mais mon grand-père paternel, à une époque où l'on ne songeait qu'à danser, tua, dans le Colorado, plus de lions que vous ne prononcerez de jurons dans votre vie.
- Objection Ginger! Il n'y a pas de lions au Colorado!
- Justement. Il n'y en a plus!
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AU LECTEUR
qui ne connait pas encore le coupable.
(...)
Vous voici en possession de tous les élèments nécessaires à la découverte de la vérité.
" Mieux ! Celle-ci figure en toutes lettres en divers endroits de ce roman.
" Etes -vous bon détective ?...
" A vous d'en décider!"

L'Auteur

(page 159 )
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Le passant tomba sans un cri, absorbé par le brouillard avant d’avoir touché terre. Sa serviette de maroquin fit floc en giflant le trottoir.
Mr. Smith soupira. il pensait : « comme c’est facile ! Plus facile encore que la première fois ! »
De fait, il n’avait même pas éprouvé cette moiteur au creux des mains et ces tiraillements d’estomac qui, l’avant-veille, avaient ralenti son geste de mort....
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Video de Stanislas-André Steeman (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stanislas-André Steeman
Stanislas-André Steeman l'autre Simenon du polar belge.
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