Certains on beau prétendre le contraire , la terre ne va pas bien .
Nombre d'activités humaines sont préjudiciables à l'environnement et cela ne va pas en s'arrangeant .
Il est plus que temps de trouver des solutions pour faire que l'homme et la nature vivent ensemble , pour que l'activité humaine ne soit plus forcément un facteur de destruction pour la nature .
Cet ouvrage présente quelques exemples concrets qui sont à l'oeuvre pour préserver et diminuer la destruction de la nature .
L'on peut parler d'agriculture partagée et non productiviste , d'usines propres , de technologies nouvelles , mais aussi de reboisement , de préservations des sites naturels encore vivants , cet.
Ce livre très pédagogique et intelligent se découvre avec plaisir en famille , pour donner le bon réflexe aux enfants , carc'c'est leur avenir qui est en jeu .
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Le capitalisme, principe fondateur du libéralisme, montre aujourd’hui ses limites dans la mesure où il a été incapable, malgré une croissance continue et une production de plus en plus abondante de « richesses », d’assurer un minimum d’équité entre les humains et les peuples.
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Que l’idée de développement s’impose pour les habitants des pays du Sud qui ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins élémentaires, mais aussi pour les plus défavorisés des pays du Nord qui stagnent en dessous du seuil de pauvreté et dont le nombre s’accroît, voilà qui ne fait aucun doute. En revanche, on peut s’interroger sur la pertinence du concept de développement pour tous ceux – et ils sont nombreux – qui assouvissent convenablement leurs besoins et pour qui le progrès n’exprime plus que le désir d’avoir toujours plus de superflu !
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Comment éluder la question d’une croissance infinie sur une Terre finie ? C’est pour tenter de répondre à cette question qu’a émergé le concept de «développement durable» (...) défini comme «un développement répondant aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs». L’ONU a décliné le développement durable en vingt-sept principes dont le troisième affirme : «Le droit au développement doit être réalisé de façon à satisfaire équitablement les besoins relatifs au développement et à l’environnement des générations présentes et futures».
On comprend qu’en matière de développement durable tout reste à faire, d’où une certaine ambiguïté du concept. Certains y voient le nouveau moteur de la croissance, d’autres son infléchissement, d’autres, au contraire, les prémices d’une « décroissance durable » ; entendons par là une décroissance de la consommation d’énergie, de la production d’ordures ménagères, de l’utilisation de la voiture individuelle, etc... Il n’y a donc pas de «prêt-à-porter» du développement durable et chaque acteur devra s‘approprier ce concept en se référant au plus près aux vingt-sept principes édictés par les Nations Unies. De nombreuses collectivités adaptent programmes et projets aux situations locales, tandis qu’apparaît un nouveau concept de gouvernance plus transversal que hiérarchique qui revient à rendre l’Etat plus modeste, la société civile plus présente, la décentralisation plus effective ; aux décisions venues d’en haut se substituent les contrats négociés en partenaires, l’Etat se réservant le rôle de régulateur.
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De la croissance et de la mondialisation au développement durable un long chemin reste à parcourir pour accéder à une économie et à une société fondées non plus seulement sur le seul profit, mais aussi sur des valeurs éthiques.
Par l’éthique qu’il porte en lui, le concept de développement durable est parfaitement compatible avec une vision du monde où l’économie n’est plus l’alpha et l’oméga de l’aventure humaine. Au-delà de l’impérialisme de l’économie se projette, à travers le concept résilient de développement durable, un nouveau monde où le développement sera durable, équitable et solidaire, appelant les riches à plus de sobriété, dispensant aux pauvres un peu plus de prospérité, dans le respect des grands équilibres de la nature et de la vie.
En poursuivant sur cette lancée, en prolongeant les lignes évolutives du présent, on peut craindre qu’il ne soit difficile d'éviter le scénario catastrophe - ce que le commun des mortels appelle « aller dans le mur ».
Rencontre avec Jean-Marie Pelt à l'occasion de la sortie de son livre "L"évolution vue par un botaniste".