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Max Mingus tome 3 sur 3
EAN : 9782070136452
512 pages
Gallimard (07/02/2013)
3.8/5   42 notes
Résumé :
Max Mingus est revenu d'Haïti après avoir retrouvé le petit Charlie Carver et depuis sa vie à Miami est devenue un champ de ruines. Les vingt millions qu'il a gagnés avec cette affaire sont partis en fumée dans l'incendie de sa maison. Il a créé une agence de détectives avec une collègue qui se fait tuer chez elle lors d'un cambriolage. Et il a cru retrouver l'amour avec une certaine Tameka - qui était en fait une garce arnaqueuse.

Fin 2008, alors qu'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Après Haïti au début des années 2000 dans Tonton Clarinette, puis le Miami du début des années 80 dans Voodoo Land, Nick Stone nous invite à suivre de nouveau son privé torturé, Max Mingus. Cette fois, ce sera à Cuba en 2008, à la veille de l'élection de Barack Obama.
Alors qu'il a fini par se résoudre, pour survivre, à traiter des affaires sur lesquelles son amour propre lui interdisait jusqu'alors de se pencher – divorces et adultères – Max Mingus apprend que son ancien mentor, le flic pourri Eldon Burns s'est fait abattre. Son meilleur ami, Joe Liston, suit peut de temps après. Tout indique que Vanetta Brown activiste noire des années 1960 recherchée pour meurtre et réfugiée à Cuba serait derrière ces deux meurtres. Contraint par un agent fédéral avide de vengeance, Mingus se retrouve bien vite à la Havane, sur les traces de l'invisible Vanetta Brown.

Le charme des deux précédents romans de ce qui était annoncé par Stone comme une trilogie résidait en grande partie, outre le personnage attachant et ambigu de Mingus (« Max n'était pas intègre. Ce n'était pas la prison qui l'avait détruit. Ni la mort de sa femme. Mais ce qui avait suivi – le bordel qu'il avait foutu dans sa propre existence. le destin lui avait tracé une ligne et il en avait fait un noeud coulant. »), dans sa capacité à déchirer les mythes et les cartes postales des destinations vers lesquelles ils nous entrainait. Non pas pour nous montrer la réalité, mais pour recréer des mythes en nous servant une face encore plus noire de la réalité baignée de fantastique. Cuba Libre ne déroge pas à la règle. le paradis socialiste (et touristique) des Caraïbes devient sous la plume de Nick Stone un enfer sans doute plus proche de la réalité quotidienne des Cubains en même temps qu'un drôle de voyage dans une autre dimension où la manipulation le dispute à la paranoïa. Tout ici n'est qu'un vaste décor de carton pâte dissimulant d'autres décors tout aussi factices et, naviguant au milieu de cet univers de faux-semblant, Max Mingus tente d'extraire un soupçon de vérité et de réel avec, malgré la vieillesse qui le guette, la détermination d'un taureau fonçant vers la muleta.
Car, on le sent bien, quelqu'un agite le chiffon rouge devant Mingus et le manipule par personnes interposées. Joue avec cette formidable capacité d'autodestruction compensée par une envie désespérée de vivre qui le caractérise. Reste à savoir qui et pourquoi.
Les lecteurs des deux précédents volumes soupçonneront bien sûr un personnage en particulier même s'il demeure invisible. le talent de Nick Stone tient pour beaucoup à cette manière qu'il a de faire planer une ombre inquiétante sur son roman, à tresser une intrigue retorse, certes, mais qui n'est que le canevas sur lequel il vient coudre quelques points, ici ou là, qui éveillent l'attention et la tension chez le lecteur qui pressent constamment qu'un drame va avoir lieu. de fait, il a parfois lieu. Et d'autre fois pas.
Cette maîtrise dans la structure du roman, cette facilité avec laquelle Stone déroule son histoire et y accroche le lecteur jusqu'à un dénouement aussi inattendu que prévisible (hé, oui ! Et même parfois un peu aidé par d'heureuses coïncidences que l'on pardonnera à l'auteur) font qu'il a réussi à s'imposer en l'espace de trois romans comme un auteur incontournable dans le genre noir. Et l'on attend déjà avec impatience de voir comment, après cette trilogie réussie, il va rebondir et, on l'espère, nous surprendre avec ses nouveaux écrits.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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La chronique de Jean-Marc Laherrère :

Max Mingus à La Havane

En trois romans Nick Stone, révélé avec Tonton Clarinette, est devenu un auteur dont on attend les romans avec impatience. le dernier Cuba libre fait, en quelque sorte, le lien entre le premier et le suivant Voodoo land, tout en nous amenant à Cuba.

Revoici donc Max Mingus. Petit rappel pour ceux qui ne savent pas …

Voodoo land se déroule au début des années 80 à Miami, Max y est flic, sous les ordres d'Eldon Burns, flic pourri jusqu'à la moelle, dans le style de ceux de James Ellroy. Son coéquipier, Joe Liston, ne supporte pas cette corruption. Ils vont affronter le mal incarné en la personne de Boukman, un truand d'origine haïtienne. Vingt ans plus tard, dans Tonton Clarinette Max n'est plus flic. Après huit ans de prison, il est contacté par un riche haïtien pour aller retrouver son fils disparu sur l'île … Il en revient marqué, et riche.


Fin du résumé des épisodes précédents … On retrouve Max en 2008, il est détective privé, ruiné ou presque, solitaire, réduit à enquêter sur de sordides affaires de cul. Coup sur coup Eldon Burns et Joe Liston sont abattus. Juste avant de mourir, Joe lui a lâché un nom : Vanetta Brown. Dans les années 60-70 Vanetta était une activiste des droits civiques à Miami. Accusée d'avoir tué un flic lors de la perquisition du local où son organisation (très marquée à gauche) avait son siège, elle a réussi à quitter le pays et a été accueillie par Fidel Castro à Cuba. Elle doit toujours y être.


Fin de l'affaire pour Max ? Non. Il est contacté « fermement » par le FBI qui ne lui laisse guère le choix : Soit il part à Cuba retrouver Vanetta Brown soupçonnée d'avoir commandité les deux meurtres, soit il retourne en prison, accusé d'avoir blanchi l'argent de la drogue à son retour d'Haïti. Parce qu'il est coincé, parce qu'il veut savoir qui a tué son ami Liston, Max accepte.


De façon différente, et pour d'autres raisons, Cuba libre, comme les deux romans précédents fera sans nul doute partie des romans marquants de l'année.


Si on le compare aux deux premiers volumes, cet opus est comme Max Mingus, il s'est assagi. Moins violent, moins perturbant, moins sombre même. Cuba n'est pas Haïti, la violence n'y est pas la même, la traque est plus posée. Max surtout est plus calme. L'ex boxeur, flic borderline a beaucoup souffert et pris beaucoup de coups. Il a pris du plomb dans la cervelle (au sens figuré), a pris ses distances avec son mentor ripoux et a gagné, auprès de son ami Joe Liston, une maturité politique et morale qui l'amène à revoir ses anciennes certitudes.


Mais plus calme ne veut pas dire plus ennuyeux. La toile de fond est passionnante : le retour sur les années des luttes pour les droits civiques, l'exil des activistes (dont les Black Panthers) à Cuba, l'accueil par Castro de réfugiés haïtiens, la situation de l'île en cette fin de règne castriste, les désillusions, l'impact symbolique de l'élection en cours d'Obama … Bref de quarante ans d'Histoire de ce coin du monde incluant la Floride, Cuba et Haïti. Passionnante car racontée sans manichéisme, sans angélisme, avec une grande honnêteté.


Et ce qui fait la force de Cuba libre, ce qui en fait un roman passionnant et pas un essai historique, c'est que, si Nick Stone a de toute évidence effectué un gros travail de préparation et de documentation, ce travail ne se sent absolument pas. Toute cette information est « cachée » dans le travail romanesque de plus en plus maîtrisé. Les coups de théâtre sont là, Max et le lecteur se font balader de surprise en surprise (et il y en a une ou deux de taille), jusqu'à l'apothéose. L'épilogue, qui on s'en doute tenait à coeur à l'auteur, est superbement apporté sur un plateau par l'Histoire, avec ce jour de l'élection de Barak Obama qui vient conclure magistralement cette fresque policière et historique.


Nick Stone / Cuba libre (Voodoo eyes, 2011), Série Noire (2013), traduit de l'anglais par Samuel Todd.
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Miami 2008. Un vent furieux chargé d'espoir s'est levé autour de la candidature d'un jeune noir démocrate qui ambitionne de diriger la première puissance mondiale et qui fait vibrer les foules par ses discours enflammés .

Obama n'est pas encore élu, mais la force du souffle de confiance qu'il a provoqué et qui déferle sur le pays est sur le point de tourner une page de l'histoire américaine pour en dévoiler une nouvelle qui restera à écrire.

Mais pour en arriver là , que de chemin parcouru.

Le dernier roman de Nick Stone " Cuba libre" met en résonance cette actualité politique et ce passé tortueux et souvent violent qui a permis à l'impossible de se produire. C'est tout un pan du passé de l'Amérique qui est appelé à la barre des témoins de l'Histoire . de la ségrégation raciale à l'embargo contre Cuba la socialiste, en passant par les black panthers et l'immigration haïtienne .

Pour ceux qui ont partagé les aventures de Max Lingus lors des deux précédent opus ( " Tonton clarinette" et " Voodoo Land " , romans qui sont à lire absolument! )ils auront plaisir à retrouver cet ex flic, ancien détenu, devenu détective.

Mais alors que l' Amérique s'apprête à porter au pinacle son nouveau héros, Max Mingus lui, se retrouve plongé dans la fange d'un passé qui ne le concerne pas mais qui va bouleverser son existence et ses certitudes. Une histoire qui va l'avaler et qui le recrachera bien loin de chez lui.

En l'espace de quarante huit heures, il voit en effet disparaitre brutalement les deux personnes qui ont le plus compté dans sa carrière de flic. Eldon Burns , son mentor qui l'avait pris dans son équipe et sous son aile, flic corrompu jusqu'à l'os aux méthodes plus que douteuses. Et Joe Liston, son ami de toujours et ancien coéquipier, qui sera abattu sous ses yeux en plein restaurant d'une balle dans l'oeil.

Très vite les soupçons se portent vers une certaine Vanetta Brown. Mais que vient faire cette activiste noire des droits civiques, accusée depuis les années 60 d'avoir tuer un flic lors d'une descente de police au cours de laquelle elle perdit son mari et sa fille, et exilée depuis à Cuba?

Pas le temps d'y réfléchir. Car le FBI met le grappin sur Mingus et ne lui laisse pas d'autre échappatoire que de retrouver cette Vanetta Brown, quitte pour se faire, à se rendre clandestinement dans l'enfer castriste.

Alors Mingus s'exécute. Parce qu'il n'a pas le choix. Parce qu'il veut comprendre aussi pourquoi Eldon Burns et Joe Liston ont été abattus; Et parce qu'il souhaite soulever ce voile sombre qu'il devine, posé sur le passé de ses ancien compagnons.

Cet opus, comme les deux précédents, ne manque pas d'actions. Bagarre et coups de feu rythment ce roman.

Mais c'est un Mingus différent qui nous est présenté ici. Les épaules se sont peut être un peu tassées avec le temps, car notre personnage oscille dans ce roman entre un sentiment fataliste voire de découragement, et une force qui le pousse finalement à prendre tous les risques et à aller chercher la vérité là où elle se trouve.

Un bonhomme qui reste attachant, lancé dans sa propre quête personnelle pour savoir si l' amitié qui le liait à Joe n'était que façade et cachait une part plus sombre de son ami, où si leur lien était bien plus fort que tout ces indices qui semblent fissurer le ciment de leur relation.

Nick Stone nous démontre une nouvelle fois tout le talent qui est le sien avec un roman dans la pure tradition du Hardboiled , esquissant une intrigue haletante servie par des personnages rongés par le doute et portés par l'espoir, où la manipulation et le chantage sont omnis présents. Il emmène son lecteur dans les plis de l'Histoire, lui faisant découvrir que l'île à accueilli très tôt les anciens Black Panthers fuyant la justice américaine.

Ajoutons aussi une plongée magistrale dans le Cuba castriste, vitrifié par L Histoire, vaste décors en toc , mirage planté dans le désert de l'idéal socialiste où s'engluent une population nourrie aux seins de la suspicions et de la parano. L'auteur parvient à la perfection à nous restituer ce paradis révolutionnaire aux couleurs étrangement proches de celle d'un enfer sur terre.

" Cuba libre" est sans conteste un des meilleurs romans de ce début d'année.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Paru en 2011 sous le titre original " Voodoo Eyes" , cet opus est le troisième et dernier volet des enquêtes du privé(ex-policier of course) de Miami Max Mingus.
Dix années se sont écoulées depuis l' épisode précédent de " Voodoo Land " et notre héros, vieilli, a perdu pas mal de son machisme et de son punch, ce qui le rend d' autant plus attachant. Fatigué , blasé , fauché il a délaissé son ancienne spécialité, les disparitions et fait à présent dans l' alimentaire : adultères et escroqueries ....Cependant, un électrochoc - le meurtre de deux de ses anciens collègues, dont son grand ami Joe Liston , va l' amener à reprendre du service. Les premiers éléments semblent pointer du doigt une certaine Vanetta Brown , activiste des Black Panthers réfugiée à Cuba depuis les années 60 après avoir été accusée du meurtre d' un jeune policier . Max Mingus va donc faire découvrir au lecteur l' envers du décor de l' univers castriste , sans omettre d' égratigner au passage l' Amérique d' Obama.
S' il y a au final dans ce récit beaucoup moins d' action, de férocité et de noirceur que dans les deux romans précédents , cela est largement compensé par une intrigue toujours maîtrisée, un sens de la description remarquable-aussi bien en ce qui concerne le décor que les personnages- et davantage d' émotions. Un très bon moment de lecture et un dépaysement garanti.
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L'assassinat de son ancien chef Eldon et de son ex-collègue Joe lance Max Mingus dans une enquête qui le mène de Miami à Cuba en compagnie du travesti Benny sur la piste de l'activiste Vanetta puis de Boukman.

Cette mince intrigue sert de prétexte à une intéressante visite de Cuba.

J'ai trouvé le style assez lourd. On sent que Stone aime les descriptions au point qu'on en perd même le fil de l'intrigue.
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critiques presse (2)
Culturebox
28 mai 2013
C’est un polar où l’on découvre comment d’anciens Blacks Panthers doutent d’Obama et comment des Cubains s’accommodent de l’argent facile tout près du camp militaire de Guantánamo. Dans Cuba libre,Nick Stone nous présente le dernier né de sa trilogie, entre Miami, Haïti et Cuba.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaPresse
13 mai 2013
Comme dans les récits précédents, le lecteur est entraîné dès les premières pages dans une spirale infernale de suspense et d'actions violentes, sans temps morts. Époustouflant et noir!
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Tous les matins sans exception, Eldon Burns quittait sa maison de Coconut Grove en taxi, direction la salle de sport qu'il possédait sur la 7ème Avenue à Liberty City - quartier le plus dur et le plus décrépit de Miami, un endroit peu recommandable pour un homme de son âge et sain d'esprit. La salle avait beau avoir été désertée depuis plus de huit ans, Eldon avait toujours refusé de vendre ou de louer le bâtiment parce que c'était ici, entre ces quatre murs, qu'il se sentait encore un peu exister, communiait avec ses souvenirs, souriait aux fantômes des triomphes passés et se souvenait d'une époque où, chef adjoint de la police, en un sens, il faisait tourner la ville.
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Des Noirs, des Latinos et quelques Blancs de tous âges et tous gabarits. Studieux, occupés, concentrés dans l’effort, focalisés. Des ambitions : réussir-ou-mourir. Les rêves de gloire et de richesse. Les nez cassés, sourcils entaillés, oreilles en chou-fleur. Les visages graves, trempés. La chaleur étouffante. L’odeur de sueur, de sang, de cuir, d’alcool dénaturé. Une violence chorégraphiée. Des coups assénés si vite que les mains se floutaient en brume. Les cadences assourdissantes des poings sur les sacs, le raffut sur les poires, le tourbillon et le maelström d’une douzaine de cordes à sauter, le toc-toc des pieds sautillants.
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Ces conneries scabreuses de paparazzi, ce n’était pas pour lui. Bien sûr, le pognon était au rendez-vous, les missions illimitées, et, mis à part les activités pour les entreprises, c’était le plus sûr domaine de la profession — au pire on risquait un cocard ou une lèvre fendue, si les adultérins réussissaient à enfiler leur froc assez vite pour vous attraper. Mais il n’avait jamais voulu gagner sa vie de la sorte. Il voulait aider les gens, pas détruire des mariages et engraisser des avocats spécialisés dans les divorces.
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Oublié les conneries des années 60, et les babas parlant de paix et d’amour parce qu’ils étaient trop défoncés pour se lever et s’habiller, l’ère du disco était le seul moment où les frontières raciales et sexuelles avaient disparu : Noirs, Blancs, homos et hétéros avaient dansé sur la même musique, côte à côte. Cela n’avait pas duré.
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Mais si vous suivez jusqu' au bout la logique oeil pour oeil dent pour dent, tout le monde finit aveugle et plus personne ne mange.(page 455)
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