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Max Mingus tome 1 sur 3

Marie Ploux (Traducteur)Catherine Cheval (Traducteur)
EAN : 9782070782376
608 pages
Gallimard (14/02/2008)
4.02/5   125 notes
Résumé :
Pour Max Mingus, privé de Miami, l'offre est tentante : dix millions de dollars pour mettre la main sur Charlie Carver, fils d'une grande famille haïtienne, introuvable depuis plus de trois ans. Charlie a disparu en Haïti, comme des dizaines d'autres enfants volatilisés depuis des décennies. Dans un pays dominé par le vaudou, nombreux sont ceux à évoquer la magie noire et une figure mythique, Tonton Clarinette, un dieu charmeur d'enfants qui les entraîne loin de leu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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New York, années 90, Max Mingus détective privé est contacté pour résoudre la disparition d'un enfant remontant déjà à deux ans : Charlie âgé alors de trois ans a été enlevé lors d'une émeute à Port-au-Prince. Son client, le père de Charlie, un homme fortuné, propose à Mingus un gros pactole mais lui lance un ultimatum, il n'a que quelques heures pour accepter ou refuser la mission. ..

Brusque réveil pour notre détective qui vient juste de recouvrer sa liberté après un long séjour à la prison de Rikers Island où il a purgé une peine pour homicide.
Une enquête qui semble complexe et dangereuse, ces prédécesseurs ont échoué et se sont volatilisés, le seul encore en vie est secoué, abîmé, brisé.

Mais Max Mingus n'a plus rien à perdre, désabusé, déprimé, anéanti par la perte de sa femme dont il n' a pas encore fait le deuil, en lutte avec des fantômes qu'il ne peut chasser, obsédé par un psychopathe qui veut lui faire la peau, il se lance dans cette affaire. Mieux vaut être payé pour chercher la vérité, que végéter chez lui à Miami sans argent et garder le profil d'un ex-taulard déboussolé!

Après une enquête de courtoisie à Little Haïti à la recherche de quelques contacts et indices, il part sur les traces de Tonton Clarinette, ou Mr Clarinette, le voleur d'enfants, le croque-mitaine de Baron Samedi, le dieu, le loa de la mort. Une légende assez récente, une vingtaine d'années, selon les informations recueillies auprès d'un prêtre Haïtien avant le départ. Une vingtaine d'année, tiens tiens cela tombe en plein sur la dictature des Duvalier (1957-1986), règne du sang et de l'argent, et de ses tontons macoutes.

Une enquête musclée, j'ai adoré.
En premier lieu, le profil atypique de Max Mingus, ex-policier, ex-taulard, et détective privé.
Puis, l'intrigue qui permet aux lecteurs une descente aux enfers dans l'un des plus grands bidonvilles de Port-au Prince, la Cité Soleil, un cloaque à ciel ouvert.
Ensuite le décor, l'atmosphère, l'immersion dans les pratiques vaudous.
Et surtout le style, l'écriture de Nick Stone et sa façon d' évoquer la dualité de toutes choses, de la vie, de l'être vivant, mais aussi celle de l'économie et de la géographie d' Hispaniola, d'un côté Haïti, désert aride, enfer à ciel ouvert, de l'autre, la République dominicaine, un oasis tropical, déjà paradis de touristes … et l'éternelle lutte entre le Bien et le Mal aux frontières vacillantes.

Une enquête se déroulant en décembre 1996 dans un pays survolté, en plein chaos économique, gangrené par la corruption et les trafics illégaux et, un Port-au Prince en pleine ébullition politique (« Ti-René », René Préval président élu a succèdé à Aristide) avec toujours la présence des soldats américains et autres forces de l'ONU pour soutenir la « transition démocratique »... mais pas de panique Max Mingus est un dur à cuire et entre de bonnes mains, les soirs de cafard pour chasser ses idées noires... il retrouve son bar pour descendre du Barbancourt!

"Baron Samedi noir et blanc
Me regarde en souriant
J'entends l'appel des tambours
Les chansons vaudou m'entourent
Suis-je encore mort ou vivant?
Je n'en sais rien pour l'instant
Suis-je encore vivant ou mort?"

Max Mingus aurait pu fredonner ces paroles de Bernard Lavilliers

J'ai dévoré cette enquête dans la chaleur torride de Haïti, une très bonne lecture où péripéties et rebondissements permettent une incursion dans la société et la culture d'un pays et qui, par bien des côtés, m'a rappelé le Zulu de Caryl Férey.

Un polar stimulant qui donne vraiment envie de plonger dans l'oeuvre de Nick Stone en partant sur les traces de Max Mingus avec Voodoo Land et Cuba libre...
Tonton Clarinette un polar noir, sombre et social. Une enquête aux relents méphitiques.
Une inspiration authentique. Nick Stone est originaire de par sa mère de l'une des plus anciennes familles haïtiennes...

Un polar addictif, éprouvant, instructif et décoiffant que je conseille.
Une très bonne pioche! Et une belle première rencontre avec Nick Stone.

"Haïti est sur la faille
On peut y voir ses entrailles
La nuit monte! " ...
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Dans la tradition vaudou haïtienne, Tonton Clarinette est un voleur d'enfants qui s'accapare leurs âmes innocentes à l'instar du joueur de flûte du conte allemand qui charme avec le son de son instrument ; Tonton Clarinette fait sensiblement pareil mais dans une version plus exotique.

Notre thriller s'articule autour de cette trame : qui vole les enfants haitiens tout autour de la capitale dévastée qu'est Port au Prince ? Et surtout qui a kidnappé il y a de cela 3 ans le jeune Charlie, fils d'une des plus grosses fortunes de l'île ? C'est là qu'entre en jeu notre enquêteur Max Mingus qui vient de finir sa peine de 8 ans de prison à Rikers. Son crime : avoir assassiné des violeurs d'enfants de sang froid (pas trop envie de la juger perso mais bon la loi est la loi). Ancien flic à Miami, devenu détective privé, marié à la belle et sensuelle Sandra, son monde s'est écroulé le jour où la sentence est tombée. Résultat des courses, à sa sortie de prison Max Mingus n'est quasiment plus rien : sa femme est morte, ses amis l'ont abandonné sauf son ancien acolyte Joe. Alors quand une des plus grosses fortunes d'Haïti vous propose ni plus ni moins que 10 millions de dollars s'il retrouve son fils vivant, dur de faire la fine bouche. le seul bémol c'est qu'il faut embarquer en Haïti, en 1996, île détruite (et encore il n'y pas eu de tremblement de terre) par des décennies de dictature sous le joug des Duvallier Père et fils, puis d'Aristide, pays soumis à la plus extrême pauvreté et qui en 1995 se fait "aider" par les forces américaines et l'ONU pour "réinstaurer" la démocratie. le constat est sans appel : à part semer la peur au sein de la population locale en la méprisant, les USA ne font pas grand chose pour le redressement du pays. du coup l'Oncle Sam a franchement mauvaise presse. Max Mingus va prendre une sacrée claque dans la figure en découvrant ce pays ravagé, si pauvre que les enfants mangent parfois de la boue pour tenir et sombrent dans la drogue, où le SIDA commence à décimer la population dans l'indifférence totale, une île autrefois belle, verdoyante et généreuse, dorénavant aride et pillée de tout bord. Dans ce chaos, Max Mingus va revoir ses a priori, rencontrer nombre de personnages ambiguës, côtoyer de près ce qui peut être commis de pire par l'esprit tordu des hommes. Entre séances vaudou et magie noire, superstition farfelues, corruption et sombres pans de l'histoire d'Haïti, autant vous dire que notre héros déchante rapidement.

Inutile de vous préciser que j'ai adoré Tonton Clarinette. Enfin un thriller qui a de la gueule, du style et un vrai fond derrière l'enquête elle-même très maîtrisée et parfaitement agencée ! Nick Stone nous décrit sans ambage la réalité de cette île si chère à son coeur (issu d'une des plus vieilles familles haitiennes). Portrait sans concession d'un pays qui sombre, d'une population attachante mais encore très empreinte de superstitions, pays qui garde malgré lui les séquelles de son passé esclavagiste, Tonton Clarinette est un thriller de qualité, intelligent, porté par des personnages intéressants et hauts en couleur, qui m'a secouée au plus profond (certains passages sont d'une telle violence que j'ai du interrompre ma lecture). Aucun faux pas, un véritable sans faute pour ce premier opus des enquêtes de Max Mingus que je vais bien evidemment suivre de près (deux tomes sont déjà parus, ils sont d'ores et déjà dans ma liste des futurs achats livres). Je suis même triste d'avoir du quitter Max Mingus c'est vous dire.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Quel premier roman ! Envoutant !

Max Mingus, ex flic, et ex taulard, vivant à Miami, se voit mandater pour résoudre une affaire de rapt d'enfant assez sordide en Haïti.

Charlie, jeune fils d'une des plus riches familles d'Haïti, a été kidnappé.
Son père et son grand-père offrent plusieurs millions de dollars à Max Mingus pour retrouver cet enfant.

D'abord très hésitant, il fini par accepter cette mission pour fuir sa vie. Sandra son épouse est décédée d'un cancer pendant qu'il purgeait sa peine de prison. Pétri de cuilpabilité, déprimé et désorienté à sa sortie de prison, il espère ainsi fuir sa solitude et se réconcilier avec lui même en retrouvant cet enfant.

Il comprend vite que l'affaire est complexe et particulièrement dangereuse. Les détectives qui l'ont précédé ne s'en sont pas sortis indemnes.

Max decouvre que la famille Carver a été très proche des Duvalier. Il soupçonne que l'empire des Carver s'est bati sur des pratiques commerciales douteuses et immorales. Il est loin de se douter que c'est bien pire que ça.
Magie noire, vaudou, croyances mystiques, Max devra faire taire son esprit rationnel pour espérer approcher les protagonistes qui détiennent sinon la solution au moins quelques indices.

Un trhiller parfaitement orchestré.
J'ai été complètement aspirée par cette énigme.
Nick Stone vous embarque dans l'ambiance d'Haïti, la corruption, la violence, la misère, les bidonvilles. C'est fort, décapant. Nick Stone ne vend pas du rêve. Il présente Haïti avec tout ce qu'elle a de plus sale, de plus dépravé.

Les personnages aux aspérités prononcés illustrent tout à la fois le bien et le mal. La dualité est partout présente. Cette dualité qui ronge Max Mingus, représentée par sa culpabilité d'avoir tué de sang froid pour venger un acte odieux.

Un excellent thriller et un voyage en terre haïtienne décapant !
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Vraiment sympa !
Très bonne intrigue.

Par contre, après avoir lu ce roman pas sûre de mettre les pieds en Haïti. Quelle misère ! Nick Stone nous sert de guide et ne nous ménage absolument pas. Ici pas de sable blanc, cocotier et cocktail. La plupart de la population vit dans la merde et ce n'est pas un euphémisme. Et malheureusement rien n'est fait pour les tirer de là.
Nous profitons de la recherche d'un enfant par Max Mingus, détective privé, pour découvrir l'île. Je n'en connaissais absolument pas l'histoire. Les noms de Duvalier et tonton Macoute ne m'étaient pas inconnus mais là j'ai pris leur pourriture en pleine face. Sans parler des horreurs commises par certains personnages mais là c'est l' imagination de l'auteur.
J'ai aussi beaucoup aimé la place du Vaudou dans l'histoire. Tous ces rites.. ça m'a toujours fascinée.

Suis ravie d'avoir découvert cet auteur et ce personnage Max Mingus. Et ravie d'autant plus qu'il est présent dans d'autres histoires.
J'ai écrit que dans ce roman pas de cocktail mais alors du rhum...il coule à flot. du Barbancout. A goûter.
Vraiment, précipitez vous, lisez-le. Vous ne serez pas déçu.
Le suivant c'est Voodoo Land. Sacré programme !
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Un thriller envoûtant, une plongée fascinante dans l' enfer haïtien.

J' ai adoré ce magnifique polar, fort et envoûtant, instructif et dépaysant. Une plongée époustouflante dans l' enfer haïtien, sur cette île ravagée par la misère et la pourriture dont je ne connaissais que le nom, et dont l' auteur fait une description éblouissante et passionnante des moeurs, de l' histoire, etc, sur fond de vaudou et de magie noire.
Avec son écriture fluide et très visuelle, Nick Stone transporte littéralement son lecteur, qui du coup semble lui aussi découvrir peu à peu Haïti aux côtés de l' ex-flic et ancien privé Max Mingus, qui sort de 7 ans de taule pour homicide, abîmé par ses regrets et par la mort de sa femme, héros dur à cuire et particulièrement juste et attachant.
D' ailleurs ce sont tous les personnages de ce roman qui sont forts et fascinants. L' intrigue est captivante et tient le lecteur en haleine jusqu' au bout grâce à un suspense inquiétant qui ne faiblit jamais.
Un excellent moment de lecture, original et ensorcelant, et un superbe polar qui vaut autant pour son intrigue implacable, ses personnages hauts en couleurs, que pour son exotisme et le fascinant voyage en Haïti qu' il propose.
Un auteur à suivre de très près !
D'ailleurs, le second opus de la série, Voodoo Land, sortira lui aussi en poche chez Folio le 7 février prochain (2013), en même temps que la Série noire publiera la troisième enquête de Max Mingus : "Cuba libre".
Déjà réservé chez mon libraire !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Jusque-là, pas de problème. Mais il y avait un bémol :
Il devrait enquêter à Haïti.
"À Haïtiii ? s'était exclamé Max, comme s'il avait mal entendu.
- Oui", avait confirmé Carver.
Putain !
Ce qu'il savait sur Haïti tenait en quelques mots : vaudou, sida, Papa Doc, Baby Doc, boat people - et, plus récemment, une intervention militaire américaine baptisée Restore Democracy, qu'il avait suivie à la télé.
Il connaissait - ou avait connu - pas mal d'Haïtiens, à Miami. Des expatriés à qui il avait régulièrement eu affaire du temps où il était flic et enquêtait à Little Haiti. Aucun d'eux n'avait eu grand-chose de positif à dire sur leur mère patrie - "un pays pourri" étant la description la plus courante (et la plus charitable) qu'ils en faisaient.
Tout cela ne l'empêchait pas de garder d'excellents souvenirs de la plupart des Haïtiens qu'il avait rencontrés. Et même de leur tirer son chapeau. C'étaient des gens bien, honnêtes, travailleurs, qui s'étaient retrouvés à la place la moins enviable qui soit en Amérique : à l'extrême bout de la chaîne alimentaire, au sud du seuil de pauvreté, et avec une sacrée pente à remonter.
Ceci était valable pour la plupart des Haïtiens de sa connaissance. Mais, chez les humains comme dans tout, il y a toujours un tas d'exceptions à la règle, et il avait été confronté à ceux-là aussi. Ils ne lui avaient pas tant laissé de mauvais souvenirs que le genre de blessures qui ne cicatrisent pas, prêtes à se rouvrir et à se mettre à suinter pour un oui ou pour un non.
Cette affaire avait tout d'une mauvaise idée. Le trou, il en sortait à peine. Pourquoi aller se refourrer dans un autre ?
Le fric. Voilà pourquoi. Inutile de chercher plus loin.
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En émergeant de l'avion, Max fut saisi par la chaleur irrespirable qui se plaqua sur lui telle une couverture, si lourde que la petite brise qui soufflait était impuissante à la déloger ou même à la soulever. A côté de ça, les pires canicules de Floride paraissaient frisquettes.
Il descendit la passerelle sur les talons de Wendy, son gros sac de voyage à la main, les poumons envahis par ce qui était moins de l'air que de la buée, et se mit aussitôt à transpirer par tous les pores de sa peau.
Côte à côte, ils emboîtèrent le pas aux autres passagers qui se dirigeaient vers le terminal. Wendy remarqua le visage congestionné de Max et son front luisant de sueur.
« Félicitez-vous que ça ne soit pas l'été ! lui lança-t-elle. Imaginez-vous en Enfer en manteau de fourrure et vous aurez une idée de ce que c'est ici ! »
Répartis par groupes de dix sur les pistes, des marines, manches retroussées, chargeaient des caisses et des cartons dans des camions, relax, décontractés, prenant tout leur temps. L'île était à eux pour toute la durée qu'il leur plaisait.

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Vu du ciel, Haïti ressemble à une pince de homard dont on aurait croqué le meilleur – le gros bout charnu. Après Cuba, si verdoyante, et toutes les autres petites Antilles qu'ils avaient survolées, l'île avait quelque chose de totalement incongru. A voir ses paysages arides et comme décapés à l'acide et ses sols couleur rouille rouillée, c'était à se demander s'il y poussait des arbres ou de l'herbe. Lorsque l'avion passa au-dessus de la zone frontalière avec la République dominicaine voisine, le tracé de la ligne frontière entre les deux États sauta aux yeux de Max, aussi net que sur une carte de géographie : d'un côté, un désert sec comme un vieil os, de l'autre, une oasis luxuriante.
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Il entendait les bruits de la rue. Chaque ville a sa propre musique. A New York, c'est un mélange de klaxons et de sirènes, d'embouteillages et de véhicules d'urgence. A Miami, on entend le bruit plus calme de voitures qui roulent, de coups de freins et de dérapages, de motos pétaradantes et de deux-roues crachant leur fumée. A Pétionville, les voitures ferraillaient comme si elles traînaient des pare-chocs défoncés le long des routes défoncées, et les klaxons sonnaient comme des saxophones altos qui jouaient faux.
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On ne guérit jamais complètement d'une dépendance. Même si on s'en garde toute sa vie, l'envie est toujours présente, elle vous poursuit, vous accompagne et vous guette, prête à vous rattraper au moindre faux pas. Mieux vaut rompre avec une habitude quand les hauts sont plus nombreux que les bas et que le plaisir est encore plus intense que la douleur. De cette façon, on ne conserve que les bons souvenirs et pas de regrets, comme pour les rencontres de vacances.
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