C'est un petit pense bête pour moi, qui étudie le mythe d'
Orphée:
On trouve un parallèle interessant entre Perceval et
Orphée, ce personnage, parce qu'il n'est pas resté sauvage, parce qu'il n'a pas posé de questions que la quête a échoué et que le roi Pêcheur est mort, parce qu'il a appris les bonnes manières. Il ne pose non plus la question à cause du poids du pêché: sa mère est morte par sa faute. Mais s'il ne la quittait pas, il n'aurait trouvé le chateau du Graal, ici acte manqué qui voue au malheur. eau symbole du passage, de l'autre coté (chez celtiques)
Sur la deuxième citation
C'est très intéressant, matière de connaissance, mais aussi matière à penser, pourquoi l'oeuvre n'est elle pas achevée? ça me fait penser à
Confucius, disant que l'importance est le chemin, mais aussi
Rimbaud, dans un de ses poèmes, Soleil et Chair "Nous ne pouvons savoir, nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères"... Alors mieux vaut croire que comprendre? (cf Heurtebise dans le film de
Cocteau) A trop se rapprocher, on se brule les ailes... L'origine est trop puissante pour nous... C'est le role du poète d'endosser cette difficulté de tout éprouver, à en perdre la vie, la raison.