Thérèse de Lisieux, plus communément appelée
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, a eu la vocation très jeune. A quatre ans déjà, sa foi était si ancrée dans son âme qu'elle aurait pu déplacé des montagnes.
Suite à de nombreuses épreuves, elle choisit une voie toute tracée: devenir Carmélite. Entrée au couvent, elle y finira sa vie, ne cessant d'écrire et de proclamer son amour envers Dieu et Jésus.
En lisant son autobiographie, j'ai été surpris de trouver une écriture sincère, pleine de pureté et d'abnégation de soi. Avec des mots d'enfant, Ste Thérèse écrit à ses supérieures son chemin de vie intérieure, sa "petite voie" comme elle le dit elle-même.
Son écriture peut sembler parfois maladroite, car elle écrit sans réfléchir, sans chercher à maitriser son langage. Elle n'écrit pas avec une plume, mais avec son coeur directement sur le papier.
Plusieurs fois, je n'ai pas pu m'empêcher de grogner, car sa conception de la foi, du "sacrifice" de soi pour la gloire de l'Église m'a semblé beaucoup trop poussé, frôlant par moment avec une forme de fanatisme.
Mais au delà des croyances religieuses, sa nature douce et surtout, son idée de l'Amour Victorieux est l'exemple à suivre.
La jeune carmélite, qui voulait se faire "toute petite" pour se rapprocher du Ciel, et qui appelait son entourage à "Aimer, toujours aimer", est aujourd'hui l'une des plus grandes Saintes de la Chrétienté.