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EAN : 9791021405097
112 pages
Oskar Editions (22/09/2016)
3.67/5   18 notes
Résumé :
« Quand on est petit à lunettes, timide et un peu geek, on est tout de suite catalogué "boloss". Clément, 14 ans, en sait quelque chose ; Insultes débiles et petites tapes derrière la tête sont le lot quotidien de son calvaire. Avec son amie Noémie, petite grosse aux cheveux châtain-moche, ils ont même été élus le couple le plus boloss par Léa et Jordan, ceux qui ont le swag. Mais Clément en a assez et décide de prendre sa réputation en main. Pour devenir l'anti-bol... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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"Je suis Boloss, mais je me soigne" serait à rapprocher d'un autre titre assez récent et touchant au même thème des réseaux sociaux "Fake fake fake" de Zöe Beck. À la lecture du roman de Arthur Tenor, il y a un sentiment de déja vu et pourtant la démarche de l'auteur va plus loin, il semble avoir des choses à dire au delà d'une proposition divertissante de récit. Mais revenons tout d'abord au sujet du livre. Les héros de Zöe et Arthur sont tous des élèves classés en marge, non populaires, ceux de Tenor font néanmoins l'objet d'une élection devant assemblée du couple le plus Boloss du collège. L'humiliation et la cruauté sont bien plus marquées, de fait, non dans le style de la narration.
Si le héros de Beck souhaite prendre sa revanche et séduire une belle populaire qui le dénigre sous un avatar construit de toutes pièces, Clément et Noémie, héros "boloss", veulent prendre une double-revanche, faire tomber sous leur charme Léa et Jordan sous des avatars de jumeaux québécois très beaux et également par là même les ridiculiser du "dîner de cons" dont ils furent les invités surprises. Clément est surexcité à l'idée de tromper leurs "harceleurs" très avides de rencontrer bientôt deux ados d'une culture autre et à la vie à priori aussi excitante que leur apparence. Noémie se montre plus réservée, la démarche semble un peu compliquée de se faire passer pour ce que l'on est pas et la plaisanterie semblait déja avoir été trop loin pour elle. Les efforts seront à deux vitesses et Clément va se trouver dépasser le jour où son secret sera découvert par un de ses professeurs qui lui rappelle ce qu'il encourt de tromper sous une fausse identité sur des réseaux sociaux. C'est cette dimension préventive qui est ajoutée par Arthur Ténor et un peu écartée par Zoé Beck au profit de l'humour et la comédie.
Comme pour "À mort l'innocent", "Je suis Charliberté", il y a une vraie volonté didactique de la part de l'auteur de poser les choses, des choses grâves qui peuvent être directement ou indirectement portées à l'attention des ados , au travers d'histoires d'ados et à hauteur d'ados comme cela pourrait se faire avec des médiateurs, des enseignants. Ce qui rend le propos à la fois léger et enrichissant, sur un angle adapté. Des histoires de "tribus" très chouettes qui n'excluent pas toujours en douceur quand pointe l'acnée. Une histoire sur le mensonge mais aussi sur la valeur que l'on peut se porter à cet âge, sur la confiance, la lucidité.
Assez positif dans l'ensemble.
À découvrir.
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Clément a très envie d'appartenir au groupe d'élèves le plus populaire. Or sa seule copine est Noémie qui elle aussi est rejetée en raison de son embonpoint.

Contre toute attente, ils sont tous les deux invités à la fête de Léa, le leader de leur classe. Alors qu'ils essayent une fois encore de faire bonne figure, ils sont à nouveau humiliés.

Clément décide alors de mettre en place un stratagème afin de rentrer coûte que coûte dans l'intimité de ceux qu'il admire. Pour cela, il choisit d'utiliser la voie des réseaux sociaux…

Une histoire découpée en trois actes avec en son centre la problématique des dangers des réseaux sur internet.

Le récit évoque à la fois l'incapacité d'obtenir la certitude des personnes avec qui on parle et on interagit mais aussi celle de la manipulation des photos.

Arthur Ténor se démarque dans le traitement de cette thématique du harcèlement scolaire par le chemin qu'il propose pour en sortir. Il passe par la médiation de tiers bienveillant qui vont inciter le jeune homme en formation à développer ses capacités et compétences...dans le respect de la loi !

Intéressant !

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Clément 14 ans est harcelé au collège. Il est même élu roi des boloss lors d'une fête où il est invité à cet effet. Pour se venger, il va prendre sur Facebook l'identité d'un adolescent beau, populaire pour découvrir les secrets de ses harceleurs.

Le pitch me semblait accrocheur et Arthur Ténor, auteur reconnu en littérature jeunesse, gage de qualité.
Malheureusement, j'ai été déçue. le roman trop court n'a pas permis qu'on s'intéresse aux personnages trop caricaturaux à mon goût, ni d'installer une intrigue convaincante.
L'auteur pourtant s'attaque à deux sujets intéressants : le harcèlement scolaire et l'usurpation d'identité sur Internet.
Néanmoins, j'ai trouvé le roman trop démonstratif et pas assez vraisemblable. Je n'ai pas cru une seconde aux situations, ni aux personnages. Il manquait un je ne sais quoi d'empathie qui fait qu'on entre dans l'histoire.
J'ai eu du mal à savoir où se situait le point de vue du récit : interne au niveau des personnages et là je me suis étonnée qu'un adolescent s'assume aussi facilement "boloss". C'est vrai qu'on ne connaît rien de sa situation familiale, ni de son parcours antérieur qui justifierait sa dévalorisation de lui-même. Ou externe et dans ce cas, le narrateur a très peu de sympathie pour ses propres protagonistes (comme Noémie désignée à chaque fois comme "petite grosse aux cheveux châtains-moche").
Bref, ce flou ne facilite pas l'accès au récit.
De même, le vocabulaire familier des adolescents se mêle à un vocabulaire et à des tournures de phrase qu'aucun adolescent de ma connaissance n'utiliserait. Ma remarque s'appuie sur les nombreux romans campant des adolescents que j'ai lus jusqu'à présent et qui faisaient plus "vrais". J'ai eu l'impression que des mots comme "boloss" (que je connaissais qu'en nom et non en adjectif), "swag" ou "kiffer" étaient plaqués sur le reste du texte.
D'autres éléments ont nui pour moi à la vraisemblance du roman : les courbes de Gausse au programme du collège et l'appellation "mon petit" à un élève de 4ème! Oserais-je ajouter (après sondage auprès d'adolescents) que Facebook est en totale perte de vitesse face à Snapchat, Intagram ou Twitter donc un Canadien populaire serait plus à la page en utilisant les autres médias plus instantanés?
En résumé, pour que j'adhère à un roman, il faut qu'il soit un tant soit peu vraisemblable. Là, j'ai eu du mal.
Enfin, derrière cette histoire d'adolescent, j'ai trop senti l'adulte moralisateur et ce n'est pas ce que je recherche dans mes lectures, surtout qu'il n'y a pas de solution proposée.
Bref, je suis passée à côté de ce petit roman d'un peu plus de 100 pages. Sur ce sujet, j'ai lu bien mieux et de plus drôle.

A partir de 8-9 ans
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Un petit roman qui brasse tous les aspects du harcèlement.
"Nullité", "bouffon", "tête à claques", sans oublier la tape bien humiliante derrière la tête... Chaque jour, Clément fait les frais de Jordan et sa bande. Faut-il en parler ? se demande-t-il. Non, il n'est pas une balance. Mais pourquoi lui ? C'est certainement sa faute, conclut-il à tort. Résigné, il voit la bolosserie comme un "monde cruel où les petits, les gros, les mal nés ou même simplement les gentils qui ne font de mal à personne, s'en prennent plein la tête juste à cause de ce que la nature ou la malchance a fait d'eux". Sa copine Noémie, elle aussi le centre des moqueries, ne se laisse au contraire pas faire, répliquant comme elle peut à ces remarques blessantes.

Pour autant l'adolescente refuse de le suivre dans sa conquête de popularité, considérant que "le plan de son copain est foireux". Malgré les réticences de sa camarade ("Parce que tu te vois déjà populaire en faisant ce genre de bêtises ?"), Clément fonce sans le moindre scrupule dans un canular impliquant les réseaux sociaux : "Le boloss se rebiffe !". Pour lui "ce n'est qu'un jeu", même s'il reconnaît qu'il n'oserait jamais faire ce genre de chose "au collège ou dans la rue". Cependant, se montrant de plus en plus manipulateur, il sent peu à peu "poindre un malaise".

Son idée prend d'ailleurs rapidement des proportions qui lui échappent, l'occasion pour l'auteur de glisser en passant un avertissement concernant l'usage d'Internet et "combien il est facile de se faire avoir quand on est trop confiant". C'est grâce au professeur de français que la situation se décantera et cette solution est appréciable tant les enseignants sont montrés du doigt dans les situations de harcèlement comme autant de témoins passifs. "L'enfer au collège", M. Vachet l'a connu (serait-ce le petit Gaspard du roman éponyme ?) et il intervient avec tact auprès de Clément pour lui faire comprendre qu'il n'a rien à gagner à se faire passer pour ce qu'il n'est pas. Il lui confie quelques "clés" mais c'est à l'adolescent de trouver "la piste qui vous mènera au meilleur de vous-même". A la fois ragaillardi et encouragé à méditer, Clément évoluera positivement : "Désormais, ce qui compte le plus dans sa vie, ce n'est pas l'opinion que les autres ont de lui, mais ce qu'il fait et ce qu'il est réellement". Par ailleurs M. Vachet n'hésitera pas à intervenir en parallèle auprès de Jordan le harceleur.

Ainsi, malgré quelques résidus de mots désuets fréquents chez l'auteur (comme "quolibets", "chicaneries" ou encore "crânerie"), ce roman s'attelle à un thème d'actualité de manière pertinente, offrant matière à réfléchir et surtout l'espoir qu'une solution est possible, à plusieurs.
Lien : https://www.takalirsa.fr/je-..
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Les harceleurs n'ont vraiment pas de coeur !!!

Résumé:

Tous les matins, Clément est accueilli au collège avec un coup derrière les oreilles et une insulte de la part de Jordan. Clément n'est pas très grand, porte des lunettes et est passionné par l'informatique et l'électronique. Tout cela lui vaut de faire partie de la catégorie « boloss » et d'être martyrisé chaque jour. Son amie Noémie n'est pas en reste. Elle, serait trop grosse pour être populaire et de toute façon ses cheveux ne conviennent pas aux autres élèves. Alors, après une dernière manigance de la part de la classe, Clément décide de se venger. Son plan implique les réseaux sociaux. Il le met à exécution sans réellement penser aux conséquences que pourraient avoir ses actes.

Critique:

J'ai adoré ce livre il a vraiment été palpitant et intéressant jusqu'à la dernière page . Ce roman est très facile à lire et à comprendre. Roman à ne vraiment pas rater. Je le recommande vivement aux personnes àgé entre 8 et 15. Il m'a donné une vrai leçon de vie sur tout se qui se passe mais que l'on ne voit forcément pas et aussi sur les réseaux sociaux.

Zied Hedia 5A Mongazon
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La bolosserie, ce monde cruel où les petits, les gros, les mal nés ou même simplement les gentils qui ne font de mal à personne, s'en prennent plein la tête juste à cause de ce que la nature ou la malchance a fait d'eux.
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En fait, il n'est méchant qu'avec un faible, un petit à lunettes, tout comme les trois pouffiasses qui se moquent sans arrêt de Noémie - l'autre souffre-douleur de la classe, ni timide ni bête, mais "classée boloss" parce que petite et grosse - (...) tout comme encore le sont les quelques autres qui, dans la catégorie couleur muraille, forment cette majorité silencieuse qui ricane volontiers des malheurs des autres et lance des quolibets par derrière... (p.6)
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Dans la vraie vie, un individu est classé "boloss", "swag" ou "populaire" selon son physique, sa crânerie ou ses vêtements - donc ses moyens financiers.
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Désormais, ce qui compte le plus dans sa vie, ce n'est pas l'opinion que les autres ont de lui, mais ce qu'il fait et ce qu'il est réellement.
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- Alors, comment reconnaît-on un vrai boloss ? lance Léa.
Et la foule de hurler :
- Y sont moches ! Y z'ont des fringues ringardes ! C'est des handicapés mentals... !
Mentaux, patate ! Des bouffons, des bouffons nuls de chez nuls !
Quelqu'un s'essaie à une proposition plus élaborée :
- Ce sont des mecs avec des gueules de boxeurs tellement qu'ils en prennent plein la tronche. Des têtes à claques, quoi. (p.22)
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