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sur 2923 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Avec Les chemins noirs je pensais retrouver l'esprit d'Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi de Jean-Christophe Rufin. Mais, ce fut loin d'être le cas.

Après une chute grave, Sylvain Tesson décide d'entreprendre une marche "rééducatrice", sur les sentiers de France, les "chemins noirs".
Les chemins noirs, ce sont ces chemins isolés, exempts de toute empreinte de la civilisation moderne. On y retrouve l'esprit de Jean-Jacques Rousseau et de Giono.
J'avais vraiment envie de parcourir ces chemins avec Sylvain Tesson mais je n'y suis pas parvenue. La voie qu'il a choisi de suivre s'est révélée bien trop obscure pour moi.
Ce roman, qui s'apparente d'ailleurs plus à un essai selon moi, m'a fait l'effet d'un long bavardage soporifique...
Il m'a manqué tellement de choses ! La beauté des paysages, la poésie, la chaleur des rencontres hasardeuses, le chant des oiseaux, la fatigue musculaire, la joie, la peur, la vie quoi !

Au lieu de cela, Sylvain Tesson se perd dans les méandres d'une réflexion sur une France qui s'encrasse de modernité et qui s'oublie. le ton est didactique, maussade et peu enchanteur. En tout cas, il m'a vraiment ennuyée et j'ai eu tellement de mal à me concentrer sur son discours que me voilà bien en peine d'en faire une quelconque analyse.
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J'ai toujours une distance avec l'écriture de Sylvain Tesson. Non pas que son écriture me fâche. Pas du tout. Mais je n'arrive pas à être transporté par ses récits de voyage. Je n'ai pas marché avec lui.
Désolé monsieur Tesson, c'est le troisième livre que je lis de vous et je n'y arrive pas.
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Quand je me sens d'humeur peu amène, que je commence à renâcler sur les jeunes qui ne savent plus rien et les vieux qui croient tout savoir, j'ai un remède imparable : je sors un livre de Tesson, je l'ouvre à n'importe quelle page, et le referme en frissonnant, me promettant de ne jamais jamais ressembler à ça.
J'avais bien aimé son escapade en Taïga, car qui sur Babelio n'a jamais rêvé de se retrouver enfermé au milieu de nulle part avec des livres et de l'alcool fort, obligé de chausser ses raquettes pour 40 Kms de marche épuisante si l'envie nous prenait de tailler une bavette avec le plus proche voisin ?
Oui, mais là, ce n'est plus possible. Que Tesson soit réac, bon: on est en démocratie. Qu'il geigne à longueur de page, façon Béni-Ouin-Ouin est déjà plus difficile à supporter. Mais qu'il marche pour ne rien voir et ne rien sentir est proprement insupportable.
Car dans cette traversée de la France, il s'applique à ne rien découvrir qu'il n'ait eu l'intention de trouver. Exemple : « Sur le chemin du plateau de Païolive, où le limon retenait chaque pas, je croisai […] un vieux type en treillis coiffé d'une casquette kaki. Une silhouette comme celles que je cherchais ! » Ce n'est plus une randonnée, c'est une thèse ; ses rencontres sont des arguments ; son itinéraire une profession de foi.
Quant à sa conclusion, elle proclame qu'il se sent guéri. On se demande bien comment. Car le livre ne sent ni l'effort ni l'arrachement ni la joie. de temps en temps, Tesson annonce à son lecteur qu'il a mal ou qu'il est content et 3 pages plus tard il a parcouru 200 kms, s'est fendu d'un exposé et a pondu un bel aphorisme tout rond.
Bref, ce livre est une arnaque. Mais il n'est pas besoin d'avoir lu tout Lacan pour comprendre que les soliloques répétés de Tesson sur l'horreur de la modernité sont avant tout le désespoir d'une gueule cassée et d'un corps meurtri par une chute de 8 mètres, pour qui, sans contestation possible, l'avant était vachement mieux. « La France changeait d'aspect, la campagne de visage, les villes de forme ».
Comme de Gaulle, Sylvain incarne la France, et la laideur périurbaine a quelque chose à voir avec le regard effrayé que lui lancent certains.
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En écoutant Sylvain Tesson dans son intervention lors de l'émission de la Grande librairie, je me suis fait une fête d'apprendre la parution de son dernier ouvrage : Sur les chemins noirs. D'une part il y évoquait, une fois n'est pas coutume de sa part, un périple en notre hexagone. D'autre part, et plus attendu par moi, il nous promettait un ouvrage d'exploration tant de ce qui subsiste de sentiers pittoresques en notre campagne profonde - à son grand regret revue et corrigée par le remembrement et l'urbanisation débridée - que l'exploration de ses chemins intérieurs. J'escomptais alors quelque introspection philosophique intimiste de la part de qui, après un accident dont les séquelles visibles ne sont certainement pas les plus traumatisantes, avait entraperçu l'éblouissement de la nuit éternelle.

Mais les chemins noirs sont restés obscurs. Ô pudeur quand tu nous tiens ! L'homme est resté aussi impénétrable que les ronciers qui lui ont barré la route. Vivre est-il une joie ou une souffrance pour ce boulimique du temps et de l'espace, je ne saurai le dire. Il ne sait que trop bien se dissimuler derrière son formidable sens de la formule et les confidences attendues le sont restées. le périple intérieur s'est transformé en un inventaire des balafres infligées au temple sacré de la Nature. Une profanation pour qui ne cherche pas son dieu dans la voute céleste mais dans les replis de la terre. Car lorsqu'on parle de nature avec Sylvain Tesson, il faut y mettre un N majuscule. "Il avait Dieu, je me contentais du monde". Fallait-il qu'il aille le saluer ce dieu végétal et minéral, audible et respirable, le remercier du sursis consenti après cette chute qui aurait dû le tuer.

La France en diagonale ne vaut que 150 pages. Et la qualité n'a pas compensé la quantité. Après un stress hydrique de plusieurs mois pour ce cep suceur de cailloux, on espérait une concentration en sucres, littéraires ceux-là. Mais il a fallu recourir à la chaptalisation, et là ça été l'overdose. Cela donne un ouvrage sans chaleur, le distillat d'un esprit ensauvagé contraint à une course grimaçante dans des espaces domestiqués. Une convalescence de rouleau compresseur opiniâtre qui refuse de se laisser dicter sa conduite par une colonne vertébrale brochée.

L'instinct de conservation est quand même là. Il écoute les recommandations de la faculté de médecine au point de préférer le viandox à la bière ou à la vodka. La frustration est palpable. Cela présage de l'attente fébrile d'un autre départ dans les épaisseurs de la taÏga ou autre aridité à dos de chameau. du sérieux que diable !

Voilà un ouvrage hexagonal qui témoigne aux yeux de son auteur de la place de notre vieux pays, lifté comme une vieille actrice de cinéma, dans le concert des nations. Cela reste quand même une formidable répartie de bout de plume dans lequel les rencontres humaines ne servent malheureusement qu'à la relance de l'inspiration pour la chaîne de montage des bons-mots.

La convalescence, certes active, du corps a été à mes yeux aussi celle de l'inspiration pour cet auteur qui m'avait séduit sur les traces des grognards de Napoléon ou dans la cabane au bord du lac Baïkal. A moins que ce ne soit notre pays qui n'inspire plus ?
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Après sa chute d'un toit, Sylvain Tesson est esquinté, défiguré, affaibli. Il décide de traverser la France à pied pour se requinquer. Son itinéraire devra passer le plus possible par les "chemins noirs" (= les sentiers sur ses cartes au 25.000ème). Il va en profiter pour traverser des territoires français ruraux qu'en grand voyageur mondial, il ne connaît pas.

Les descriptions des paysages et des habitants sont largement accompagnées de réflexions sur la société et les modes de vie actuels, réflexions teintées d'un certain passéisme, et de postures très intellos (beau style, mais un peu alambiqué gratuitement). du coup, on perd la magie du territoire au profit d'un "c'était mieux avant ma bonne dame", plein de clichés décevants de la part d'un globe-trotter.

Ayant traversé la Lozère à pied, mais aussi l'Aubrac et un peu la Corrèze, j'ai regretté de ne pas trouver dans les mots de Sylvian Tesson la magie que j'avais ressentie alors. Au contraire, on a l'impression d'une épopée terne et pleine d'une pseudo-nostalgie d'intellectuel citadin.
Grosse déception.
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Je suis extrêmement déçue par ce livre (pas lu Les Forêts de Sibérie, mais adoré Bérézina, aigu, pointu, percutant). Là, je suis tombée sur un type affligé d'un énorme complexe de supériorité, qui prend un malin plaisir sur ses chemins noirs, à prendre le reste du monde avec hauteur (même les ploucs qui suivent bêtement les chemins de randonnée, faibles esprits moutonniers). Alors que lui le grand ivrogne, le grand fracassé, le grand échappé de la rééducation (bravo, c'est vrai, on applaudit l'esprit indépendant et fort) se balade en plaignant la France délabrée, remembrée (certes, c'est désespérant) en magnifiant les déserts ruraux (certes, s'est une merveille de pouvoir s'y enfouir, cacher, retrouver), et surtout en magnifiant sa sublime personnalité et son intelligence superlative, lui qui a tout lu, tout vu, tout bu et est tellement au dessus de tout. Certes, l'écriture est incisive, le constat exact, la formule souvent impériale, la sensibilité exacerbée, mais il m'a tenue à l'écart à force de se se glorifier d'être qui il est. Et ses chemins noirs à lui, le sombre de sa pensée, on ne les voit pas trop. Il s'irradie de sa propre lumière. Bref, ce bouquin m'a passablement énervée.
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C'est surprenant de constater comme les avis sur un livre, sur celui-ci par exemple, peuvent diverger.
Pour ma part, j'ai été frappé d'abord par l'écriture, simple, facile à lire, bien construite, avec un vocabulaire varié et adapté au sujet traité. Et ça, c'était plutôt une bonne surprise pour l'image que j'avais du bonhomme. Je serais heureux d'écrire comme ça, ne serait-ce que comme cela.

Ensuite, le fond. Au début ça fait penser à un Stevenson sans âne… et puis non, c'est un chemineau moderne, qui parle de la vie moderne. Qui en parle pour la dénigrer et c'est dommage car un peu de modération ne ferait pas de mal de la part de quelqu'un qui a bénéficié grâce à l'Etat et à vos cotisations des techniques les plus modernes pour se faire planter des vis dans les vertèbres (c'est à peu près comme cela qu'il en parle), après s'être lourdement blessé en se livrant (par narcissisme ?) à des activités sans aucune utilité sociale (d'une manière générale, quel rôle avons-nous joué, nous ses contemporains, dans ses motivations pour entreprendre tel ou tel projet ?).
Elle reste quand même un bel effort humain, cette rando salvatrice à laquelle il s'astreint à la place d'une longue rééducation.
Quant à ses pensées tout au long du chemin (qui montrent une connaissance rare de l'histoire et de la géographie mais un peu de pédanterie ; avait-il Wikipedia sur son smartphone ?), nombre de critiques les disent trop sombres… non, je n'ai pas ressenti cela.
En revanche, en ne gardant que les commentaires les plus personnels, il aurait pu faire un ouvrage plus personnel, plus dense.
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Scrongneugneu de scongneugneu ! semble grincer Sylvain Tesson tout au long de la marche qui le mène du Mercantour à la pointe du Cotentin. Il chausse à nouveau les Pataugas après sa malencontreuse chute d'un toit dans un état d'ébriété avancée et quelques mois passés à l'hôpital. de retour en terre d'aventure, mais sur le sol de notre bonne vieille France, il part pour un pèlerinage qui a pour but de rendre hommage… à lui-même et à sa rédemption.
Me voici bien sévère, mais le livre de Sylvain Tesson m'agace davantage qu'il ne me plaît. Il a beaucoup d'habileté à égarer l'attention du lecteur sur une partie de son propos. Son écriture passe sans cesse d'un registre à l'autre, poétique et inspirée lorsqu'elle évoque la nature, sarcastique quand il s'agit de railler les travers d'une France gâchée par les aménageurs, ces modernes qui ont dilapidé le patrimoine inaliénable d'un beau pays. Tesson, qui a une formation de géographe, n'est pas à un raccourci près quand il s'agit d'évoquer les politiques d'aménagement du territoire. Ainsi quand il leur prête dans l'après-guerre l'intention de « redessiner la carte [qui] permettrait de laver les hontes de 1940 ». Or, la honte de la défaite appartenait au régime de Vichy et non aux futurs commissaires au Plan chargés de la reconstruction du pays. de même, il pointe tout et n'importe quoi dans l'entreprise de sape qui aurait mis à mal la France : les ZUP, l'habitat pavillonnaire, les supermarchés, la décentralisation, Internet, la vidéosurveillance, les services à la personne, etc. D'où l'idée d'un faux progrès, d'un leurre pour les gogos que nous sommes. Certes, les paysages ont parfois été mis à mal par l'urbanisation et l'agriculture industrielle, mais Sylvain Tesson se garde bien de parler d'écologie pour en appeler simplement au respect de la Nature. Comme si les hommes perdaient toute noblesse à ne plus relever les murets de pierres ou à faire monter leurs brebis dans un camion pour la transhumance.
L'écrivain se défend d'être nostalgique du passé et cependant presque chaque ligne nous y ramène. Quand il analyse le pouvoir de l'exécutif, il ne peut s'empêcher d'en mesurer l'impuissance ou la vanité en le comparant à la pseudo-sagesse d'un propriétaire terrien, seul maître en son domaine. Bien sûr, la question de l'identité rode à tout moment, une « grâce », née de l' « amalgame » miraculeux des contraires, mais où il ne parle pas tant de diversité que d'antiques racines enfouies dans un terreau qui mêlerait Maurras et Jaurès, loin d'un quelconque droit d'inventaire à proscrire. Comme s'il ne fallait jamais questionner L Histoire, mais faire la part belle aux traditions.
Tout ceci m'amène à dire que Sylvain Tesson est un écrivain réactionnaire distillant le récit d'une certaine décadence de la France à la suite de changements qui ont modifié sa nature profonde.
Je me méfie donc du charme de ces chemins noirs qui ont séduit tant de lecteurs avant sans doute d'envoûter les téléspectateurs dans leur adaptation cinématographique. S'ils ont permis à l'écrivain de se refaire une santé physique, ils continuent à suivre la carte d'un territoire bien connu, celle d'une grandeur passée de la France.
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Décidément le nature writing et moi cela fait deux. Je n'accroche vraiment pas et pourtant je teste de la qualité. Il faut l'avouer Sylvain Tesson a des choses à dire. Il n'a pas la langue dans sa poche. Ses aventures sont intéressantes. Mais voilà, je m'ennuie avec ce genre de lecture. Je déteste passer du temps sur un livre et je ne rentre pas dans l'histoire. Pourtant c'est court. Je dois être plus branchée Indiana Jones…
Ca me désole de mettre un note pareille qui ne reflète en rien la qualité littéraire. Je ne suis juste pas une grande fan. Mais je ne désespère pas de trouver un jour un roman de ce genre qui ma plaise.
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Un de mes anciens professeurs classait les humains en deux catégories : les géographes, ceux qui pour expliquer un sujet vont du point À au point B en ligne directe et les historiens, ceux qui vont également de À à B mais en passant par toutes les autres lettres. Il avait oublié de citer l'espèce Tesson, le géographe sinistrement prolixe.

Sylvain Tesson, écrivain baroudeur a un grave accident qui laisse son corps en miettes. Après un séjour de plusieurs mois à l'hôpital, les médecins lui préconisent un centre de rééducation. Sylvain Tesson a une autre vision des tapis roulants : lui, il marchera sur les chemins de France. Muni de cartes à 25000e, il parcourt ce qu'il appelle les chemins noirs, ces chemins perdus, non goudronnés, oubliés par la civilisation et par conséquent, non entretenus. Sylvain Tesson espère se régénérer dans le silence de cette France délaissée.

Quelle déception !!! Souvent, autour de moi cet auteur avait été vanté. C'est vrai qu'il s'agissait de son séjour en Sibérie. Ne connaissant absolument pas ce pays mais ayant habité en Provence, Corrèze et Touraine, je me faisais un plaisir de partager ses impressions sur ces régions. J'aurais peut-être dû choisir la Sibérie, elle m'aurait paru plus familière ! Certes, un grave accident lui a certainement changé sa vision de la vie. Mais que c'est sinistre ! Les chemins sont rarement noirs. Son esprit l'est profondément. Je m'attendais à une description des lieux traversés, des personnes rencontrées. Mais absolument pas à ce discours pseudo philosophique avec citations à l'appui. Que c'est pompeux ! Que c'est sentencieux ! Que je me suis ennuyée ! le pire, ce sont les idées toutes prêtes. Comment un voyageur mondial peut-il avoir autant d'aprioris : les dinosaures ont eu la belle vie parce qu'ils ne connaissaient pas les puces électroniques ; les gitans vivent de ce que leur offre la nature ; la Touraine n'a pas subie de bombardements !!! Non mais rassurez moi ? Ce livre est bien du second voire du troisième degré ??? J'avoue avoir craqué : un fou rire m'a pris lorsqu'il dit que la vie est un escalier et là, à mettre en parallèle un gardien de phare et une danseuse de cabaret. Ce déploiement de phrases lourdes, les références littéraires, sa description de son sombre esprit, m'incite à penser qu'il faut prendre ce livre au premier degré. Mais j'avoue, j'hésite. Comme la description quasi comique de cette rencontre en Provence avec une habitante d'un village abandonné : cela commence par l'enthousiasme d'une physionomie de quelqu'un qu'il veut rencontrer. Quelques mots plus loin, elle est devenue une sorcière dont il faut craindre le mauvais sort.
Et ce refus de la modernité ! Tout y passe : la politique agricole, la mondialisation, les écrans, les voitures, etc... Mais lorsqu'il a une crise d'épilepsie, perdue dans les montagnes de l'Auvergne et que les pompiers sont venus pour le transporter aux urgences, comment ont-ils été prévenus ? Par des signaux de fumée ???
Au début, j'ai essayé de rentrer dans son texte, de décrypter ses métaphores, d'essayer, dans tout ce verbiage de retrouver un peu des campagnes que je connais. Mais rien ! Lurs, Ussel, Vouvray me parlent bien sûr mais je ne comprends pas lorsqu'il dit qu'il se fait klaxonner sur les petites routes de Corrèze parce qu'il est à pied. Pour avoir marché et pour marcher encore dans cette région, et loin de toutes grandes villes, où les vaches sont plus nombreuses que les habitants, je ne me suis jamais fait klaxonner. Après, je me gare lorsque j'entends une voiture. C'est sûr que s'il reste au milieu de la route, il n'y a pas qu'en Corrèze qu'il se fera rappeler à l'ordre. Je suis sûr que dans sa cher Russie, il en serait de même !
En attaquant ce livre, je pensais trouver l'espoir, la nature. Je n'ai trouvé que de la rancoeur et le dégoût. Dommage, mais nos chemins se séparent ici....
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Sur les chemins noirs (Sylvain Tesson)

Dans quelles circonstances Sylvain Tesson est-il tombé du toit ?

Il y était monté pour faire des réparations.
Il y était monté pour se rendre intéressant.

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