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3,75

sur 2958 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
il y a des aventures qui ne valent que pour la personne qui les vit et par conséquent ce n'est pas la peine d'en faire un tout un plat et donc un livre
Pas grand chose à dire. il se répète un peu il devrait rester sur ses impressions et méditer plus longuement ses envolées philosophique . C'est amusant que cet asocial car il vit comme un ours a le besoin de s'épancher C'est vrai sa vie quand il est sur les chemin est atypique mais bon des routards il y en a un paquet et qui n'écrivent pas et c'est tant mieux
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J'avais beaucoup aimé Dans les forêts de Sibérie, et me réjouissais de retrouver Tesson en conteur de la solitude. Voici donc l'écrivain voyageur et géographe qui, après une chute de 8 mètres d'un toit où "[il] faisai[t] le pitre", quatre mois passés à l'hôpital dont il sort "le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme.", décide de réaliser sa promesse faite sur son lit de douleur de parcourir la France à pied. Il bâtit un itinéraire qui va le mener, un an plus tard, de la frontière italienne au Cotentin, en traversant les zones "d'hyper-ruralité".

J'ai retrouvé par moments la belle plume de Sylvain Tesson, qui excelle dans la description des paysages et de ses sensations : "Des cèdres se tenaient sur le bord du chemin, sérieux : leurs racines enserraient les talus – l'arbre a souvent l'air sûr de son bon droit. Un berger descendait d'une foulée plus hardie que la mienne, il apparut, noueux, dans le virage, avec l'allure d'un héros de Giono. Un homme d'ici." Ou encore, évoquant des cyclistes américains qui débarquent dans un village : "Ils avaient soixante ans, ils étaient beaux comme des tennismen, moulés dans des maillots. La langue anglaise les mettait en joie, ils riaient beaucoup et leurs dents étaient blanches." Onze syllabes pour la dernière phrase, un quasi alexandrin qui chante caché dans la prose, j'aime bien. Et Tesson se fait observateur des moeurs de ses contemporains, non sans humour : "Plus loin à Clans, la fête au village : des tentes sur la place et la rumeur d'une agitation. Au lieu de pincer les bergères en gueulant des chansons avec des voix rabotées par le pastis, les villageois avaient organisé une journée Star Wars et j'aimai regarder ces messieurs déguisés en Dark Vador, batifoler sous les platanes. Puis je m'enfuis parce qu'on ne gagne tout de même pas la Tinée à pied depuis l'Italie pour assister à un défilé de robots."

Mais. le récit est plein de réflexions de l'auteur sur l'aménagement du territoire, les cartes IGN, la cartographie et l'origine des "chemins noirs", l'historique du développement d'une région, des critiques de la société contemporaine. Non qu'elles soient inintéressantes, bien sûr. Mais je voulais lire des paysages lavés à grande eau au petit matin, la solitude des forêts et le luxe des espaces, et retrouver l'écriture du journal de bord sibérien. Je me suis arrêtée à la page 52.

Lien : http://www.usine-a-paroles.f..
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De la randonnée bobo à l'opposé de ce qu'est pour moi la randonnée et écrit dans la même veine !
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Bravo pour cette prouesse physique, cette poésie champêtre....
Mais quel dommage de trouver dans ces propos beaucoup de condescendance mais il y a aussi une bonne dose d'autodérision.
Et que de noirceur, que de critiques négatives dans ce texte!
Que penser de tous ces jugements à l'emporte-pièce sur la modernité ?
Pas très constructifs !
Heureusement pour lui, il y a, dans ce periple, le cheminement de l'auteur vers sa reconstruction personnelle .
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Peut être le livre que j'ai le moins aimé de Tesson !
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On ne se refait, pas Sylvain Tesson parcours "les chemins noirs" en donnant l'impression de brûler les étapes !
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Lu en Février 2017
Un journal d'un homme qui a eu un accident et un handicap. Il traverse la France à pied, nous raconte ce qu'il voit, ses pensées et les problèmes liés à son handicap et cette marche.
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Je suis un inconditionnel de Sylvain Tesson, après avoir lu « Dans les forêts de Sibérie » et « Bérézina » je me suis jeté sur « Sur les chemins noirs »….. Quand une critique commence comme cela il y a certainement un mais, et effectivement il y a un mais. Je ne vais certainement pas dire que ce livre est mauvais loin s'en faut mais j'attendais autre chose de Sylvain Tesson. Certes ce livre est bourré de citations intéressantes et la critique qu'il fait de notre société est assez juste, la description des paysages qu'il rencontre est poétique, mais je trouve qu'il y a un peu de lenteur pour un parcours assez rapide, des répétitions et du ‘ délayage ‘. Mais ce qu'il me manque aussi dans ce livre c'est l'humain. Les rencontres qu'il fait sont résumées en deux ou trois lignes sans approfondir ce bon sens paysan qu'il à sans doute aperçu chez ces gens. Je ne lui en tient pas rigueur et j'attends avec impatience son prochain livre.
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Sur les chemins noirs (Sylvain Tesson)

Dans quelles circonstances Sylvain Tesson est-il tombé du toit ?

Il y était monté pour faire des réparations.
Il y était monté pour se rendre intéressant.

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Thème : Sur les chemins noirs de Sylvain TessonCréer un quiz sur ce livre

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