Psychanalyste adepte de Jung, l'auteur analyse les composantes de la psyché masculine dans cet ouvrage, dont la première version (sous forme de conférences, semble-t-il?) date des années 80.
C'est un essai court et facile d'accès, qui met l'accent sur l'importance de l'action et des valeurs parentales, dans sa première partie, qui constitue plus de la moitié de l'oeuvre.
Dans une deuxième partie, il est question de l'amitié masculine, du rapport affectif non érotique et sans hiérarchie.
Enfin, il termine avec la paternité, le père «suffisamment bon» devant protéger et accompagner son fils, puis s'effacer.
La conception de la masculinité et des étapes de la construction de celle-ci pourrait paraître très conservatrice, mais elle ne minimise en aucun cas la femme ni ne nie les effets du patriarcat (sans les analyser), comme le montrent les extraits ci-dessous.
«Les hommes ont généralement de grandes difficultés à atteindre l'intimité et à entrer en relation avec autrui sans la présence d'une femme pour le faire à leur place».
«J'ai l'impression que le nombre d'hommes qui peuvent prétendre entretenir une amitié profonde avec d'autres hommes est statistiquement faible. Peut-être, tout simplement, les hommes ne savent-ils pas comment nouer des liens d'amitié».
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