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Histoires de la Terre du Milieu tome 1 sur 5

Christopher Tolkien (Préfacier, etc.)Adam R. Tolkien (Traducteur)
EAN : 9782266079303
359 pages
Pocket (13/11/2003)
3.8/5   182 notes
Résumé :
Voici l'histoire des Temps rêvés par le Premier Etre avant le commencement des Ages, des Temps créés par le Premier Etre à partir de l'Eveil des Dieux et des 37 000 années qui s'ensuivirent. Un voyageur venu d'Orient navigua jusqu'à l'Ile Solitaire où les Elfes lui contèrent ces contes, la tradition s'en est maintenue jusqu'à nos jours, ou peu s'en faut. Comment les Valar chantèrent le monde ; comment s'éveillèrent les Nains, puis les Elfes, puis les Hommes ; commen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
La première partie des contes perdus nous permet de nous plonger dans les histoires de la création de la Terre de Tolkien et de Valinor. Il est le premier livre édité de la collection "Histoire de la Terre du Milieu", je ne l'ai pourtant pas lu en premier.
Même en ayant lu "La Formation de la Terre du Milieu" auparavant, "Les contes perdus" me paraissent plus complets car contrairement au précédent cité, les histoires sont racontées par un narrateur propre au monde de Tolkien et pas un narrateur anonyme et extérieur à l'histoire.
Ce conteur vit sûrement à une époque proche du Quatrième Age, l'âge prospère après "Le Seigneur des Anneaux", les évènements de la création ne sont pas encore transformés par la transmission orale.
D'où le titre "Les Contes Perdus" car leur forme sera totalement ou en partie transformée. Je ferai un edit lorsque j'aurai lu "Le Silmarillion" qui présente une version retravaillée, pour confirmer mes propos.

N'étant pas une histoire complète, mais contenant une belle description de Valinor, j'ai mis un 4/5.
Pour notre univers "Que la Lumière soit !"
Pour l'univers de Tolkien "Que la Musique soit !"
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"Le Premier Livre des Contes Perdus" de J.R.R. Tolkien.

Le Premier Livre des Contes Perdus offre un aperçu fascinant de l'imagination de Tolkien et de son amour pour la linguistique. Il explore les langues elfiques et les premières esquisses de personnages et de lieux qui deviendront célèbres dans ses oeuvres ultérieures.

Les contes eux-mêmes sont riches en détails, en poésie et en mythologie. Ils racontent des histoires de héros, de créatures fantastiques et d'aventures épiques, nous transportant dans des mondes fascinants et enchanteurs.

En lisant ce livre, on peut voir comment Tolkien a étoffé son histoire au fil du temps, en explorant des idées et en développant des thèmes qui deviendront des éléments clés de ses romans ultérieurs. C'est une plongée profonde dans le processus créatif de l'auteur, ce qui rend ce recueil particulièrement intéressant pour les fans de Tolkien.

En résumé j'ai adoré ma lecture de ce livre et en apprendre plus sur l'univers d'Arda !
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J'ai lu ce livre après avoir lu (et adoré) le Seigneur des Anneaux : j'avais très envie d'en apprendre plus sur la Terre du Milieu. Si ces contes permettent de découvrir les tout premiers temps de la Terre du milieu et de prendre conscience de l'ampleur du travail de création de Tolkien qui donne vie à tout un monde avec ses peuples, leurs Histoires, légendes, langues, etc.
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Extraordinaire de poursuivre le chemin avec Tolkien
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Compilation de textes qui représente les premières versions de l'histoire de la Terre du Milieu , sa création , sa dégradation par Melko. A lire si vous êtes fan .
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Alors Rùmil dit :
"Etendez maintenant des choses qui n'ont été entendues parmis les Hommes, et les Elfes en parlent rarement ; pourtant Manwë Sulimo, Seigneur des Elfes et des Hommes, les murmura aux oreilles des pères de mon père dans les profondeurs du temps. Voici ! Ilùvatar demerait seul. Avant toutes choses il chanta en premier les Ainur en existance, et plus grand est leur pouvoir que celui de toutes ses créatures dans le monde et en dehors. Par la suite il leur façonna des demeures dans le vide, et demeura parmis eux, leur enseignant toutes sortes de choses, et la plus grande de celles-ci fut la musique. Maintenant il parlait, leur proposant thèmes de chanson et d'hymne joyeux, révélant maintes des grandes et mervielleuses choses qu'il concevait en son esprit et en son coeur, et maintenant ils faisaient de la musique pour lui, et les voix de leurs instruments s'élèvent en splendeur autour de son trône. Il vint un temps où Ilùvatar exposa aux Ainur in vaste projet conçu en son coeur, déroulant une Histoire dont l'immensité et la majesté n'avait jamais été égalées par quoi que ce fût qu'il eût auparavant relaté, et la gloire de son achèvement ébahirent les Ainur, et ils se courbèrent devant Ilùvatar er restèrent sans paroles. Alors les joueurs de harpe et les joueurs de luth, les flûtiste et les joueurs de chalumeau, les orgues et les choeurs innombrables des Ainur commencèrent à façonner en une grande musique le thème d'Ilùvatar ; et un son s'éleva de puissantes mélodies qui changeaient et s'échangeaient, qui se mêlaient et se dissolvaient au milieu du tonnerre des harmonies plus puissant encore que le rigissement des immenses mers, jusqu'à ce que les lieux de demeure d'Ilùvatar et les régions des Ainurse fussent emplis à en déborder de musique, et de l'écho de la musique qui s'écoulaient même dans les espace vide et sombres au loin. Jamais n'y eut-il auparavant, ni ne fut depuis, une telle musique à la splendeur d'une immensité si incommensurable ; bien qu'il soit dit qu'une bien plus puissante encore sera tissé devant le siège d'Ilùvatar par les choeurs à la fois des Ainur et des fils des Hommes après la Grande Fin. Alors seront joués correctement les thèmes les plus puissants d'Ilùvatar ; car il adviendra alors que les Ainur et les hommes connaîtront son esprit et son coeur aurant qu'il se peut, et toute son intention.
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Alors Palúrien Yavanna quitta ses jardins porteurs de fruits pour arpenter le large territoire de son domaine et elle vagabonda de par les continents sombres à semer des graines et à songer sur les collines et dans les vallons. Seule dans ce crépuscule des âges, elle chanta des chansons d'un enchantement sans bornes, et elles furent d'une magie si profonde qu'elles flottèrent sur les endroits rocheux et leurs échos s𠆚ttardèrent durant des années de temps à travers la colline et la plaine vide, et toutes les bonnes magies de tous temps ultérieurs sont les chuchotements des souvenirs de sa chanson résonnante.

Alors des choses se mirent à pousser en ces lieux, des champignons et des poussées étranges se soulevèrent en des endroits humides et des lichens et des mousses rampèrent furtivement sur les rochers et mangèrent leurs visages, et ils s'effritèrent et firent de la poussière, et les plantes rampantes moururent dans la poussière, et il y eut de la moisissure, et des fougères et des plantes à verrues y poussèrent en silence, et des créatures étranges poussèrent leurs têtes hors des recoins et rampèrent sur les pierres. Mais Yavanna pleura, car ici n'était pas la belle vigueur à laquelle elle avait songé et sur cela Oromë vint à elle bondissant dans la pénombre, mais Tuivána ne voulut quitter l'éclat de Kulullin, ni Nessa les vertes pelouses de sa danse.

Alors Oromë et Palúrien amenèrent toute leur puissance réunie, et Oromë souffia violemment dans son cor comme pour éveiller les rochers à la vie et à la vigueur. Voici, à ces rugissements, l'immense forêt se cambra et gémit sur les collines, et tous les arbres aux feuilles sombres vinrent à être, et le monde fut hirsute sous une poussée de pins et fut parfumé par les arbres à résine, les sapins et les cèdres suspendirent leurs draperies olive et bleues sur les pentes, et les ifs entamèrent leurs siècles de croissance. Maintenant Oromé fut d'humeur moins maussade et Palúrien fut réconfortée de voir la beauté des premières étoiles de Varda briller dans les pâles cieux et à travers les ombres des branchages des premiers arbres, et d'entendre le murmure des forêts nocturnes et le crissement des branches lorsque Manwë agita les airs.

[IV - L'Enchaînement de Melko]
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"Cet arbre n'a encore cessé de pousser", et voici qu'au moment où elle dit ces mots l'arbre fleurit, et ses fleurs ne pendaient pas en grappes mais étaient comme des fleurs séparées qui poussaient sur des fines tiges qui se balançaient l'une vers l'autre, et qui étaient pareilles à de l'argent et des perles et des étoiles étincelantes et brûlaient d'une lumière blanche; et il semblait que le cœur de l'arbre battait, et son rayonnement vacillait en cadence, croissant et décroissant.
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Maintenant il se trouva en un temps qu'un voyageur venu de pays lointains, un homme d'une grande curiosité, fut par le désir de pays étranges et d'us et de demeures de peuples inhabituels mené par bateau tant loin à l'ouest que l’île Solitaire elle-même, Tol Eressëa dans le langage des fées, mais que les Gnones nomment Dor Faidwen, le pays de la libération, et un grand conte s'y rapporte.
(P21 - introduction)
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Dansant tout seul
Sautillant sur une pierre,
Voltigeant comme un faon,
Dans le crépuscule sur le gazon,
Et son nom est Tinfang Warble!
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