Pourquoi ce livre?
Auparavant, je ne me suis pas posée la question d’où est venu mon intérêt de lire ce livre. Avant, j’aurais répondu, peut-être, que j’étais motivé par le simple désir et orgueil d’avoir lu l’œuvre la plus imposante et connue de cet auteur de taille internationale. Maintenant je comprends mieux : j’habitais à ce moment dans un espace ex-soviétique et mon choix c’est arrêter sur ce livre pas par un simple « besoin d’information ou de connaissance », c’était un choix « ancré dans un besoin d’appartenance… ». Car, selon Pierre Bourdieu « …nous avons tous des comportements inconscients dont les racines sont inscrites dans un conditionnement social […], nous agissons sans savoir que nos actions sont le résultat de ce conditionnement ».
Un premier aspect qui m’a plu :
La profondeur et la richesse de ce roman qui présente toutes les classes sociales, des empereurs et des rois jusqu’au plus ordinaire soldat, tous les âges et les tempéraments, en recouvrant la période complète du règne du roi Alexandre I. L’auteur détient une façon incorruptible et équitable dans la présentation des êtres humains, animaux ou plantes, hommes ou femmes, enfants ou vieux. Et il y a une uniformité dans ses personnages. Avec une étonnante profondeur Tolstoï exprime l’humeur de la foule, du plus haut au plus cruel (par exemple la fameuse scène de la mort de Vereshchagin). Ainsi, le lecteur peut découvrir la psychologie du peuple russe.
Un second aspect qui m’a plu :
Le rôle important dédié à la nature, que l’on remarque entre autres, dans plusieurs de ses œuvres. On comprend que Tolstoï aime la nature et il l’a décrit avec un si grand précision et délicatesse, que je n’ai jamais retrouvée dans la littérature. La beauté de la nature est très appréciée par l’auteur à un point que parfois elle devient comme un personnage distinct. Par exemple, durant la partie où la famille Rostov s’amuse avec les traîneaux dans la neige. L’auteur met en évidence la beauté des paysages avec une sensibilité qui éveille la conscience de notre unité avec elle.
Aspect qui m’a moins plu :
Personnellement, j’ai trouvé très détaillée la description des épisodes historiques, de guerre et de la vie de l’armée. L’auteur expose excessivement long ses points de vue sur la théorie des affaires militaires. Tout ce qui est en lien avec cette partie du roman est inimitable et pourrait être utile pour des cours de la théorie de l’art militaire mais, à mon avis, cet aspect éloigne l’œuvre du genre roman et crée une problématique de genre. Par exemple, dans la deuxième partie du tome quatre, seulement quatre chapitres de dix-neuf sont en lien avec Pierre Byezukhov, les autres sont entièrement militaires-historiques.
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J'ai tenté la lecture de ce chef d'oeuvre littéraire mais je n'ai pas su dépasser les 15% du premier tome, la mise en place de l'histoire est trop lente, je n'arrive pas à m'attacher aux personnages... dommage car le contexte historique est des plus intéressant mais j'abandonne!
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L'histoire de l'aristocratie russe pendant les guerres contre Napoléon à travers les histoires de, notamment, Pierre Bézoukhov, André et Marie Bolkonsky et Natacha Rostof.
Même si le grand nombre de personnages m'a joué des mauvais tours quelques fois, quel grand plaisir de lecture ! comment j'ai aimé suivre les aventures de tous ces personnages, leurs passions, leurs peurs, leurs problèmes, leurs joies ! Même les passages dédiés à la guerre tiennent le rythme et l'intérêt du lecteur.
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J'ai voulu lire ce monument de la littérature russe pour ma culture.
Je ne suis pas lectrice à me laisser effrayée par une épaisseur de livre ou un style alambiqué, mais dans le cas présent je n'ai vraiment, vraiment pas accroché.
Les longues descriptions, la complexité pour suivre les personnages, je n'ai pas réussi à me plonger dans le récit et j'ai abandonné au cours du deuxième tome.. en lisant en diagonal plusieurs passages de ce 1er volet.
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Il s'agit d'une vaste fresque de la société russe, civile et militaire de l'époque napoléonienne qui donne un incontestable plaisir de lecture, et vous plonge dans les angoisses, les intrigues, les lâchetés, les ambitions, de personnages qui peinent à se défaire, et pour certains ne le tentent même pas, des lourdes contraintes de leur milieu.
Un grand plaisir de lecture.
Mais ce n'est pas à mon sens, le plus grand roman de la littérature internationale de tous les temps qu'annonçait il y a quelques mois, un quotidien national dans une envolée passionnée qui m'a incité à m'y plonger.
Cela dit, l'article a eu cet intérêt de m'inciter à m'y plonger, et, malgré cette divergence de vue, j'en demeure reconnaissant à son auteur.
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J'étais un peu inquiète à l'idée de m'attaquer à un classique de la littérature russe si imposant. Pourtant dès les premières pages, je me suis retrouvée happée tant par l'histoire que par les personnages. Ces derniers sont saisissants de réalisme. Tolstoï a très bien su nous les décrire et nous les faire comprendre. Les passages sur la guerre contre Napoléon sont décrits du point de vue des personnages et c'est ce qui fait tout leur intérêt. C'est un classique que je recommande vivement à tous.
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Le plus grand roman qui ait jamais été écrit, tout simplement.
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