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3,91

sur 4226 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que dire de plus sur ce livre qui déjà totalise quarante-cinq critiques dont J'ai pus apprécier la lecture , qu'elles soient positives ou négatives ?
Curieusement , je suis d'accord avec la plupart d'entres elles, à croire que je n'ai pas d'avis tranché sur ce récit .
Je comprend que ce livre puisse irriter , le personnage central est un égocentrique qui sème la zizanie autour de lui .L'écriture quand à elle (ou la traduction ) en ce qui concerne le langage de certains personnages est effectivement difficile à déchiffrer .
L'auteur nous dresse le portrait de divers personnes habitant la Nouvelle-Orléans d'après-guerre .Une sorte de tableau de la société de cet époque .
Le discours est ambigu .Il aborde plusieurs thèmes de société ( sur un ton comique ) mais sans les approfondir .
J'ai surtout aimé l'humour ( certes sarcastique ) présente du début à la fin de l'ouvrage .
Je crois que dans le monde réel , si j'aurai un jour croisé la route de cet Ignatius.J.Reilly , il aurait put me compter au nombre de ses "victimes".
J'ai aimé ces personnages car peut être me suis-je reconnu en eux ?
Peut-on parler de misère sociale avec humour ?
Un livre à découvrir .
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Je n'aurais jamais cru qu'on pouvait écrire un aussi bon roman en faisant usage d'autant de médiocrité. Tout est médiocre dans ce roman, les personnages, le décor, les péripéties et même la chute. Au final, tout ce foutoir de médiocrité donne le sourire aux lèvres, le goût de poursuivre jusqu'au prochain chapitre. le personnage principal étant un imbécile histérique de premier ordre, il tire vers le bas tous les autres éléments dans un amalgame qui s'avère plutôt satisfaisant.
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Le livre raconte la Nouvelle-Orléans en l'année 1963 : un personnage principal, Ignatius J. Reilly, étudiant en littérature médiévale particulièrement érudit qui vit toujours chez sa mère, alcoolique ; il passe son temps dans sa chambre à haïr les personnes de son temps et à écrire ses impressions sur cette époque décadente sur des cahiers, jusqu'au moment où sa mère, n'en pouvant plus de sa présence permanente dans la maison, l'oblige à trouver un travail. Contraint, nous le suivrons dans deux emplois qui lui vaudront de faire des rencontres détestables, à son goût, et le conduiront dans des situations plus qu'inattendues. de surcroît, hypocondriaque, il associe tout événement à sa santé, le rendant très angoissé.
Une description de la ville, de ses habitants et de leurs conditions de vie des années 1960 sur un mode humoristique.
A découvrir pour vous imprégner de l'atmosphère de cette ville du sud des Etats-Unis par un écrivain dont l'histoire est tragique.
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J'ai lu ce livre après un book club animé par augustin trapenard sur Brut. J'ai bien aimé ce roman qui est très théâtral. On imagine bien ces personnages haut en couleurs, plus loufoques les uns que les autres. Ignatius arrogant à souhait mais qui se retrouve dans des situations de quiproquos assez hilarantes. J'ai passé un bon moment en lisant ce livre
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Ce livre, je l'ai choisi pour son titre : étonnant, impertinent, prometteur. Et en effet, voici un OLNI ( Objet Livresque Non Identifié). Et je ne suis pas arrivée à faire une chronique de taille raisonnable pour en rendre compte. Décidément, tout deborde avec ce roman.

Le personnage principal ? Un éternel ado, nommé Ignatius J. Reilly, paresseux rétrograde, obèse égocentrique et tyrannique crasseux qui n'aime rien ni personne hormis sa propre et éminente personne. Il se sent comme le nombril du monde ( et quel nombril !) alors même que le monde ne peut pas supporter sa présence et ses discours lénifiants. Seule
sa mère, Mme Reilly, pauvre et brave veuve, tendance alcoolique, demeure là et soutient son cher enfant, envers et contre tout.

Le lecteur assiste médusé à un enchaînement de bourdes ou de crasses signees Ignatius qui conduiront à un accident dont la mère devra payer les frais. Menacée de vendre sa maison, son fils doit travailler, abomination ultime pour cet oisif passionné. Voilà donc l'élément qui lance les péripéties. Sur cet improbable chemin, on croisera en vrac un flic martyrisé et consciencieux, une tenancière de bar pingre et despote, un entrepreneur dépressif, un fabriquant de hot-dog aux abois, une ex-petite amis déjantée et j'en passe et des pires ...

Ce roman hors-norme montre (je crois, mais est-on jamais sûr?) la vacuité et la médiocrité de la vie de ces personnages ( et la nôtre?) et l'imbécilité dont ils rivalisent.
Ignatius et les autres personnages ne seraient-ils pas un miroir grossissant de nos petitesses? car je vois dans ce roman-protubérance une caricature de ce que nous sommes. Alors quoi? Faut-il en rire ou en pleurer? le livre oscille entre les deux. Et nous avec lui.

En tout cas, l'écriture s'affranchit des standards et ces personnages sont tout en excès, ce qui est savoureux d'originalité et d'excentricité. L'auteur, par l'intermédiaire de son héros lamentable mais si libre - lui aussi - , se plaît à jouer avec le langage et ses outrances. Pour moi, il y a vraiment du Rabelais dans ces pages.

Mais - il y a un mais - j'ai trouvé que l'ensemble finissait par manquer de rythme et avait tendance à laisser patauger l'intrigue. Bref, ce livre culte, je l'ai trouvé long, parfois.
Voir peindre cette galerie de portraits de personnages hauts en couleur et rire de cette langue foutraque ne m'a finalement pas suffi. Il a manqué à mes yeux comme un ressort pour faire rebondir le récit, une tension qui me tienne du début à la fin. Pr contre, évidemment, je salue l'audace !

" La conjuration des imbéciles" est une incroyable curiosité aigre-douce qui ne plaira pas à tout le monde. Pour l'aborder, il faudra être endurant et n'avoir pas peur regarder ce monde et de s'y retrouver un peu, de se sentir soi-même... un imbécile !
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— En 1963, Ignatius est confronté au pire gouffre existentiel à ses yeux : quitter sa chambre et trouver du travail. La Nouvelle-Orléans serait, selon lui, un haut lieu de la décadence et alimentent ses diatribes contre les horreurs de la vie moderne, temple de moeurs corrompus. Les habitants de la ville ne tardent pas à subir les foudres et les flatulences – anneau pylorique oblige – de ce Don Quichotte adipeux, érudit et pervers, affublé d'une casquette de chasse verte. Cette comédie révèle que l'hypocrisie et la discrimination peuvent être à l'oeuvre derrière le masque souriant de carnaval arboré par la ville.
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Quelle lecture, Morbleu, et si je n'ai pas réussi à me luxer la mâchoire avec le rire, parfois ce rire a fusé tout seul. Il y a une vigueur et un tel foisonnement d'idées que cela donne par moments un petit vertige, comme si l'auteur avait tellement de messages à faire passer que cela se bousculait et partait dans tous les sens.

LE THÈME: c'est l'histoire de Ignatius J.Reilly à La Nouvelle Orléans en 1963, un loser magnifique, obèse, trentenaire, vivant encore chez sa mère, spécialiste de Boèce et de littérature médiévale et affublé de tous les défauts du monde. C'est un anti héros patenté. Je ne lui ai trouvé aucun côté sympathique ou emphatique: c'est un désastre humain fait d'un obèse sédentaire, hypochondriaque, imbu de sa personne, asocial, délirant, excentrique, mélancolique, intellectuel marginal, caustique, phobique, anachronique, menteur, fabulateur, aigri, misogyne, homosexuel refoulé, sale, désordonné, scatologique, nihiliste, décalé, grossier, méprisant, arrogant, égocentrique maladif, bourré de tics, capable de dire « décidé à ne fréquenter que mes égaux, je ne fréquente bien évidemment personne puisque je suis sans égal« . Et à côté de cette montagne de défauts, surgit un être si déboussolé, si profondément humain, si érudit, si hypersensible, si voué au désaccord universel. Il finit toujours par ramener tout à ses "obsessions autour de la vulgarité à la face de la théologie et de la géométrie, du goût et de la décence" (sic), c'est son leit motiv.

Et cet énorme personnage vit aux crochets de sa mère car il est incapable de travailler, de rester soumis et neutre. Sa mère, excédée et criblée de dettes par la faute d'Ignatius, le somme de travailler. C'est le début d'une série d'aventures calamiteuses pour tout le monde jusqu'au climax final. Et comme dit Ignatius « il faut affronter l'ultime perversion, aller au travail ».

En revanche, il passe le plus clair de son temps vautré et enfermé dans sa chambre à noircir des cahiers Big Chief où il consigne ses expériences avortées, ses diatribes contre le monde entier, les accusations contre le siècle et les lettres qu'il voudrait envoyer à la copine activiste et totalement toquée.

Dans son discours, Ignatius ne parle pas, il pérore et traite tout le monde assez mal y compris sa pauvre mère et c'est très drôle car anachronique. La drôlerie émane de la totale inadaptation d'un tel personnage vis-à-vis du monde entier.

Les personnages secondaires sont fabuleux : sa mère castratrice pour commencer qui noie son désespoir dans l'alcool qu'elle cache dans le four; la meilleure amie de la mère, l'italienne Santa; le policier Mancuso neveu de Santa; la copine activiste, fugueuse et folle, Myrna Minkoff; Miss Trixie la comptable sénile; le couple Lévy propriétaires de l'usine à pantalons Lévy (un clin d'oeil aux jeans Liváis?); Lana Lee la tenancière du bouge Les Folles Nuits; Miss Annie la voisine-espionne; le cacatoès de Darlene et tant d'autres, et mon personnage préféré le « nègre » Jones, balayeur du bouge, un summum de bon sens, de la drôlerie et de la bouffonnerie fine.

C'est un roman excellent, reflétant de façon si détaillée la vie des petites gens à La Nouvelle Orléans, avec en profondeur une critique sociale acerbe restée très actuelle, 30 années après la publication (emplois sous payés, société de consommation, TV, cinéma, etc). C'est un bijou d'humour noir, absurde et transgresseur avec quelque chose de profondément tragique.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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SYNOPSIS : le personnage principal, Ignatius J. Reilly, est une sorte de Don Quichotte américain du 20ième siècle. Génie incompris abhorrant la société (en 1963), obligé de travailler, il n'a de cesse de pourfendre tous les imbéciles qu'il rencontre. Et la Nouvelle Orléans en regorge !
CE QUE J AI AIME : ce livre a été édité après le suicide de son auteur. Il a été récompensé par le prix Pulitzer… Ce livre est incroyablement drôle et remarquablement bien traduit. (il faudrait le lire en anglais !!). Il dépeint avec finesse la société américaine avec ses contrastes et ses contradictions, toujours d'actualités !
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Le génial Ignatius est exaspérant pour sa mère, les amis de sa mère, ses patrons successifs... Mais il ne le comprend pas, ni même ne les comprend. Ou plutôt c'est eux qui ne le comprennent pas. Pourtant ses idées sont excellentes : pourquoi travailler alors que le travail fatigue l'homme ? Non ce qu'il faut, c'est réfléchir et mener des combats. Mais attention des combats d'idées, rien de physique bien sûr. D'ailleurs son énorme carcasse ne l'aiderait pas.
On déteste le génial Ignatius. Mais on adore le détester...
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Sacré roman! On y rentre étonné, on en sort épuisé ! Mais entre les deux , quelles aventures !
Ignatius ,gros bébé trentenaire nous promène dans son univers bigarré où les règles de la société sont allègrement piétinées. Il vit à la Nouvelle Orléans avec sa mère et ce couple improbable bataille pour que chacun puisse sauver sa propre liberté.
Ignatius se confronte à un monde pour lequel il est parfaitement inadapté , mais qui est le plus déjanté des deux?
Original et puissant !
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