Vendredi ou La Vie sauvage

J'ai lu "Vendredi ou la vie sauvage" vers 12-13 ans et j'ai adoré. Loin de m'ennuyer, j'ai vraiment trouvé ce livre passionnant. C'était encore l'ancien Folio Junior, dans l'édition spéciale munie des pages spéciales "Et si c'était par la fin que tout commençait..." où on avait droit à tests amusants, questions sur le livre, les différents Robinson dans la littérature, etc. D'emblée très attrayant, ce roman a vraiment été mis à portée de tous par Michel Tournier et c'est un point très positif car c'est une porte qui s'ouvre pour les jeunes lecteurs.

Un roman agréable a lire a tout age, que ferions nous sur une île déserte? (a part bien sur emporter les six livres mis en évidence sur se site ;) ) bin surement comme Robinson, mais on galèrerait surement plus que lui.
Tournier sais sur se livre, malgré un huis clôt encore plus intime que celui de Sartre, nous maintenir en haleine tout au long. A lire a tout age.

je n'ai jamais compris pourquoi Tournier avait édulcoré Vendredi ou les Limbes du Pacifique, afin de le mettre aux mains de jeunes lecteurs...ne valait-il pas mieux attendre, gentiment, qu'ils mûrissent?

"Vendredi ou la vie sauvage" c'est avant tout un souvenir de lecture scolaire.
Lecture certes imposée mais absolument pas traumatisante.
J'avais alors beaucoup apprécié cette robinsonnade au goût exquis d'exotisme.
Une nouvelle lecture plus de trois décennies après allait-elle avoir raison de cette agréable sensation ?
Même si ce roman est une version jeunesse, et améliorée selon l'auteur, de "Vendredi ou les limbes du pacifique" je me suis ainsi aperçu que j'étais loin d'en avoir saisi toute la dimension philosophique, anthropologique et sociologique.
Car ce roman, même s'il s'en inspire fortement, se distingue nettement du "Robinson Crusoë" de William Defoe de par le message qu'il délivre. Un homme qui fait le choix d 'être en parfaite harmonie avec la nature pour son plus grand bonheur.
J'ai à présent cette étrange sensation d'avoir lu deux romans différents mais toujours avec grand plaisir.

Vendredi et la vie sauvage nous offre un remarquable exemple de ce qu'est le mythe du bon sauvage. Nous avons Robinson L occidental qui rencontre Vendredi le Noir. Il commence par l'asservir et de fil en aiguille découvre grâce à cet esprit simple, enfantin les joies de la Nature. Robinson comme Vendredi ne sont que les clichés des cultures "civilisées" vs les cultures "primitives". J'ai été agacée par l'amoncellement de clichés raciaux ( le noir rigole, danse, joue, paresse... le blanc travail, est sérieux...). Puis je me suis renseignée sur l'oeuvre originale (car ce livre est une adaptation de Robinson Crusoé aux jeunes lecteurs) et j'ai réalisé que je tenais en fait avec cette histoire une remarquable avancée !

Ah, Robinson Crusoe, un classique parmi les classiques !
Et bien, à ma grande honte, je dois vous avouer... que je ne l'avais jamais lu, et sans doute ne l'aurais-je jamais ouvert si le hasard ne me l'avait pas mis entre les mains, juste quand mon fils cadet a eu l'âge idéal de s'y confronter. du coup, ce fut une lecture mère-fils que nous avons tous deux fort apprécié (à ma grande surprise!). Un style qui, bien que classique et relativement ancien, passe encore tout à fait auprès des enfants, qui peuvent tout au plus bloquer sur quelques mots spécifiques relatifs à des espèces végétales, animales, ou des objets aujourd'hui tombés dans l'oubli. L'action est là, l'émotion, le sourire parfois, la découverte d'un mode de vie d'une époque passée, et puis... toutes ces questions philosophiques qui sont déposées en douceur dans l'esprit de l'enfant (ou du moins jeune), au gré des humeurs et évolutions de Robinson : qu'est-ce que la culture ? La civilisation ? La question de la mort, de la solitude, de l'esclavage, de l'humour, de l'espoir, du bonheur... Tout est là, de manière toujours aussi actuelle. Cette lecture a été le prétexte à de bonnes discussions très constructives mère-enfant. Très heureuse de ces quelques heures de voyage et de réflexion.

Roman, faisant parti de la liste de livres à lire en 5ème, je l'ai lu ou devrais-je dire RELU étant donné que je l'ai pris dans la bibliothèque deux ans plutôt de ma mère par curiosité.
Histoire d'un homme, Robinson voulant faire fortune en Amérique du Sud au bord de la Virginie. Mais il échoue sur une île déserte au large des côtes du Chili, seul rescapé du naufrage de la Virginie.
Après avoir attendu d'être sauvé, Robinson décide de construire un bateau nommé L'évasion. L'évasion portait bien son nom. Mais il arrêta la construction et tombe dans l'oisiveté.
Les retrouvailles avec Tenn, le chien de la Virginie, le fit retrouver le sourire mais avec difficulté.
Robinson décida donc de faire de l'île civilisée pour ne pas retomber dans l'oisiveté.
Lors de l'arrivée d'un Indien qu'il sauvera et nommera Vendredi, Robinson lui fit apprendre l'anglais, travailler, respecter la charte de l'île... contre le grès de Vendredi qui veut s'amuser.
Cependant l'explosion que Vendredi causa en jetant au fond de la grotte la pipe,que Robinson a retrouvé dans l'épave de la Virginie, qu'il fumait en cachette, ayant peur que Robinson le frappe. Cette explosion détruit tout le travail de Robinson : ses récoltes, son élevage...
Robinson va vivre et apprendre "l'état sauvage" et ce n'est plus lui qui mène la barre mais Vendredi.
Un bateau, le Whitebird, arrive sur l'île, et l'équipage prend et brûle les près, en gros se comporte de manière très grossière. Robinson décide rester sur l'île car il a maintenant peur de la vie civilisée tandis que Vendredi part à bord du bateau et deviendra sans doute plus tard esclave.
A la fin, Robinson se retrouva seul sur l'île avec Jean, la mousse du Whitebird, qui avait décidé de rester avec Robinson car il était maltraité par l'équipage du Whitebird.

Conclusion: un livre à lire à tout âge.

Qui n'a pas entendu parler de Robinson Crusoé, de Daniel Defoe ? Pour ma part, comme beaucoup d'entre nous, je l'ai découvert avec "Vendredi ou la vie sauvage" de Michel Tournier.
Bien que très influencé par la pensée chrétienne (c'est normal pour l'époque), ce livre pose les grandes questions de l'humanité.
Un bon compagnon pour un séjour sur une île déserte.

Échoué sur une île déserte au large de l'Amérique du Sud, seul survivant d'un naufrage, Robinson sait qu'il n'a que peu de chances d'être secouru un jour. Après avoir organisé son quotidien, la lassitude le guette, et avec elle la tentation d'une dangereuse oisiveté. Pour ne pas y céder, Robinson se force à conserver un rythme strict et à respecter des règles austères qui le rapprochent de la civilisation qu'il a quittée. Mais sa rencontre avec Vendredi, autre habitant de cette île, va bousculer ses certitudes.
Reprenant fidèlement la trame du roman de Defoe, Vendredi ou la vie sauvage en réaffirme la portée philosophique par l'intermédiaire de Vendredi. Par la confrontation entre les deux modes de vie de ses héros, Michel Tournier interroge à la fois notre rapport à l'altérité et nos besoin paradoxaux de carcans sociaux pour nous sentir libres. Petit roman d'une grande richesse et d'une profonde poésie, Vendredi ou la vie sauvage reste une des plus belles réécritures du mythe de Robinson.
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Guide de survie pour naufragé

Je viens de terminer un livre que j'ai apprécié. Il s'agit de « Vendredi ou la vie sauvage » de Michel Tournier et illustré par Georges Lemoine. L'histoire de ce livre commence en septembre 1759. Un des passagers, Robinson Crusoé, est à bord du bateau La Virginie qui fait route pour le Chili. Malheureusement, une terrible tempête précipite le navire sur des récifs, et Robinson seul naufragé échoue sur une île déserte. Il se retrouve seul et doit faire preuve de courage et d'ingéniosité pour pouvoir survivre dans ce monde hostile. Jusqu'au jour où il rencontre un être humain pour le moins inattendu.

L'histoire est un grand classique. Les personnages sont décrits dans le détail le plus précis, car ils ne sont pas très nombreux et c'est comme si on les connaissait, mais, au détriment de péripéties inintéressantes et pas assez rafraichissantes, car c'est routinier tout au long du roman sauf à la fin où il y a des rebondissements intéressants et inattendus surtout les vingt dernières pages. Je n'ai pas trop apprécié les illustrations qui étaient presque des esquisses d'enfants qui rappelaient les fresques des grottes de Tassili. Sinon, j'ai apprécié dans ce livre le fait que plus on avance dans le livre on passe de l'exploration de l'île par le naufragé qui devenait répétitif à de la poésie et à une grande histoire d'amitié entre deux individus venus de 2 mondes différents. Un grand message d'amitié et de tolérance.

En conclusion, le texte est facile à lire et fluide que je conseillerais aux personnes de 12 ans et plus. Ce classique est assez facile à comprendre et il a bercé l'imaginaire de plusieurs et était une source d'inspiration pour plusieurs films comme « Seul au monde ».


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