Outre quelques commentaires rédigés par les polyvalents, et en particulier traducteurs,
Henri Stierlin et
Jil Silberstein, ce recueil regroupe 25
poésies, dont quelques unes en prose, et une vingtaine de lettres adressées par G.
Trakl à ses soeurs ou ses amis entre 1905 et octobre 1914, la dernière écrite une semaine avant sa mort et marquée d'une phrase prophétique 'je me sens déjà presque sur l'autre versant du monde'.
Trakl fait partie de ces poètes comme
Rimbaud,
Baudelaire ou
Hölderlin envers lesquels la fascination des écrivains contemporains ne faiblit pas.
Ténèbres, crépuscule, lune et nuages pourpres, mort, sang, glace. La
poésie de
Trakl est un cheminement nocturne, tenace et solitaire vers la tombe.
Pour les lecteurs germanophones, le livre a l'avantage inestimable de présenter en face des traductions françaises les
poésies dans leur version originale en allemand.