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EAN : 9782080666581
458 pages
Flammarion (04/01/1994)
3.84/5   73 notes
Résumé :
D'un naturel flexible et velléitaire, Nicolas II, le dernier tsar, " n'était pas né, selon son propre ministre des Finances, le comte Witte, pour le magistral rôle historique que la destinée lui avait imposé ".

Et il est vrai que, dans la Russie tumultueuse du début de ce siècle, déchirée par les attentats, les guerres, les grèves et l'agitation révolutionnaire, il eût fallu un tout autre souverain que ce personnage de série, bon père, bon époux, att... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Mais qu'a donc fait Nicolas II, le dernier tsar de Russie pour mériter le sort horrible que les bolcheviques lui ont réservé ?
Enfant espiègle et paresseux, jeune homme futile ne s'intéressant qu'aux amusements : patinage, thé et soirées dansantes, profondément indifférent aux affaires de l'Etat auxquelles il fut par ailleurs mal préparé, il n'était animé que par l'idée que, comme son père, il était né pour « présider sereinement aux destinées de notre empire, qui ne seront plus dorénavant discutées qu'entre Dieu et nous ».
Profondément marqué par l'assassinat de son grand-père Alexandre II, le tsar libéral, il entendra sa vie durant ou presque, ne devoir céder aucun pouce de son pouvoir absolu, demeurant inconscient du fait que l'évolution économique de son pays impliquait un assouplissement des règles de gouvernance.

En fait, Nicolas II n'était pas fait pour le rôle qui lui avait été  assigné. Fuyant les mondanités, tout comme son épouse, privilégiant la vie de famille aux affaires de l'Etat, il ne se sentait bien qu'auprès de ses proches qu'il aimait tendrement. Ce n'était pas un tyran, mais un homme bon et réservé et un dirigeant manquant cruellement de vision de l'avenir et incapable de prendre les bonnes décisions.

Henri Troyat conte cette destinée tragique avec simplicité et précision, appuyant son discours sur des extraits du journal du tsar, du courrier qu'il échangeait avec son épouse, sa chère Alix, et des témoignages laissés par des contemporains.

Le règne de Nicolas II est résumé de façon lapidaire, mais oh combien éclairante, lorsque Henri Troyat rapporte le sentiment du peuple russe  :« on répète que le tsar est un homme voué aux échecs de toutes sortes et que son avenir malchanceux est inscrit dans les lignes de sa main. La série noire a commencé pour lui, dit-on , lors des fêtes du couronnement par le désastre de la Khodynka, où des milliers de personnes ont péri écrasées. Elle s'est poursuivie par la naissance d'un fils hémophile, par la névrose de l'impératrice, par la défaite dans la guerre russo-japonaise, par la fusillade du dimanche rouge en 1905, par les émeutes, les massacres, par l'apparition de Raspoutine, par le meurtre du grand-duc Serge Alexandrovitch, et du président du Conseil Stolypine. ».
Et dans une Russie, en proie aux désordres, aux grèves, manifestations, actes terroristes, la guerre de 14-18 ne pouvait que parachever le désastre, jusqu'à ce qu'un certain Lénine, aidé par l'empereur d'Allemagne ne revienne en Russie, pour y imposer la marque sanglante de la terreur bolchevique qui va bouleverser définitivement le destin de l'empire et précipiter le tsar, victime expiatoire de plusieurs siècles d'autocratie, vers la fin épouvantable et sanglante que les tueurs bolcheviques vont lui faire subir ainsi qu'à sa famille.
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Le Tsar martyr
Imaginez la Russie du début du Xxième, un énorme espace s'en allant jusqu'à Vladivostok. Imaginez que cette Russie tourmentée par les tumultes d'une révolution naissante est prospère, les productions de toutes sortes sont salvatrices, les richesses grandissent et la population s'accroît. Mais rien n'est égal. Alors il faut la guerre, il faut Lénine, il faut Trotski pour bousculer et mettre à bas tous les privilèges. La guerre est presque perdue, les alliés de la Russie aussitôt le Tsar déchu se détournent alors que Nicolas II a sacrifié son armée pour sauvegarder la France. Les blancs s'opposent à cette révolte et se battent pour le rétablissement de l'autocratie. Dans un dernier espoir le Tsar peut être sauvé. Mais les rouges ont raison de ce régime séculaire, et à jamais font disparaître la dynastie des Romanov, la Sainte Russie n'est plus. Bientôt l'ex Russie sera précipité dans le chaos du communisme que l'on connaît et son économie d'hier deviendra exsangue. Sans toutes ces épreuves malheureuses et peut-être la faiblesse de caractère de Nicolas II la Russie aurait pu devenir une paisible monarchie constitutionnelle puissante développée, riche.
A travers cette Biographie de Nicolas II c'est toute cette période qui fixe l'avenir de la Russie puis de l'U.R.R.S que l'on redécouvre, c'est magnifique de clarté. On vit grâce aux témoignages et au journal que tenait Nicolas II et sa femme. On connaît mieux ces êtres sacrifiés. Il y a Nicolas II, le dernier des Tsars, Alexis le fils fragile et hémophile, la Tsarine d'origine allemande qui multiplie les efforts pour se donner corps et âme à son mari et à la Russie, leurs quatre filles modestes, naturelles. Une formidable tendresse uni le couple impérial, une tendresse rare et surprenante pour l'époque. le caractère du Tsar est trop conciliant sa destinée lui fait défaut il n'aime pas l'exercice du pouvoir, c'est de son propre initiative qu'il abdique. Un imposteur se faisant passé pour un saint homme vient troubler la famille. Il est tant espéré par la Tsarine qu' elle en devient aveugle. Raspoutine exerce sur la Tsarine et sa famille des influences plutôt néfastes. La Tsarine est trop dévote pour se rendre compte de la machination. Il ne plait pas suffisamment pour atteindre son but et périra avant la famille impériale. On s'attache à la terrible déroute de cette famille, derniers Romanov régnant, grâce au style énergique et inimitable d'Henri Troyat.
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2 avril 1917 Nicolas II, tsar de toutes les Russies et sa famille sont arrêtés...
souvenir de lecture...

*
Les ouvriers, paysans ou soldats, qui dans leurs nombreuses pétitions au soviet de Petrograd, demandent que des mesures soient prises contre le Tsar très peu nombreux.

Des soldats du front veulent qu'ils partent, des paysans ressuscitant les Mirs se saisissent de ses terres. Même dans les faubourgs où il est surnommé Nicolas le sanglant, on ne crie pas Vengeance sur son passage. Les policiers, mais aussi le clergé orthodoxe, les officiers, les propriétaires terriens et même assez bizarrement la Douma sont les ennemis du peuple.

Certains hommes politiques modérés essaient de sauver la dynastie en sacrifiant Nicolas.

En vain ! Nicolas est arrêté par le gouvernement provisoire.

Nicolas va répéter à tous ceux qu'il rencontre les termes employés par le représentant du gouvernement provisoire : Savez-vous que désormais le Tsar est privé de liberté. Alexandra, est encore en liberté au palais de Tsarskoïe Selo avec quelques fidèles, protégés par les gardes à cheval de Novgorod.

L'ex-Tsar demande à pouvoir rejoindre sa famille au palais de Tsarskoïe Selo et de là à s'exiler jusqu'à la fin de la guerre, pour retourner ensuite à tout jamais en Crimée. le gouvernement provisoire accède à ses demandes. Kerensky se met d'accord avec Milioukov pour que l'ancien Tsar parte pour le Royaume-Uni.

Mais le gouvernement provisoire lui offre aussi de choisir entre partir ou demeurer en Russie.


Nicolas II en captivité à Tsarkoie-Selo en 1917.Mais le 9 mars 1917, au palais de Tsarskoïe Selo, la garde se retrouve sous le contrôle de contingents révolutionnaires. Personne ne peut plus sortir ou entrer au palais et les lignes téléphoniques sont coupées. Cependant Kerensky refuse que la famille impériale soit transférée dans une forteresse.

Milioukov, qui se dit monarchiste, malgré une grande campagne britannique en faveur du fidèle allié, veut juger l'ancien Tsar et que cela n'est pas possible. Puis c'est la gauche britannique et roi – son cousin - qui poussent le gouvernement britannique à ne pas lui accorder le droit d'asile.

Peu à peu les conditions de détention se durcissent. de simples soldats donnent des ordres au Tsar déchu, malgré les interventions des officiers et pendant cinq mois ces gardes sont insolents avec ses filles.

Le Tsar se dit cloîtré avec sa famille comme des prisonniers. Toutefois Kerensky est un humaniste, le prince Gueorgui Lvov et il est monarchiste, comme Milioukov.

le désordre grandit et le mouvement révolutionnaire se durcit, cela inquiète les militaires russes et alliés. La plupart d'entre eux regrettent leur choix et leur soutien à une révolution qui ne bénéficie qu'à l'armée allemande et aux dirigeants bolcheviks.

Ces derniers sont farouchement hostiles au dernier souverain. Ils excitent en permanence la fureur populaire contre le tyran, buveur de sang et contre l'Allemande, qui ne sont pas sans rappeler les surnoms du roi Louis XVI de France et de sa femme.

D'ailleurs, ils évoquent sans cesse le précédent de la fuite de Louis XVI et arrestation à Varennes. Pour prévenir une telle possibilité de retour des Romanov sur la scène de l'histoire, ces personnes redoutables doivent être remises au Soviet.


Nicolas ne peut pas partir du palais de Tsarskoïe Selo, même en Crimée. Selon les rares témoins, il lit, jardine, marche et surtout prie pour que sa patrie et son armée restent fidèles à leurs alliés. Il est vêtu de son uniforme tout simple et porte sa croix de chevalier de Saint-Georges sur le coeur;

Les premières vexations se multiplient et les siens comprennent qu'ils ne sont pas tombés seulement au rang de citoyens ordinaires. Ils assistent impuissants à tous les sursauts de la révolution russe et à l'irrésistible avancée des troupes allemandes.

Kerensky les envoie à Tobolsk (Sibérie occidentale), le 31 juillet, soi-disant pour protéger Nicolas des bolcheviks. En réalité en juillet 1917, les bolcheviks, pour une fois, se soucient très peu des Romanov. Kerensky craint un coup d'état monarchiste, qui se servirait du Tsar comme étendard;

Mais, les tentatives monarchistes pour libérer Nicolas sont quasi inexistantes et se limitent à quelques tracts distribués à Madrid, à Nice, à Lausanne et tout de même... à Yalta.

Cependant, Kerensky n'a pas totalement tort. le général Kornilov est nommé nouveau commandant en chef par Kerensky.

Alors que l'armée se disloque, il incarne un retour à la discipline de fer antérieure : il a déjà donné l'ordre en avril de fusiller les déserteurs et d'exposer les cadavres avec des écriteaux sur les routes, et menacé de peines sévères les paysans qui s'en prendraient aux domaines seigneuriaux.

Ce général, réputé monarchiste, est en réalité un républicain indifférent au rétablissement du tsar, et un homme issu du peuple (fils de cosaque et non d'aristocrate), ce qui est rare pour l'époque dans la caste militaire. Avant tout nationaliste, il veut le maintien de la Russie dans la guerre, que ce soit sous l'autorité du gouvernement provisoire ou sans lui. Beaucoup plus bonapartiste voire pré-fasciste que monarchiste;

Il redonne néanmoins un peu d'espoir à la famille à Nicolas et ses proches.

source : wikipédia
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Un règne qui a beaucoup marqué le cours de l'histoire. L'histoire tragique d'un tsar qui semble dès le départ destiné aux catastrophes. En 1894 il accède au trône à l'âge de 26 ans. le jour de son couronnement, des milliers de personnes sont écrasées lors des fêtes qui s'ensuivent (désastre de la Khodynka). Il a un fils hémophile qui va nécessiter des soins constants et il a une épouse exaltée, férue de mysticisme qui va s'assurer les services du redoutable Raspoutine, moine débauché qui va accélérer la chute de l'Empire des Romanov.
La guerre mondiale, la Révolution, la guerre civile, toutes ses tragédies font écho à cette destinée tourmentée.
Une excellente analyse historique de ce grand écrivain disparu récemment, qui a a toujours été fidèle à ses racines russes...
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Un règne qui a beaucoup marqué le cours de l'histoire. L'histoire tragique d'un tsar qui semble dès le départ destiné aux catastrophes. En 1894 il accède au trône à l'âge de 26 ans. le jour de son couronnement, des milliers de personnes sont écrasées lors des fêtes qui s'ensuivent (désastre de la Khodynka). Il a un fils hémophile qui va nécessiter des soins constants et il a une épouse exaltée, férue de mysticisme qui va s'assurer les services du redoutable Raspoutine, moine débauché qui va accélérer la chute de l'Empire des Romanov.
La guerre mondiale, la Révolution, la guerre civile, toutes ses tragédies font écho à cette destinée tourmentée.
Une excellente analyse historique de ce grand écrivain disparu récemment, qui a a toujours été fidèle à ses racines russes...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Dès le mois de juin, le grand-duc Michel Alexandrovitch, frère cadet du tsar, déporté à Perm, a été abattu sous prétexte qu'il tentait de s'enfuir. N'est-ce pas la meilleure solution pour se débarrasser de la racaille impériale ? De toute façon, il est trop tard pour transférer Nicolas à Moscou et le faire juger, comme plusieurs membres du Comité exécutif central le suggèrent. Les Tchèques ont déjà contourné Iekaterinbourg. Et s'ils investissaient la ville et délivraient le tsar déchu ! Quel échec pour la révolution ! Quel triomphe pour les monarchistes ! Il n'y a pas une heure à perdre. Muni des instructions de Lénine et de Sverdlov, Golostchekine repart pour la Sibérie.
A Iekaterinbourg, Avdeïev, jugé trop conciliant, est remplacé par Yourovski comme commandant de la « maison à destination spéciale ». Celui-ci prépare minutieusement le massacre, sans en prévenir les sentinelles de la garde extérieure. Désignés par le Soviet régional, les exécuteurs sont presque tous des Lettons ou des prisonniers austro-hongrois. Après avoir inspecté tout l'immeuble, Yourovski décide que le meilleur endroit pour la « liquidation » des condamnés est encore le sous-sol. Il se préoccupe également du lieu où on transportera les cadavres et se fait livrer la quantité d'acide sulfurique nécessaire à la dissolution des chairs. Méticuleux et féroce, il ne néglige aucun détail. Il veut qu'à Moscou on soit fier de lui.
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Du bruit parvient de la pièce contiguë : les tueurs se rassemblent. Dehors, des moteurs de voitures vrombissent. Il est trois heurs quinze du matin. Les onze bourreaux font leur entrée, les armes à la main. Très calme, Yourovski sort un papier de sa poche et lit la sentence : « Nicolas Alexandrovitch, vos amis ont essayé de vous sauver, mais ils n'y ont pas réussi. Nous sommes dans l'obligation de vous fusiller. Votre vie est terminée. »
La tsarine et une de ses filles font un signe de croix. Le tsar, qui a mal entendu, balbutie : « Quoi ? » Au même instant, Yourovski brandit son revolver Nagan et tire à bout portant sur Nicolas et sur le petit Alexis, qui glissent de leur chaise et s'effondrent. Les autres bourreaux tirent aussi, chacun ayant choisi sa cible à l'avance. C'est une tuerie générale, au milieu des cris, de l'odeur de poudre et des éclaboussures de sang. Maîtres et domestiques subissent le même sort. Après la fusillade, Alexis respire encore. Yourovski l'achève de deux balles de revolver. Anna Demidova tente de se protéger avec un oreiller, mais elle est transpercée à coups de baïonnette. En moins de deux minutes, l'affaire est réglée.
Aussitôt après, les cadavres sont hissés dans un camion et dirigés hors de la ville. On s'arrête à vingt quatre verstes de là, en pleine forêt, devant un puits de mine abandonné, au lieu dit « les Quatres Frères ». Les corps sont déchargés, les vêtements arrachés, tailladés. Quelques bijoux apparaissent, cousus dans les doublures. Ivres de rage, les meurtriers découpent leurs victimes en morceaux, défoncent leurs visages à coups de crosse et arrosent le tout d'acide sulfurique. Puis ils jettent ce magma sur un bûcher, dont la flamme est activée par de l'essence.
Ce qui reste de l'holocauste sera enfoui au fond du puits de mine.
C'est cet amas de cendre et de boue que les Blancs découvriront unes semaine plus tard, lorsqu'ils entreront en vainqueurs à Iekaterinbourg. Un magistrat, le juge Sokolov, chargé de l'enquête, identifiera les corps d'après les menus objets trouvés sur place et recueillera les récits de nombreux témoins.
Dès que les traces de la tuerie ont été effacées, Yourovski a fait envoyer au Kremlin un télégramme chiffré : « Dites à Sverdlov que la famille entière a subi le même sort que son chef. »
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Cependant les Allemands, dans une progression irrésistible, entrent à Bruxelles et menacent Paris. Fidèle à la parole donnée, Nicolas décide de soulager la France au prix d'un effort sanglant. Deux puissantes armées, commandées par les généraux Samsonov et Rennenkampf, pénètrent profondément en Prusse orientale et obligent l'adversaire à retirer du front occidental deux corps d'armée et une division de cavalerie qui sont transportés en hâte sur l'autre front. Cette manœuvre de diversion, menée par les meilleurs troupes russes, permettra aux Français de remporter la victoire de la Marne et de sauver Paris.
En revanche, les Allemands, regroupés sous le commandement du général von Hindenburg, parviennent à encercler et à décimer les forces de Samsonov dans les défilés des lacs de Mazurie, près de Tannenberg, et contraignent Rennenkampf à une retraite épuisante au-delà des frontières russes. Samsonov se suicide sur le champ de bataille. Les Russes ont perdu cent dix mille hommes, dont vingt mille tués et blessés et quatre-vingt-dix mille prisonniers. En annonçant la nouvelle à Maurice Paléologue, Sazonov lui dit : « Nous devions ce sacrifice à la France, qui s'est montrée une si parfaite alliée ! »
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L'entretien de cette caste dorée coûte très cher à l'Etat. La direction des apanages verse à tous les grands-ducs (fils et petits-fils de tsars) une rente annuelle de 280 000 roubles (soit plus de 600 000 francs or), somme fabuleuse que les bénéficiaires jugent insuffisante.
Les princes de sang (arrière petits-fils de tsars) doivent se contenter d'un million de roubles payés en une fois à leur majorité, en espèces ou en domaines.
Les grandes-duchesses reçoivent la même somme à l'occasion de leur mariage. (p.107)
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On demande : quel est ce bruit ? Que veulent ces gens ?
La réponse : ils veulent la constitution, ils veulent mettre des bornes à la monarchie.
Et pourquoi tout à coup ce désir ? N'avons-nous pas, depuis dix ans, un souverain borné ? (p.159)
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