Il y a déjà de nombreuses années, bien avant la mode scandinave, j'ai découvert cet auteur
Dan Turèll, avec ces deux premiers titres traduits en français :
mortels lundis et
minuit à Copenhague. Pour moi,- le coup de foudre avec le début de belles aventures au pays des froids.
Meurtre dans la pénombre est en fait le premier titre de la série ( pas le meilleur à mon humble avis, mais le premier tome de l'histoire.... Alors !). Nous assistons à la rencontre entre les principaux protagonistes que nous retrouverons, le pseudo journaliste free lance et l'inspecteur de police décalé, tandem efficace à la recherche de compagnons de solitude, de discussion, de justice sociale,... Deux amis qui au long de nuits arrosées pourront refaire le monde. le tableau se met tranquillement en place et d'autres racontars suivront pour notre plus grand plaisir. le Copenhague de l'époque y est décrit avec ses marginaux, ses curiosités et son atmosphère si particulière. N'oublions pas leurs compagnons : la musique, la fumette et le whisky ou le cognac!
Nostalgie en lisant unes des dernières pages de ce roman :
"Nobody's perfect, personne n'est indispensable - et tout n'est qu'un chaos sans fond.
.... Il y a des gens qui meurent, c'est tout. Ils meurent tout le temps."
Car
Dan Turèll est décédé en 1993. En souvenir un café lui a été dédié en plein coeur de Copenhague, et une place de Halmtorvet a été renommée Onkel Dannys Plads (Place Oncle Danny) d'après son surnom. Ah nostalgie !