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Sophie Grimal (Traducteur)Frédéric Gervais (Traducteur)
EAN : 9782752605580
216 pages
L'Aube (19/02/2009)
3.48/5   32 notes
Résumé :
Placé sous le signe de la folie meurtrière, « Mortels Lundis » met en scène trois assassinats inexplicables dans le Copenhague glacé du mois de janvier.
Sous une pluie ne s’arrêtant que pour laisser place à la neige, dans l’atmosphère explosive des émeutes de squatters, dans les quartiers défavorisés de la capitale danoise, le journaliste anonyme et l’inspecteur Elhers mènent l’enquête, recherchant l’insaisissable étrangleur qui sévit le lundi à minuit. Dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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À Nørrebro, un quartier pauvre de Copenhague, par un lundi pluvieux de janvier, la jeune Monica Bonheur (sic), 24 ans et serveuse dans une boulangerie, est brutalement étranglée !

Un des premiers sur place est le narrateur de ce conte, un journaliste de "La Dépêche de Copenhague", qui faisait une promenade nocturne pour échapper aux récriminations de sa bien-aimée Gitte Bristol, avocate de son état.

Peu après arrive le "politiinspektør" Ehlers de la brigade criminelle de la capitale danoise sur les lieux. Les 2 hommes se connaissent et le narrateur considère Ehlers comme un flic au grand coeur ou "l'homme derrière la matraque".
Ce dernier lui apprend que la pauvre victime était enceinte.

L'enquête s'annonce compliquée parce que Monica est une fille sans histoire d'apparence plutôt banale et qui allait se marier avec Werner, un typographe de profession et également sans histoire.

Le lundi suivant, toujours près du rond-point de Nørrebro, c'est le tour d'Anne-Lise Lund, une étudiante de 28 ans, à être étranglée. Même si elle est plus jolie que Monica, il s'agit à nouveau d'une jeune femme sans histoire et... enceinte.

Troisième lundi et 3ème strangulation d'une jeune femme, bien que la police avait organisé une surveillance étendue du quartier concerné.
Cette fois-ci la victime est une jeune starlette de toute beauté, May Berg, 24 ans, qui se fait appeler May Rizzi (une variété du nom de l'illustre réalisateur italien Dino Risi de "Parfum des femmes ").

L'identification de la pauvre étranglée ne pose aucun problème car tout Danois qui se respecte connaît Miss Fleursavon grâce à ses nombreuses pubs pour une marque de savon. May, contrairement à ses prédécesseuses, n'est pas enceinte et vie maritalement avec l'artiste peintre Erik Sørensen, 30 ans, célèbre et riche.

Comme Sørensen a un alibi en béton armé - il assistait à un festival à Berlin la nuit de l'égorgement - l'enquête de l'inspecteur Ehlers se trouve au point mort.

Devant un aquavit, il admet à notre journaliste anonyme qu'il lui faudrait un miracle tombé du ciel pour résoudre ces inquiétantes énigmes.

L'auteur a dû entendre ce souhait, car c'est exactement et littéralement ce qui va se passer.....

Dan Turèll (1946-1993) a, quoiqu'il soit décédé à 47 ans d'un cancer, laissé une production littéraire riche et variée. En 2006, la ville de Copenhague a baptisé affectueusement une grande place de la capitale "Onkel Dannys Plads".
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Un journaliste se ballade dans les rues de Copenhague et alerté par des cris découvre le cadavre d'une jeune fille .Il s'empresse d'appeler la police et décide d'enquêter aux côtés de l'inspecteur de police Ehlers d'autant qu'il va de nouveau découvrir des cadavres de jeunes filles au cours de ses déambulations dans la ville .Un bon polar noir teinté d'humour .
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C'est un roman noir. Pour les gens de ma génération, c'est d'abord une bouffée de nostalgie. Surtout que Mortels lundis présente tous les codes du roman noir. Il y a un héros solitaire et blasé qui aime le whisky, le jazz et les cigarettes. Il y a aussi le fait que l'essentiel du roman se passe la nuit et dans des quartiers mal famés. Ainsi il y a une femme étranglée au fond d'une arrière cour sordide et un règlement de comptes dans un bar louche. Dans le roman noir l'atmosphère créée par l'écrivain est plus importante que la recherche du meurtrier qui n'est qu'un prétexte à nous montrer les misères de la ville. Mortels lundis commence par une succession de crimes: des femmes étranglées le lundi. Notre héros, journaliste free lance est le premier sur les lieux. Ça se passe à Norrebro, quartier de Copenhague qu'on n'a pas envie de fréquenter. L'inspecteur Ehlers et son équipe enquête. Notre reporter va passer des nuits blanches à arpenter le quartier et à écrire des articles sensationnels qui feront grimper le tirage de la Dépêche, son journal. Ecrit à la première personne, comme il se doit, ce polar se savoure phrase par phrase. L'humour y est souvent présent. Humour noir décapant, glaçant, dévastateur. Juste un extrait pour le plaisir: "Il atterrit sur le trottoir comme un paquet de linge, gisant sur l'asphalte comme un ridicule pantin désarticulé. Et avant même que nous ayons le temps de reprendre nos esprits, une Ford Cortina qui passait là par hasard, roula sur la dépouille, ne lui broyant que les jambes car ses freins étaient neufs." C'est un polar attachant qui se lit facilement, sans flashbacks, sans intrigue alambiquée, sans rebondissements invraisemblables mais avec un beau final empreint d'émotion.
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Un lundi soir du mois de janvier à Copenhague, le héros-narrateur de Mortels lundis, un journaliste, déambule dans les rues en ruminant ses problèmes personnels (il vit une relation amoureuse tumultueuse avec Gitte Bristol, une avocate enceinte de lui et pas très sûre d'avoir envie de garder l'enfant). Ses pas le conduisent malgré lui à Nørrebro, le quartier populaire de son enfance. C'est alors qu'il entend le cri d'une femme. Il s'élance dans sa direction mais arrive trop tard : la jeune femme est déjà morte, étranglée. Il réussit alors à intercepter une voiture de police, dont descend une de ses connaissances : l'inspecteur de police Ehlers. Dans les jours qui suivent, après être parvenu à identifier la victime dont le sac à main avait été volé, la police poursuit son enquête dans l'entourage de la jeune fille, sans succès. Mais voilà que le lundi suivant, dans le même quartier, une deuxième victime est découverte. Elle a également été étranglée et son sac à main a également disparu…

Le personnage principal et narrateur de Mortels lundis est journaliste. Pourtant, il ne s'agit absolument pas dans ce roman d'une enquête journalistique, mais bien d'une enquête de police. le journaliste y est associé de manière assez peu crédible, l'inspecteur ne se déplaçant jamais sans l'avoir appelé avant pour lui proposer de l'accompagner. Mais ce n'est pas là la seule invraisemblance de ce roman, dont le récit ne progresse qu'à coups de coïncidences.

Je n'ai donc pas été convaincue par Mortels lundis. le héros-narrateur abreuvé de whisky est pourtant sympathique, le ton sarcastique qu'il emploie assez plaisant, mais cela n'a pour moi pas suffi à combler les insuffisances du récit.
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C'est un roman noir, très noir, le héros est plutôt un anti héros, un homme désabusé qui survit dans un quartier populaire de Copenhague, bien loin des milieux branchés....il est free lance dans un journal de m.....raconte les faits divers ce qui lui permet de payer son loyer, un des buts de sa vie!....il est à un moment charnière de son existence sera t il père?....
Vous imaginez l'ambiance......
Des cadavres viennent à la rencontre des pages.....nous accompagnions nous aussi un flic sympathique....eh oui ça existe!....Ehhlers, qui nous guide dans les méandres de l'enquête, nous patientons avec eux dans des bars plutôt sordides en alignant les bières, les cafés et les whiskies......
C''est un roman d'atmosphére qui nous donne envie d'aller trainer dans ce Copenhague à la découverte de ce qui reste de l'oncle Dany (c'est le surnom de Dan Turell), avec sa place, son café et peut être même aller fleurir sa tombe!
Bon voyage
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des moments dans la vie où il est plus sage de faire comme si de rien n'était, comme un enfant au cinéma qui se cache les yeux au moment des scènes qui font peur jusqu'à ce qu'il sente, à la musique, que le pire est passé.
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C'était une de ces fins de journée où n'importe quel pékin normalement constitué choisit de rester chez lui, confortablement calé dans un fauteuil moelleux, un bouquin palpitant sur les genoux et un bon verre à portée de main .
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Nous progressâmes lentement comme deux profanateurs de tombes, marchant du pas hésitant et compassé des pingouins, faisant halte tous les dix mètres à l'affût de bruits suspects, purs produits de notre imagination.
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il est des jours qui, à l'instar de certains destins , semblent d'emblée voués à l'échec , marqués du sceau de la poisse ,promis à une fin tragique .
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Je décidai de rentrer chez moi, n'ayant rien de mieux à faire. Tel est le lot de tout un chacun : sortir de son lit, vaquer aux petites tâches quotidiennes propres à son milieu, son âge et son tempérament, pour tôt ou tard, invariablement, regagner ses pénates, son incontournable chez-soi. C'est là une grande constante du genre humain qui défie toute distinction de race, de sexe ou de classe sociale.
Je contemplai mon appartement avec le déplaisir certain, quoique mérité, qui présidait à chacun de mes retours au bercail, et constatai avec dépit qu'il était toujours aussi pouilleux – et que probablement il le resterait.
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