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EAN : 9782811219307
384 pages
Milady (21/04/2017)
3.48/5   21 notes
Résumé :
Un tueur sème la panique à Paris. Son arme de prédilection : un tournevis qu'il enfonce dans les oreilles et les yeux de ses victimes. Son signe distinctif : les messages qu'il laisse sur les corps à l'intention de la police, version macabre du cadavre exquis... A la tête du Groupe d'Intervention et de Recherche des Crimes en Série, le GIRCS, le commissaire Coblenz s'est fait une spécialité des psychopathes. Bon vivant et amoureux d'une danseuse aux yeux verts, rien... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Que d'excellentes lectures qui se suivent mais… ne se ressemblent pas! Avec ce titre j'ai été subjuguée par l'écriture, et je remercie Sylvie qui me l'a offert il y a quelques mois. C'était la découverte de l'auteur par la même occasion. Un mélange de pur thriller et d'humour noir et sarcastique. Un vrai bijou de lecture.

"Nous avons reçu un appel du commissariat de Montparnasse. Ils viennent de trouver le cadavre d'une jeune femme, dans les vingt-cinq ans, au fond du local à poubelles d'une immeuble de la rue Victor-Schoelcher, côté rue Froidevaux, juste à côté du cimetière…"

Le commissaire Coblenz, qui dirige le groupe d'intervention de la PJ spécialisé dans les crimes en série va être mis à partie dans cette série de meurtres. Un tueur au tournevis sévie à plusieurs reprises dans des lieux incongrus et d'une façon de tuer assez surprenante.

"Du beau travail, il n'y a pas de doute, vous êtes tombés sur un artisan, un vrai, à l'ancienne. le tour de main, quoi, genre premier ouvrier de France en crevage d'oreille…"

Outre l'histoire en elle-même il y a dans l'écriture et la manière de présenter les faits un humour noir sublimé par les mots que j'ai grandement apprécié. C'est en partie dans les réflexions intérieures de Coblenz et les réparties de quelques-uns de ses collègues que nous partons en dehors de l'histoire, gambader ailleurs, comme si l'auteur était sorti de son texte et visualisait une scène extérieure. J'ai beaucoup aimé cette construction de texte, la partie thriller est très sympa aussi, macabre à souhait, pour ceux qui apprécient ce genre.

"Je me rends, comme en flânant, longeant la Seine, au Quai des Orfèvres, et, bizarrement, je me sens joyeux comme un taureau qui gambade vers le haut du pré, dans l'air bleuté du matin clair, retenant l'instant sublime de déposer sa première bouse dans l'herbe nappée de rosée…"

Je crois que l'auteur en est à son troisième roman et franchement je vous invite à lire celui-ci. Encore un beau "coup de coeur".

Lien : https://passionlectureannick..
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Pfiou...
Pendant les premiers 81% du livre (et je le sais car je l'ai lu sur liseuse), il ne se passe rien, enfin si, il y a des crimes. Nous suivons l'enquête et tout ce qui en ressort c'est qu'à chaque meurtres, ils ne trouvent rien et ils attendent le suivant pour avancer, sauf qu'au suivant... Donc nous avons beaucoup de bulletins météo sur la couleur du ciel, de détails sur leurs repas et sur ce qu'ils boivent, mais pas de suspect en vu. Par contre dans les derniers 19%, ils découvrent le pourquoi du comment, le tueur et le moyen de stopper ces agressions.
Bref, l'histoire est pas forcément bien tournée et le suspens mal amené.
Bien sûr ceci n'est que mon avis perso.
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Je ne sais pas trop quoi dire de ce thriller.... Je m'attendais à plus, plus d'action, plus de rebondissements, plus d'émotions....
Le roman met en scène une équipe d'intervention du 36 quai des orfèvres spécialisé dans les tueurs en séries.
Durant les trois quart du roman il ne se passe quasiment rien, l'enquête est au point mort, plusieurs nouveaux meurtres sont commis mais aucun indices permets d'avancer. Ensuite arrive le dernier quart et la miracle, les enquêteurs découvrent le mobile du tueur, son mode opératoire exacte et même son identité.
Bref toutes les révélations nous tombe dessus telle une avalanche et la roman se termine.
Alors oui on a des descriptions terriblement détaillées de la météo (beaucoup de nuages sur Paris), de leurs alimentations (si, si le rhum est excellent pour la santé) et des différents enquêteurs de l'équipe (messieurs non pas beaucoup de chances côté coeur). Enfin vous l'aurez compris je n'ai pas franchement adoré ma lecture et je ne pense pas lire d'autres romans de cet auteur.
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« Tour de vice » d'Alex Türk met en scène le groupe d'intervention de la PJ spécialisé dans les crimes en série dirigé par le commissaire divisionnaire Coblenz. Ce groupe est appelé sur une scène de crime : une jeune femme a été tuée par un tournevis planté dans l'oreille gauche. S'ensuit une enquête classique

Il y a très peu d'action et le rythme est lent. Pour autant, ce polar m'a bien plu. Comment mettre la main sur un tueur en série qui laisse très peu de trace et, au premier abord, aucun lien ne relie les victimes. On suit les tergiversations de l'équipe, les coups de mous et les coups d'adrénaline qui pour la plupart mènent vers des culs de sac. Grâce à une écriture fluide, nous vivons le quotidien de ce groupe d'intervention. La fin est prévisible.

Une lecture agréable qui a fait son boulot.
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J'ai trouver le rythme vraiment trop long et malgré le style de meurtre "original" j'ai vite compris que ce n'est pas n'importe quel personnage qui pouvait faire ce style de meurtre parfait.
Je n'ai pas accrocher avec la plume en plus du fait qu'il y ai de nombreuses fautes d'orthographes.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Si, je peux te révéler une donnée essentielle.
- Ah oui ? et laquelle ?
- Ton tueur ne se prénomme pas Mathieu.
- Je ne vois pas bien....
- J'ai trouvé sur le cou de la victime un cheveu qui ne lui appartient pas et semble, sous réserve de confirmation par l'analyse génétique, être de la même provenance que celui que nous avions déjà trouvé sur la deuxième victime. Or, comme dit Polnareff, "y a qu'un cheveu sur la tête à Mathieu" !
- Je me disais aussi...
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L’expérience m’a appris que, dans la plupart des cas, on découvre, à l’issue de l’enquête, que des éléments déterminants étaient présents et visibles dans les premières heures suivant la découverte du crime. Si je m’en tiens à ce constat, je peux d’ores et déjà me dire que quelque chose nous a échappé. Ce qui me donne un sentiment d’insatisfaction et même de culpabilité que je traînerai jusqu’à la résolution du problème. Si nous y parvenons un jour. En attendant, il nous faut ressasser les mêmes questions, réexaminer les éléments disponibles sous toutes les coutures, ce qui ennuie généralement nos jeunes collègues. Ce type tue sauvagement et laisse un message d’amour. On peut donc penser qu’il tue par amour, par amour pour une autre femme.
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Tout le monde sait ça dans le service. C’est une relation singulière qui ne peut être reproduite. Une relation qui s’est nouée peu à peu, comme souvent chez les flics, lors de nuits entières passées dans des voitures à la climatisation défaillante, à manger des sandwichs trop secs ou trop mous, à boire du café tiédasse, à respirer le tabac froid et l’haleine de l’autre qui se corrompt d’heure en heure, à dessiner sur la buée des vitres, à traverser des silences vertigineux pendant lesquels chacun s’en va errer dans ses rêves, à réprimer les envies de se soulager, à adorer les premières minutes du jour poisseux qui vient envelopper le véhicule.
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Gavage des oies grises en Hongrie, fête des puceaux du Morbihan, attentats à Jérusalem et à Islamabad, des porcs qui attrapent la grippe des poulets pour nous la refiler, les terroristes talibans jaloux de ceux de Daesh, Poutine aime l’Ukraine, un trader entre dans les ordres, victoire inexplicable du Paris Saint-Germain contre le F.C. Barcelone. Chacun voit 13 heures à sa porte.
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Dorénavant, quand tu voudras trucider ton prochain, il n’y aura plus de place pour l’improvisation, sinon ce sera la perpète garantie. Il faut porter des gants de latex et un bonnet de bain, zigzaguer entre les caméras vidéo, considérer son téléphone portable comme son pire ennemi, éviter de postillonner, zigouiller sans saigner, violer sans éjaculer.
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