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EAN : 9782290385005
352 pages
J'ai lu (10/01/2024)
4.09/5   147 notes
Résumé :
1954. Au Rwanda sous tutelle belge, Consolée, fille d'un Blanc et d'une Rwandaise, est retirée à sa famille noire et placée dans une institution pour "enfants mulâtres".Soixante-cinq ans plus tard, Ramata, quinquagénaire d'origine sénégalaise, effectue un stage d'art-thérapie dans un Ehpad du Sud-Ouest de la France. Elle y rencontre madame Astrida, une vieille femme métisse atteinte de la maladie d'Alzheimer qui perd l'usage du français et s'exprime dans une langue ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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C'est l'histoire d'une langue perdue et d'une langue retrouvée. Mme Astrida est une vieille dame métisse en fin de vie dans un EHPAD, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Au fur et à mesure que sa mémoire s'envole, elle perd l'usage de son français alors qu'une langue inconnue de tous émerge. Ramata, quinquagénaire noire en reconversion professionnelle, propose un stage d'art-thérapie dans cet EHPAD. Irrésistiblement attirée par Mme Astrida, elle décide d'enquêter sur elle, remontant progressivement vers la vérité de racines de l'histoire de la vieille femme, à l'époque de la colonisation belge en Afrique centrale.

Beata Unubyeyi Mairesse met un lumière une réalité médicale d'une ampleur importante mais méconnuz du grand public. Les personnes d'origine immigrée - qu'elles soient africaines, asiatiques ou européennes - atteintes de maladie neuro-dégénérative, oublient leur français lorsque c'est leur deuxième langue, et ne s'expriment plus que dans leur langue maternelle, même si cette dernière n'était plus pratiquée depuis des décennies. Les pays anglo-saxons ont déjà mis sur pied des programmes spécifiques pour améliorer la prise en charge de ces patients. En France, cette approche interculturelle du soin gérontologique tarde, comme si on n'avait jamais pensé aux immigrés comme des personnes susceptibles de vieillir dans leur pays d'accueil.

Mme Astrida est née au Rwanda et à l'instar de près de 20.000 autres enfants, elle a été placée dans un orphelinat pour mulâtres ( pères blancs, mères noires ) où des missionnaires les ont coupés de leur culture africaine, de leur langue, avant de les déporter en Belgique pour les faire adopter sans l'accord de leurs parents en 1959, juste avant l'indépendance du pays. Ramata, elle, est née au Sénégal et a immigré en France en 1975 pour suivre un père ouvrier dans l'usine Ford de Bordeaux. Elle aussi a connu le déracinement linguistique :

« Quand on émigre, les visages changent, les paysages sont remplacés par d'autres, les goûts se transforment mais on oublie souvent de dire combien les sons aussi nous perdent, nous devons fermer le rideau ondulant des voyelles et apprendre à grimper sur un mur de consonnes gutturales et, en passant de l'un à l'autre, nous nous trouvons affublées d'un boitement disgracieux qui s'incrustera durablement dans notre prononciation d'exilées. Comment pouvait-on changer d'environnement sonore en une seule vie, passer d'un monde à l'autre, s'adapter toujours sans devenir muet ? »

Par l'alternance des chapitres 1954 / 2019, l'autrice fait résonner les vies de Mme Astrida et de Ramata. L'Histoire ne se découpe pas en tranches distinctes, elle tisse des liens entre passé et présent, le passé irriguant certains traumatismes toujours très actuels. C'est la langue qui est au coeur de ce très riche récit qui questionne plus largement, avec beaucoup de justesse, les questions sensibles qui gravitent autour de l'immigration, du racisme, de la colonisation et de la transmission générationnelle.

Les chapitres sur Mme Astrida, notamment ceux évoquant son paradis perdu, plein de couleurs, de saveurs et d'oiseaux avant le chagrin dans l'orphelinat de Save, qui m'ont le plus touchés. Mme Astrida est un très beau personnage dont le parcours ne peut que toucher.

Par contre, j'ai trouvé le reste du casting moins convaincant car on sent trop qu'il a été construit pour démontrer. Ils font « personnages » et l'autrice a tendance à surexpliquer leur profil : Ramata, la femme noire transfuge de classe qui étouffe sous le conditionnement des injonctions de sa mère ( « Tais-toi, écoute, surtout ne te fais pas remarquer, on n'est pas chez nous » ) et qui affiche une méritocratie color blind avant de faire un burn out ; son mari musulman comme elle mais d'origine maghrébine, plus stoïque face au racisme qu'il a pu subir ; et surtout leur fille.

Inès aurait pu être un personnage passionnant, étudiante brillante qui décide de se voiler après les attentats de Charlie Hebdo pour affirmer son identité et ne plus raser les murs comme ses parents. Mais au final, je trouve ce personnage de trop dans le récit qu'il alourdit alors que tout ce qu'en dit Beata Unubyeyi Mairesse est pertinent et fort. Dans doute le roman étreint-il trop d'intentions comme s'il visait une quasi exhaustivité sur les sujets de l'immigration et du racisme. J'aurais préféré qu'il se concentre sur Mme Astrida à laquelle il offre un très belle fin, apaisante et lumineuse.

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Je vais le dire je pense à chacun de ces livres, mais une histoire particulière s'est nouée entre cette auteure est moi. Je l'ai découverte par un recueil de nouvelles et j'ai depuis suivi son parcours, attendant chaque prochaine étape avec impatience. Nous voici à celle du deuxième roman, étape essentielle s'il en est, presque aussi importante que le premier. L'étape de la confirmation, de l'installation dans ce genre qui reste phare dans notre littérature, cette capacité à s'installer dans une histoire longue, à y emmener avec elle son lecteur.

Telle une championne olympique de littérature, Beata transforme l'essai (oui je sais c'est au rugby qui n'est pas olympique, mais l'auteure a fait sa vie en France à Bordeaux, donc le lien est aussi logique). Après la lecture de Tous tes enfants dispersés, je n'avais plus la crainte du passage à la forme longue. Ici, pour le coup, elle prend ses aises, gagne encore une centaine de pages sans en avoir l'air, conserve toute la force de sa phrase que j'aime dire complexe dans sa simplicité.Ce style contamine d'ailleurs heureusement ses thématiques, puisque d'un résumé qui pourrait paraître simple, abordant majoritairement les questions du métissage et de la migration, elle y mêle des passages essentiels sur la façon dont on traite nos ainés (précédant sans doute le scandale Orpea vu le temps que prend la rédaction d'un livre), sur la maladie d'Alzheimer, sur le burn out et la reconversion, sur le voile, sur le multilinguisme...

Alors que dans le premier roman on pouvait identifier assez aisément les parts autobiographiques, Beata brouille un peu les pistes, se diffusant au sein de son histoire en laissant prendre à ses personnages le premier plan, qu'il s'agisse d'Astrida la grand-mère isolée dans son EHPAD, de Ramata la Sénégalaise rêvant tellement d'intégration qu'elle s'en est désintégrée, de Consolée l'enfant métisse du Rwanda qui donne son titre au livre et sa conclusion à l'histoire. Comme dans le premier roman, la narration à plusieurs voix convient bien au style comme à l'histoire. On met du temps à comprendre le sens de l'enquête de Ramata auprès d'Astrida alors qu'on a l'impression d'avoir déjà tout compris en lecteur omniscient... mais les boîtes de photos cachent bien des secrets qui ne nous seront d'ailleurs révélés qu'à nous, parce que contrairement à ces personnages enfermés dans le petit monde qu'elle a créé, nous avons de notre côté l'insigne honneur de vivre dans le même monde que Mme Umubyeyi Mairesse (oui je reprend la solennité du nom de famille pour la fin).

J'espère fortement qu'elle me fera le plaisir de revenir à la Comédie du Livre en 2023 après son passage uniquement virtuel (cause COVID) à celle de 2021. J'ai quatre livres à faire dédicacer, des conversations rêvées sur le sens des prénoms et des noms de famille, sur la vie à Lille et à Bordeaux (deux villes que le hasard a mis sur nos deux routes) et surtout sur les émotions dans lesquelles son écriture me transporte à chaque lecture.
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1954. Ruanda-Urundi. Consolée, jeune métisse, est arrachée à sa mère à l'âge de sept ans. Elle est placée dans un orphelinat à Save, qui regroupe tous les mulâtres et mulâtresses du coin afin de les "civiliser".
2019. Quelque part dans le Sud-Ouest de la France. Ramata, cinquantenaire sénégalaise en pleine reconversion professionnelle, effectue un stage en art-thérapie dans un EHPAD, la résidence "Les Oiseaux". C'est là qu'une des pensionnaires, Astrida Papailiaki, attirera son attention : atteinte de la maladie d'Alzheimer, cette dame en a oublié son français et baragouine une langue que personne ne comprend. de fil en aiguille, Ramata finit par comprendre qu'elle n'a de belge et de grec que ses prénom et nom. Elle est en fait l'une de ses enfants métis qui ont été expatriés en Belgique à la veille de la décolonisation...

Beata Umubyeyi Mairesse, grâce à "Consolée", évoque un pan de l'Histoire encore trop peu connu de nos jours, celui des destins des enfants dits mulâtres ou mulâtresses, nés d'un père Blanc et d'une mère Noire, qu'on a arrachés à leur famille maternelle et réunis dans des "colonies scolaires pour enfants mulâtres", des orphelinats pour enfants qui ne sont pas orphelins... Rejetés par les Noirs car pas assez noirs, rejetés par les Blancs pour leur peau trop foncée, ces enfants n'ont leur place nulle part, ils dérangent. Rassemblés dans ces colonies, ils passent plus inaperçus... À la veille de la décolonisation, on ne sait qu'en faire, certains sont expatriés en Belgique, adoptés ou employés, en fonction de leur âge et de leurs savoir-faire.

Consolée, dont on est prévenu dès le départ qu'elle est un personnage fictif, fait partie de ces enfants. L'autrice nous conte son histoire, de la séparation d'avec sa mère et son grand-père à son arrivée dans cet EHPAD où elle se perd à petit feu. Sa vie, très mouvementée et souvent terrible, nous est pourtant racontée tout en douceur et sensibilité. La plume de l'autrice se veut poétique, enchanteresse, mélodieuse, à l'image des chants et vols des oiseaux que Consolée guette sur son banc en solitaire. J'ai été subjuguée et conquise immédiatement.

Le contexte historique (histoire du Rwanda/Burundi, décolonisation, génocide) est plutôt bien développé. L'autrice aborde également d'autres sujets tout aussi appétents, tels que l'appel à la main d'oeuvre étrangère dans les années 1970, les difficultés d'intégration au sein d'une population qui ne les accepte guère, les difficultés qui se présentent aux générations suivantes, toujours considérées comme des immigrés et donc comme des étrangers. Elle évoque également le manque de personnels dans les EHPAD, le peu de temps accordé à chacun des pensionnaires, le manque de reconnaissance pour les uns comme pour les autres.

Quels que soient la période ou le lieu où se déroulent les événements, quel que soit le personnage auquel est consacré chacun des chapitres, tout est parfaitement bien emboîté.

Pas de suspense ici, on sait et comprend quasiment tout assez tôt. Mais il n'est aucunement utile pour nous tenir en haleine : le personnage de Consolée, qu'elle soit toute gamine ou bien plus âgée, est attendrissant, très attachant, et suffit à nous garder éveillés du début à la fin. L'histoire de Ramata, issue d'une famille d'immigrés sénégalais, est également intéressante.

Un roman merveilleusement bien écrit, percutant, bouleversant, captivant.

Un joli coup de coeur !
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Il est des rencontres aussi imprévisibles qu'inattendues mais qui ne pouvaient que se faire. Lorsque Ramata entre aux Oiseaux pour y effectuer un dernier stage en art-thérapie, métier qu'elle a choisi d'exercer après son burn out , sa vie est sur le point de basculer mais elle ne le sait pas encore.
Son regard est attiré par une femme esseulée, plus claire de peau qu'elle . Madame Astrida est une femme discrète, dont la mémoire a vacillé et qui s'exprime de plus en plus difficilement en français, ressort de son passé une langue que nul dans l'EPHAD ne comprend. Qui donc est cette femme? quel est son vécu? ..
En cherchant à mieux connaitre Astrida, Ramata va être amenée à affronter les non-dits enfouis de son arrivée en France, des regards que tous ont porté et portent encore sur elle, Petit à petit le voile se lève sur une enfant Consolée en 1954 , métisse , qui a été retirée à sa mère rwandaise , placée dans une institution religieuse à Save , ce sera ensuite la guerre , le rapatriement en Belgique..
Un roman puissant qui retrace les vies de ces deux femmes, des parcours à la fois similaires et différents, un roman qui touche, émeut, informe et offre à chacun matière à une réflexion salutaire et indispensable.
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Ce livre de douleur soulève les questions d'exil et d'intégration.
Consolée finit sa vie dans une Ephad en perdant l'usage du français.
Ramata, l'art-thérapeute en formation qui la suit est intriguée par cette femme qui s'éteint peu à peu en marmonnant une langue étrangère peu connue.
Ramata décide donc de découvrir la biographie de cette vieille femme née au Rwanda et arrachée à sa famille en 1954.
Jeune fille, Consolée ne se préoccupait pas de son métissage . Mais les belges qui se retirent du Rwanda préfèrent éduquer ces enfants dont un des parents est blanc.
Ce sont donc des Soeurs qui feront la transition difficile et violente avant l'arrivée en Europe et les placements dans des familles d'accueil.
Consolée sera d'une part docile dans son adolescence mais avec l'âge adulte elle refuse cette enfance volée.
Si la mémoire flanche beaucoup, elle n'oublie pas pourtant son grand-père qui lui racontait des contes. Elle attend cet aïeul qui devrait se manifester par un milan, oiseau qu'elle voyait au Rwanda.
Grâce à ce roman émouvant, l'empathie s'accroit pour ces enfants de couleurs déracinés malgré eux.
J'ai apprécié découvrir le rôle d'art-thérapeute avec Ramata qui donne un éclairage sur une profession peu connu et qui pourtant ouvre des perspectives d'espoir auprès des malades d'Alzheimer.

Ce roman est une réussite car Beata Umubyeyi Mairesse a le mérite de détailler les aspects d'une maladie dégénérative et surtout de nous confronter à l'exil et la transmission pour trouver une identité et une place dans ce monde.
Un bon livre d'une jeunesse confisquée qui n'a pas droit à l'oubli.
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critiques presse (1)
LeMonde
16 septembre 2022
Astrida se meurt dans un Ehpad. Qui est-elle ? L’écrivaine signe le roman des enfants enlevées, dans les années 1950-1970, par les autorités coloniales belges.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
Il est mort peu après le début de cette retraite si chèrement gagnée. Il est mort comme il avait vécu, discrètement, sans faire de vagues ni rien demander. Parfois je me dis qu'il est mort de trop de discrétion, comme tant d'autres, celles et ceux qui travaillaient dans l'ombre, pour bâtir une société glorieuse qui ne leur était pas destinée. Sans doute est-il parti avec le secret espoir que nous, ses enfants, bardés de diplômes, portés par une langue que nous maîtrisions sans accent, allions parvenir à y avoir une existence digne, et des emplois où les gens pourraient nous appeler par nos vrais noms.
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Tes grand-pères sont venus dans ce pays de leur plein gré, c'étaient des hommes libres et décolonisés qui ont quitté l'Algérie et le Sénégal pour chercher une meilleure vie. On leur a donné leur chance ici, non ? Ils ont pu travailler jusqu'à la fin de leur vie et tous leurs enfants ont été scolarisés gratuitement, tu m'entends, gratuitement grâce à l'école publique française. Mes sœurs, mon frère et moi avons tous minimum bac + 5. Lafrance - et en disant cela je réalisais que resurgissait le mot de mon enfance, comme une prière ou une comptine qui serait restée tapie dans ma mémoire toutes ces années - nous a donné notre chance. On a tous réussi, bien mieux que si nos pères étaient restés au bled. Tes histoires de colonisation et d'esclavage, c'est du passé, il faut pardonner sinon on ne va jamais avancer. Il faut tourner la page.
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On eut dit qu'elle y voyait le business de la silver economy à démonter.
"La vieillesse, je vous le dis les filles, c'est la nouvelle ruée vers l'or.
Le problème c'est qu'ici, ils investissent surtout dans la façade. A force, les fleurs dans le vase à l'entrée seront changées plus souvent que les protections des résidents. Ils te font plein de photos de rêve pour attirer le client mais nous on bosse comme des esclaves.
Tu as vu ce qu'ils ont fait à cette pauvre Paola ? Tu peux plus payer, tu dégages ! Et les photos d'elle sur la plaquette de l'Ehpad, ils les lui ont payées peut-être ? Que dalle !
On bosse pour des multinationales cotées en bourse, des fonds de pension qui vendent et achètent les lits comme le blé. Pour eux il n'y a pas de gens ici, juste des lits. Tu vois l'image ? Des biens meublés..."
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- Je sais, même si ça ne doit toucher qu'un petit pourcentage des personnes accueillies dans les institutions, cette réalité risque de bouleverser fondamentalement notre travail. En même temps, tu vois bien que les Français pur beurre désertent de plus en plus les métiers de soin aux personnes âgées. Ça ne paie pas assez, c'est trop dur, alors c'est peut-être aussi une chance que les nouveaux professionnels soient eux-mêmes immigrés. Non ? Dans d'autres pays européens déjà, en Belgique et aux Pays-Bas par exemple, les associations Alzheimer ont lancé des initiatives qui permettent de recourir à des personnes ressources de même langue et de même culture que les personnes malades ou leur famille. Alors je suppose que les gens comme ta mère et moi devons un peu être des sortes de pionnières.
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- Ils font croire aux familles que les gens seront mieux traités en choisissant une maison de retraite privée, et ils leur cachent que c'est justement dans celles-là que le personnel est le plus faible. Ils se font appeler "Ehpad privé", et font oublier que ça veut surtout dire "à but lucratif". Ça dit bien son nom pourtant té ! Leur seul et unique objectif c'est de faire gagner le maximum de pognon aux actionnaires sur le dos des vieux, et le nôtre au passage. Point barre. Alors ils investissent à fond dans la communication, vendent du rêve de prestations de haut standing aux gens qui peuvent se permettre de débourser plusieurs milliers d'euros de plus que dans le public. Ah ça pour faire des portraits photoshopés, ne t'inquiète pas qu'elle les ouvre les cordons de la bourse la boss !
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Vidéo de Beata Umubyeyi Mairesse
Rencontre avec Beata Umubyeyi Mairesse autour de la parution de son récit le convoi aux éditions Flammarion.


Beata Umubyeyi Mairesse est née à Butare, au Rwanda, en 1979. Elle arrive en France en 1994 après avoir survécu au génocide des Tutsi. Son premier roman Tous tes enfants dispersés a reçu le Prix des Cinq continents de la Francophonie et Consolée, son deuxième roman Consolée, le Prix Kourouma 2023; les deux, publiés chez Autrement, ont été largement salués par la presse et les libraires. Consolée paraît chez J'ai lu en janvier2024.
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02/03/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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