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EAN : 9782746754744
256 pages
Autrement (21/08/2019)
4.01/5   219 notes
Résumé :
Peut-on réparer l'irréparable, rassemble ceux que l'histoire a dispersés ? Blanche, rwandaise, vit à Bordeaux après avoir fui le génocide des Tutsi de 1994. Elle a construit sa vie en France, avec son mari et son enfant métis Stokely. Mais après des années d'exil, quand Blanche rend visite à sa mère Immaculata, la mémoire douloureuse refait surface. Celle qui est restée et celle qui est partie pourront-elles se parler, se pardonner, s'aimer de nouveau ? Stokely, lui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 219 notes
C'est parce que j'ai adoré "Consolée" que je n'ai pas hésité à emprunter le premier roman de Beata Umubyeyi Mairesse lors de ma dernière visite à la bibliothèque. Sans être un coup de coeur comme "Consolée", je garderai quand même un très très bon souvenir de "Tous tes enfants dispersés".

On suit tour à tour trois personnages, de trois générations différentes : Immaculata, Blanche et Stokely. En plus de faire partie de la même famille, c'est l'histoire du Rwanda qui les relie (génocide des Tsuti et guerres civiles), que l'on perçoit donc de trois points de vue différents, chacun l'ayant vécue différemment.

Immaculata est Tutsi. Elle a deux enfants, Blanche et Bosco, la première d'un père Blanc, le second d'un père Hutu. Elle a vécu la guerre, soit en prison, soit cachée dans la cave d'un libraire et voisin Hutu. Elle a perdu quasiment tous les membres de sa famille, tués dans le génocide. Elle a passé un certain temps après coup à rassembler tous leurs ossements afin de leur offrir une fin plus "digne". Mais les drames n'en ont pas fini avec elle, elle en perdra l'usage de la parole et se réfugiera un peu plus dans le silence...

Alors que son fils a fugué pour s'enrôler dans l'armée, elle enverra Blanche auprès de son père, en France, avant les terribles événements rwandais. Elle espère pour sa fille une vie plus occidentale, loin de la guerre. Si cette dernière n'en oublie pas ses racines, c'est en France qu'elle restera, elle finira ses études et rencontrera le père de son fils, Stokely. L'éloignement de son pays natal et des siens, ainsi que les non-dits, les secrets et enfin les silences d'Immaculata, appuieront davantage le rejet dont Blanche s'est toujours sentie victime...

Stokely, quant à lui, parce qu'il a un problème de santé, ne peut visiter le pays natal de sa mère. C'est donc sa grand-mère, avec qui les liens sont très forts, qui viendra à lui. C'est avec lui qu'Immaculata prononcera les premiers mots tus depuis si longtemps, c'est ainsi qu'il commencera à s'intéresser à l'histoire du Rwanda...

Immaculata a les deux pieds au Rwanda, Blanche n'en a plus qu'un seul et Stokely aucun. L'histoire familiale de chacun est la même, mais racontée dans trois perspectives différentes. C'est fort, intense, parfois douloureux, tant par les événements que par les relations entre les protagonistes. Un peu comme un roman choral, tantôt narré à la première personne, tantôt à la troisième, Beata Umubyeyi Mairesse nous plonge dans son récit de manière fort envoûtante. J'ai retrouvé son style poétique, tout en finesse, qui m'a conquise une nouvelle fois.

Beata raconte la guerre et le génocide, et les drames familiaux, visiblement en connaissance de cause. Elle-même originaire de Butare (comme Immaculata) et survivante du génocide des Tsuti (comme Immaculata également), vivant aujourd'hui à Bordeaux (comme Blanche et Stokely), on ne peut que ressentir la dimension personnelle à travers l'histoire de ses trois personnages. C'est un morceau d'elle qu'elle nous partage, et ça n'en est que plus percutant et poignant.

Un récit très facile à lire, malgré les événements éprouvants.
Une plume toujours aussi enchanteresse.
Des personnages abîmés par la guerre et/ou un passé familial douloureux, attachants, intéressants.

Un très beau premier roman.
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Comment trouver des mots - baume pour rafistoler l'histoire d'une famille meurtrie , à la mémoire si douloureuse?

Ou plus encore ,ce que lui lègue les déchirures d'un passé tapi en embuscade, un amour aux sentiments camouflés ,amour filial éclaboussé de secrets à travers le génocide des Tutsi ,au Rwanda , en 1994 ?

Comment réparer , recoudre l'inconcevable, l'inimaginable ?

Retrouvailles pulvérisées, retrouvailles de coeurs en lambeaux ......

Tout au long de ce premier roman magnifique qui porte la voix de trois générations : une mère: Immaculata qui n'a jamais quitté le pays aux mille collines et a toujours gardé le silence sur l'origine de ses deux enfants, une fille : Blanche, partie vivre à Bordeaux après avoir fui le génocide des Tusti de 1994, un petit- fils : Stokely l'auteure apprivoise les silences , le poids des non - dits destructeurs, les sources d'incompréhension , la lourde tension qui menace l'unité de cette famille profondément blessée., violence extrême , absurde, complexe entre Hutus et Tutsis , ravages des conflits guerre, , massacres , tourbillon de l'histoire rwandaise , atrocité ....

Ce récit polyphonique soulève avec des mots justes , forts, poétiques, le couvercle du chagrin.
L 'auteure offre une alternance de points de vue tout à fait intéressante , s'y ajoutent des thèmes puissants comme la question de la maternité, le courage des mères à travers des portraits touchants,——-une ode en fait à ces mères donneuses de vie——la filiation, le racisme et le colonialisme ——l'identité , les difficultés liées au métissage——-

Le tissage fragile de ces trois voix , superbe, intime, sensible, âpre , la langue importante qui peut blesser, diviser, éloigner , les silences lourds, la résilience , la révélation , la libération vont de pair avec ces liens intenses parfois violents entre les femmes de cette famille , : «  Une famille qui ne se parle pas est une famille qui meurt » ,la fin de l'ouvrage donne de l'espoir , heureusement , la vérité se trace un chemin à travers le dialogue entre une grand - mère et son petit fils....

Un livre à la beauté rare, douloureuse , dépaysante sans complaisance , ni misérabilisme.
Bouleversant , éblouissant , pétri d'humanité , sublimé par le style caressant , exotique , ( proverbes rwandais ) , parfois rude aussi .
Une pépite littéraire !
«  Vous êtes revenus vivants mais tout avait changé » .
«  le chagrin ne tue pas , il abîme » .
«  le silence est mon seul bouclier » .


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Blanche revient au Rwanda auprès de sa mère, Immaculata, et de son frère, Bosco, après avoir fui le pays au moment du génocide de 1994. Mariée à un Antillais, elle est à présent maman d'un petit garçon métis, Stokely. Au sein de la maison familiale de Butare, elle espère pouvoir enfin entendre la voix de cette mère si secrète. C'est une forme de dialogue silencieux qui se met en place, alternant les points de vue de Blanche, D'Immaculata et d'un narrateur omniscient qui pourrait figurer cette troisième génération qu'est Stokely. Sous une pudeur et avec une retenue trompeuse les deux femmes dévoilent leurs doutes et leurs douleurs, Immaculata tournée vers Bosco, ce fils qui n'est jamais vraiment revenu de la guerre et Blanche, fragile et maladroite devant le besoin d'identité de son propre fils.
L'incipit est tout simplement magnifique. Les mots ont été travaillés, les phrases ciselées, j'ai tout à coup entendu la pluie tomber sur la tôle des toits de Butare. Beaucoup de sujets de débats féministes actuels sont soulevés par Beata Umubyeyi Mairesse, et cela tout en délicatesse. En parallèle, l'horreur du génocide n'en est que plus prégnante et s'imprime littéralement dans nos esprits. Les métaphores utilisées par l'auteure sont enivrantes, oniriques presque.
Magnifique.
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Il est rare pour moi de suivre un écrivain dans sa progression. J'ai plutôt lu les écrivains quand ils étaient déjà renommés, et ne lisais ensuite leurs premiers romans qu'après avoir découvert leurs oeuvres majeures. Grâce à Babelio et à la Masse critique, j'ai pu découvrir Beata Umubyeyi Mairesse par son recueil de nouvelles Lézardes, qui m'a poussé à lire ensuite son premier recueil Ejo. J'ai pu ainsi découvrir une auteure au style précieux, qui a le talent d'exprimer le non-dit, le secret, les sous-entendus. Une écriture que j'aime à dire simple dans la complexité.

Lire son premier roman était donc une évidence, qu'un cadeau de mon épouse me permet de réaliser. Je m'y suis attelé, impatient de découvrir comment elle avait pu à la fois préserver et faire évoluer sa phrase dans un exercice au plus long cours.

Elle a tout d'abord eu l'intelligence de choisir un sujet autobiographique, car quand on affronte un exercice tel que le roman, il est plus simple de s'atteler au sujet que l'on connait le mieux. On sent que quelques détails différent de la vérité, on peut même en vérifier certains (Beata a fui le Rwanda à 15 ans, l'héroïne de son roman à 20). Elle nous permet ainsi de nous plonger dans l'imaginaire, tout en faisant de nombreux clins d'oeil à la réalité (dans l'analyse du nom kynarwandais de son personnage par exemple).

Ma plus grande attente (et donc forcément un peu crainte) était lié au style que j'avais adoré dans les nouvelles et que je souhaitais retrouver intact dans le roman. Là encore, l'auteure a su, en adoptant des chapitres "points de vue" où elle raconte l'histoire depuis le prisme d'un des trois personnages principaux - la grand-mère, la mère, le petit-fils - adapter sa narration pour préserver ses mots.

On retrouve donc cette danse autour du sens, qui utilise de nombreuses figures de style pour rendre l'innommable. Le roman est un peu construit en spirale, on ne fait qu'effleurer les sujets de loin au début, comme des endroits douloureux qu'il ne faut pas aller fouiller. La forme romanesque force l'auteure à finir par y aller plus en profondeur vers la fin, là où la nouvelle lui permettait de rester dans la suggestion. Mais on retrouve à chaque moment ces précautions, cette légèreté qu'elle a su diffuser dans ses précédentes oeuvres et qui restent pour moi sa marque de fabrique.

J'ai aimé aussi retrouver cette simple complexité dans les sujets abordés. En effet, du livre autobiographique d'une Rwandaise exilée, on serait tenté d'attendre un récit centré sur le génocide. L'auteure recadre son lecteur: la vie est bien plus complexe que cela. Toutes ces victimes du génocide ont eu une vie avant, et les rescapés ont une vie après, Ejo, (mot signifiant à la fois passé et futur en kinyarwanda) résume bien ce choix. Bien sûr que le génocide a tout bouleversé, mais rien n'était simple avant. Les sujets abordés sont donc multiples: la transmission, les rapports entre les générations, le racisme, l'identité, la recherche des origines pour mieux comprendre son histoire.

La simplicité est beaucoup plus complexe qu'on ne croit, la complexité finalement mieux retranscrite par la simplicité d'une phrase qui sait la saisir par des envolées poétiques qu'on ne sent pas arriver, et des retours à une dure réalité sans recherche de vengeance, sans animosité, avec simplement l'envie d'être un passeur de maux. Rien n'est totalement triste ou mauvais, comme la dispersion de ses enfants qui peuvent ainsi germer et donner de beaux fruits porteurs d'espoir.
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Excellent roman mêlant plusieurs thématiques, qui m'a touchée tant par la trame-drame du récit que par l'écriture de l'auteure, d'une grande délicatesse poétique.
Un grand oui à cette histoire qui nous fait revivre de l'intérieur la tragédie du génocide rwandais et les cicatrices indélibiles qui marquent le coeur de ce peuple résilient malgré tout. Un grand oui à ces personnages aux vécus lourds et douloureux, qui nous racontent leur coeur souffrant avec beaucoup de justesse et de retenue. Les liens familiaux, les héritages psychologiques, culturels, intimes, sont mis en mots avec pudeur et vérité.
Ce roman est le métissage de multiples sujets qui s'entremêlent les uns les autres de manière harmonieuse, chacun soutenant l'autre. J'ai l'image d'une belle tresse africaine, dense, épaisse, bien serrée, ornée de quelques perles colorées : une mêche de relations intergénérationnelles (relations mère-fille, mère-fils, grand-mère-petit-fils...), une mêche d'Histoire (le Génocide), une d'exil (en France, afin d'échapper à une mort probable), une énorme mêche de psychologie (culpabilité, remords, regrets, solitude,résilience, pardon,...), une plus culturelle (us et coutumes rwandais), le racisme (le sentiment d'exclusion ressenti par les métis, ni blancs ni noirs, se sentant exclus des deux communautés...), le retour aux origines, ...
Le seul petit point qui fait que l'ultime étoile reste grise est l'écriture. Quoi, me direz-vous, vous l'avez pourtant encensée il y a à peine quelques lignes!!! Oui, je ne me renie pas, j'ai adoré l'écriture de l'auteure, sensible, poétique, pudique... mais j'ai trouvé dommage que, faisant parler plusieurs personnages aux âges, cultures et âge très divers, elle utilise exactement le même langage, les mêmes formulations... ce qui est très crédible pour la grand-mère empreinte de la sagesse de l'âge, mais ne semble pas très naturel dans la bouche d'une jeune petit français pré-ado...
A lire le remue-coeur et l'ouverture culturelle et historique !
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critiques presse (2)
Culturebox
04 février 2021
Le roman de Beata Umubyeyi Mairesse porte les voix de trois générations dans la mémoire du drame rwandais. Un roman sublimé par la beauté et l’étrangeté de la langue maternelle, le kinyarwanda. Une écriture d’une grande émotion contenue pour dire le métissage, l'exil et la transmission.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeMonde
13 septembre 2019
Une mère, sa fille et son petit-fils : tout au long de son magnifique premier roman, Beata Umubyeyi Mairesse apprivoise les fantômes et les ­silences de 1994.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (163) Voir plus Ajouter une citation
Je suis assise dans ta petite chambre, sur ton lit couvert d'une poussière muette de sécheresse. Le ciel est clair derrière les vitres où coulent des gouttes d'eau, perles cristallines qu'une main invisible semble avoir enfilées régulièrement sur un fil de sisal. Elles se poursuivent sagement, glissent avec une rapidité gracile le long du verre et s'arrondissent harmonieusement, traversées par un rai de lumière brillant avant de disparaître sur le mur qui avale ces centaines de fantômes d'opale pressés.
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C’est une prison sans murs. Se pendre avec sa langue, n’est-ce pas cela que j’ai fait ? Tu te souviens qu’on avait autrefois un ministère de la Condition féminine ? J’ai toujours trouvé cela cocasse, une seule femme désignée par le président pour porter la voix des femmes. Ont-ils la moindre idée de ce que c’est, « la voix des femmes » ? Ceux qui disent que nous sommes bavardes ignorent tout des fleuves de mots que nous taisons. Que se passerait-il si nous nous mettions à parler littéralement, à dire les désirs innombrables d’avortements, les désirs liquéfiés de jouissance interdite, les désirs brûlants de pouvoir absolu ? Que se serait-il passé si, au lieu de ne m’ouvrir que le ventre, le médecin m’avait ouverte tout entière, avait mis à nu mon coeur et ma gorge qu’on appelle si bien umutemeli w’ishavu, le couvercle du chagrin ?
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Qu’est-ce qui avait changé ici ?
Peut-être que les centaines de milliers d’anciens exilés tutsi qui étaient rentrés après la guerre avaient importé d’autres façons de vivre, qu’on ne se préoccupait plus tant d’égrener les généalogies, à moins que je n’aie dramatisé à outrance le souvenir des interactions avec mes compatriotes d’autrefois, ces moments de présentation où je me liquéfiais, prise au piège de ma carnation. J’étais surprise de voir que la conversation prenait un autre tour, plus sinueux. Il ne me demanda pas de parler de ma mère, ni de son mari. Il dit: «Tu es partie en 94?», je hochai la tête. Puis il laissa un silence presque complice s’installer. Il avait respecté mon mutisme en poussant l’accélérateur en même temps que le volume de la radio qui diffusait une rumba congolaise identique à celle qui passait sur Radio Rwanda, trois ans auparavant. J’avais redressé la tête, laissant mon regard se perdre dans les méandres de la route en macadam. p. 28
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«  Les mots peuvent être tranchants ou s’enfoncer brutalement en nous comme des lances, nous écraser tels les gourdins cloutés que les tueurs utilisaient pour défoncer les crânes des nôtres au printemps 94.

Les mots sont souvent comme de jolies calebasses décorées, creuses ou fêlées sous leur apparence reluisante , ou traîtres quand un serpent s’y est lové, profitant de la nuit pour se glisser à travers son fin goulot et faire pénétrer dans le cœur des suspicions ou des inimitiés »
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(Sur le génocide rwandais). C'es l'heure où la paix se risque dehors. Nos tueurs sont fatigués de leur longue journée de travail, ils rentrent laver leurs pieds et se reposer.

C'était la saison sèche, les collines étaient moins verdoyantes que sur les photos du National Geographic.

Si les femmes tuent moins, ce n'est pas par un trop plein de tendresse, c'est par dégoût de la violence contenue, celle qui réside là, au creux de leur corps fécondable, propriété de toute la société.

(Les hommes) S'ils restent, ils deviennent nos héros, s'ils partent, nous devenons des filles-mères.

Je ne t'ai pas fait exprès. Je tentai de te chasser de mon intérieur avant qu'il ne soit trop tard, mais personne n'accepta de m'aider. Tu restas donc accroché. Alors, je t'eus.

Ton père ne sut sans doute jamais que tu existais.

De toi, je ne parlai pas. Nous ne t'avions pas fait exprès.
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Videos de Beata Umubyeyi Mairesse (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Beata Umubyeyi Mairesse
Rencontre avec Beata Umubyeyi Mairesse autour de la parution de son récit le convoi aux éditions Flammarion.


Beata Umubyeyi Mairesse est née à Butare, au Rwanda, en 1979. Elle arrive en France en 1994 après avoir survécu au génocide des Tutsi. Son premier roman Tous tes enfants dispersés a reçu le Prix des Cinq continents de la Francophonie et Consolée, son deuxième roman Consolée, le Prix Kourouma 2023; les deux, publiés chez Autrement, ont été largement salués par la presse et les libraires. Consolée paraît chez J'ai lu en janvier2024.
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