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EAN : 9782080263704
384 pages
Flammarion (13/10/2021)
3.96/5   169 notes
Résumé :
« Un jour de 1996, alors que je passais près de la cathédrale de Tours, j’aperçus un “Café-Internet”. Il y avait plusieurs ordinateurs dans le fond (genre Nasa) et pour la somme de 25 francs on pouvait “surfer sur Internet” pendant une heure. Le patron m’expliqua qu'il fallait choisir un navigateur et que, grâce au système de webcam, on pouvait suivre en direct ce qui se passait ailleurs, et le premier site sur lequel il m’emmena fut celui de l’aquarium de Touraine.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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VDB, je l'aime beaucoup dans ses sketchs avec Mathieu Madénian. Avec ses chroniques et ses Podcasts sur France Inter, je suis parfois mort de rire (pour de faux parce que je ressuscite rapidos !). J'ai vu aussi son spectacle « Thomas VDB s'acclimate » et je me suis bien marré aussi. En plus, je suis jaloux de sa coupe de cheveux, parce que moi quand je suis mal coiffé, je le suis Vraiment, alors que lui a toujours l'air cool, même quand il est ébouriffé ! Bon voilà, tout ça pour vous dire que quand même il n'est pas pour autant un écrivain, parce que son écriture ne casse pas trois pattes à un canard. Son style ressemble au mec sympa et cool qu'il est ; c'est un peu foutraque et faussement naïf, mais ça ne va pas plus loin.
Dans ce récit autobiographique, il raconte avec beaucoup d'autodérision, son enfance picarde et son adolescence tourangelle ; Fan de rock, de Queen en particulier, collectionneur de disques, faiseur de compilations sur K7 - la nostalgie, d'une époque révolue - Les petits groupes entre potes ... Puis, un peu par hasard, journaliste à Rock Sound (perso je lisais Best et Rock & Folk). Et au final sa déception de ne pouvoir allier sa passion pour la musique et ce travail, à cause du business et des contraintes qui lui sont liés ... Mais, tel un infatigable zébulon, il rebondit dans la carrière que l'on sait, en suivant son instinct et sa passion pour le théâtre de rue et plus si affinités ...
Même si j'ai douze ans – non, pas d'âge mental ! - de plus que le lascar, j'ai été touché par la nostalgie d'avant la dématérialisation de la musique, d'avant internet et ça m'a intéressé de connaitre les coulisses du journalisme de rock de cette époque. Et aussi de découvrir des groupes que je ne connaissais pas, parce qu'apparus plus tard par rapport à « mon époque » : The Cult, Weezer ou Korn. Mais je reste fidèle à Ma nostalgie à moi ; Led Zep, Téléphone ou The Clash c'est quand même définitivement mieux ! ;-)
Allez, salut.
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Alors merci à Thomas VDB pour cette autobiographie qui m'aura bien fait rire !

Thomas VDB raconte sa vie donc - normal pour une autobiographie - de son enfance à son licenciement de son poste de rédacteur en chef. Passionné de musique depuis tout jeune, sa vie professionnelle sera vouée à sa passion, la musique. Par hasard, d'ailleurs. Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai car il a une autre passion, la comédie, qui va entre d'ailleurs en concurrence avec la musique.

Quoi qu'il en soit, sa passion pour Queen ou Korn et les anecdotes qui en découlent m'ont tiré de vrais rires, et pas juste des sourires, et sa façon de rire de lui-même est juste irrésistible !

Alors merci à Thomas VDB, et merci à mon amie Sonia, parce que ce livre, à la base, lui appartient, et je l'ai lu surtout pour lui faire plaisir, je ne m'attendais pas à passer un si bon moment !
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Pour avoir découvert par hasard Thomas VDB sur le Net (son duo avec Mathieu Madenian, irrésistible), j'ai aussi apprécié ses chroniques sur France Inter… de quoi avoir envie d'en savoir plus sur le personnage, qui se livre dans Comedian rhapsodie (Flammarion, « mazette, mon gars, tu as un éditeur renommé ! »).
°
VDB a de la verve à revendre, et il assure plutôt bien dans la relation de ses souvenirs, des origines à 2005. 2005, justement, c'est ce qui m'a chagriné ; j'aurais aimé en savoir plus sur la suite – probablement réservée pour un tome 2. Organisé en brefs chapitres seulement séparés par des intertitres (sans saut de page), le récit m'a en partie laissé sur ma faim. Pas assez descriptif ? Thomas VDB en chanteur de hard-rock ?! Voilà qui aurait mérité de plus amples développements. Ceci explique mes 3 étoiles, avec la mention (vacharde, j'avoue) : « Peut mieux faire ! »
°
Une séquence m'a plu, car je partageais cette interrogation étant ado : l'emploi du mot "baby" dans les chansons anglo-saxonnes (page 86). Thomas VDB remarque : « À cause de ça, chaque fois que j'entends Baby I'm Gonna Leave You de Led Zeppelin, je n'y peux rien, la première chose que j'imagine c'est le chanteur Robert Plant qui fait ses adieux à un nouveau-né à l'entrée d'une salle d'accouchement. »
Et il faudra que j'écoute le groupe Weezer, dont VDB, pendant deux mois, n'a écouté que les deux premiers albums…
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Quel plaisir de découvrir la prose de Thomas VDB ! On l'avait découvert sur scène et à la radio, où son énergie nous enchantent, on lui découvre des vrais talents d'écrivain et de conteur.
Thomas est un vrai féru de musique, un amoureux de mélodies, un enthousiaste du rock, et il compte bien partager sa passion avec vous, entres deux éclats de rire
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Pas facile d'apporter une critique à ce livre d'un personnage qui m'est déjà sympathique.
D'abord Thomas a été au Lycée à Chinon dans les années 90 ce qui m'a replongé dans une adolescence de jeune écouteur de métal sur les bords de Vienne entre dégustation de bières et concerts au River Rock Café.
Je connaissais très bien le Brind'zinc à Tours et son patron Bruno, j'écoutais Radio Béton , je lisais Hard Rock magazine mais pas Rock Sound, hélas!...Juste pour vous situer le degrés d'affinité que je peux imaginer avoir avec Thomas qui n'a jamais été mon pote pour de vrai.
Donc tout me parle dans ce bouquin, l'humour c'est la cerise sur le gâteau, parce que oui, ça a été du gâteau de (re)visiter cet univers VDB'esque tant il m'est familier. Ainsi le génial trublion mal peigné de France Inter (notamment) dépeint dans son livre son parcours professionnel aussi atypique qu'hilarant , produit d'un esprit libre, aventureux et facétieux.
Je dois reconnaître avoir passé un vrai bon moment de détente, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé! J'ai depuis curieusement envie de m'acheter une chemise à Fleurs et d'écouter Weezer...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
(...) le spendide legging noir et blanc que le chanteur portait sur scène au Rock In Rio huit ans plus tôt. Il était là, sous mon nez, ce legging qui avait moulé la peau de Freddie Mercury. Elle l'avait mis sous un grand plastique pour le protéger et l’exposer.
Elle le vendait pour 5 000 francs, soit plusieurs années d'argent de poche pour moi, ou trop d'heures de jardinage, plus que je n'en ferais jamais dans ma vie.
Avec autant de respect - j’imagine - qu’un catholique demandant à un gars de la sécu s'il peut faire un selfie dans la grotte de Lourdes, je demandai timidement à Murielle s'il était possible qu'elle me prenne en photo à côté du pantalon, celui-là même qui avait contenu les cuisses de Freddie, les tibias de Freddie, les bourses de Freddie.
Ce fut la première et dernière fois de ma vie que je demandai à quelqu'un de me prendre en photo avec un pantalon sans porter le pantalon et même je crois l’unique photo de moi posant sciemment à côté d’un pantalon.
Incapable de contenir ma fierté, je croise les bras et souris benoîtement comme si j'étais â côté d’une star alors que je suis à côté du tissu.
Je ne me rendais pas compte de ce que j’étais en train de faire.
Je regarde parfois cette photo en me demandant combien de décisions j’ai prises dans ma vie du même calibre que "vouloir se prendre en photo à côté d’un pantalon".
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Je ne savais pas m'habiller. Disons que je savais comment et dans quel ordre enfiler un pantalon et un slip, mais pour ce qui est d'assortir les couleurs et de choisir les matières, j'étais encore totalement novice (j'ai l'impression de l'être encore aujourd'hui). J'étais allé à Toulouse passer un week-end et j'avais trouvé un pantalon en velours noir, premier habit que j'ai jamais acheté qui taillait "fit" comme on dit en anglais, et je peux vous dire qu'il collait bien à ma peau, comme ceux des Strokes. Pourtant je fis curieusement l'erreur inverse de celle que j'avais commise avec les habits baggy "de skateur" que j'avais acheté trop grand deux ans plus tôt. Le pantalon Strokes, je ne m'en étais pas rendu compte, taillait trop petit. Cette fois-ci, je n'avais pas compris qu'il existait une coupe spécifiquement "fit" et je pensais tout simplement que les Strokes mettaient des pantalons trop petits pour eux. En tout cas, le pantalon me moulait bien, ça je vous le garantis. Un soir je revins chez moi après une journée de travail en portant ce velours, c'était la période où j'hébergeais mon pote Damien et lui seul fut le témoin de cette scène. Il y avait chez moi deux gros fauteuils bien confortables (dont les quatre coussins additionnés composaient le matelas de Damien pour dormir dans le salon) dans lesquels je m'affalais toujours aussitôt arrivé. Ce soir-là (et, s'il me moulait, je redis encore que je n'avais pas l'impression qu'il me serrait tant que ça) quand je m'assis dans le fauteuil, le pantalon éclata. Sous la pression. Il n'y a pas d'autre mot. Il était neuf de quatre jours à peine, et pourtant il craqua en plusieurs endroits en même temps (mollets, cuisses et entrejambe), comme s'il avait cédé sous le coup de l'usure. C'est tout juste si je ne retrouvai pas un bout de tissu pendouillant au bout du nez de Damien juste après l'explosion du pantalon tant j'ai le souvenir qu'elle fut virulente.
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p.150 :
On peut même dire que tous les gens qui ne parlent pas du tout anglais vont avoir une façon de s'approprier la chanson que ne peuvent même pas concevoir les anglophones. Les deux entendent la même mélodie mais le premier entend "du yaourt" et des bruits de bouche, le deuxième entend un texte qui "fait sens". C'est pareil pour le nom des groupes ...
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Que voulez-vous qu'un anglophone comprenne à "Macumba" de Jean-Pierre Mader, à part que ce n'est pas la peine de la réécouter une deuxième fois ?
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Mes parents me donnaient de quoi vivre à raison de 30 francs par jour pour manger, alors pour arrondir les fins de mois, j'achetais des disques d'occasion que je sélectionnais soigneusement, et je les revendais chez d'autres disquaires d'occasion, en faisant parfois des plus-values de 10 francs. Je passais alors à la nouvelle sandwicherie qui avait ouvert à l'angle de la rue du Docteur-Bretonneau et de la rue du Grand Marché, j'y achetais un sandwich brioché au surimi qui coûtait dix balles pile, que je mangeais en contemplant la Loire avec le sentiment délicieux qu'il ne m'avait rien coûté, ce qui se mélangeait très bien avec la mayonnaise du sandwich.
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