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EAN : 9782020403498
186 pages
Seuil (02/03/2000)
2.97/5   101 notes
Résumé :
Ce n'est pas un gros roman, mais il est assez nourrissant. En entrée, un videur de concert rencontre une visiteuse de prison. Coup de foudre et pluie de catastrophes. Une chaise à porteurs envahit soudain la vie d'une famille.

Deux vieilles dames sont ensevelies sous les trophées remportés. par leur petite-fille basketteuse. Une centenaire s'embaume en mangeant des glands, d'après une recette chinoise. Un professeur Dreyfuss, né Himmler, achète le c... >Voir plus
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Poisson d'amour, ça fait penser à « poisson d'avril ». L'amour serait-il une vaste blague, un canular d'une journée qu'on ferait miroiter aux yeux des merlans frits qui ne demandent qu'à y croire ?
Poisson dans son bocal ou piranha de l'Orénoque, le narrateur passe de l'un à l'autre malgré lui, par la grâce d'un coup de foudre dans une salle des ventes : Philippe, videur de salles de concert est harponné chez Drouot par Béatrice, visiteuse de prison-basketteuse, à moins que ce soit Béatrice qui se laisse prendre dans les filets de Philippe. On a vu plus vraisemblable, mais ça aurait rendu le roman ennuyeux.
Coup de foudre peut-être pas si spontané, peut-être un brin calculé, puisque l'une attend de l'autre qu'il l'aide à réaliser son rêve, et que l'autre espère que l'une le sorte de sa vie étriquée. Parce que, à y regarder de plus près, on voit que les deux sont prisonniers de leurs bocaux respectifs, de leurs familles, de leur inertie. Béatrice l'opportuniste embarque Philippe l'attentiste dans une aventure amazonienne et libératoire. Une parenthèse exotique, vivifiante et rocambolesque, mais une parenthèse néanmoins, qui fiche un peu le blues quand on la referme.
Un petit roman agréable, facile, léger sans être superficiel, excentrique, naïf, drôle et touchant. Une petite brise caribéenne dans le bocal d'eau grise du quotidien.
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Avec Didier van Cauwelaert c'est quitte ou double avec moi, j'ai beaucoup aimé certains récits et d'autres beaucoup moins, ici cela a plutôt bien commencé avec la rencontre complétement incongru de nos deux personnages lors d'une vente aux enchères.

Tus deux enchérissent sur des produits complétement loufoque et Philippe va acquérir une chaise à porteur de toute utilité de nos jours pour une somme astronomique, Béatrice sa concurrente sur cette merveilleuse acquisition va s'excuser d'avoir fait le montant de celle-ci.

A partir de ce moment la ns deux protagonistes vont se revoir et nouer une relation amoureuse, la rencontre avec la famille de Béatrice est intéressante mais à la moitié du récit j'ai complétement décroché et sur un récit de 186 pages cela est carrément un exploit.

Celui-ci fera donc pour moi parti des romans les moins bons de l'auteur.



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Ce n'est pas un grand roman comme il le dit lui-même l'auteur, c'est un tout petit livre qu'on lit facilement, sans ricochet, sans prise de tête, sans exploits. J'ose dire que l'écriture est toute innocente, l'auteur ne vise pas de perfection, ni de persuasion. L'histoire se déroule comme ça comme l'eau qui coule. Pas de grand mots, pas de grandes pensées, on reste entre un videur de concert et une visiteuse de prison, même quand intervient l'Amazonie, le rythme reste le même. Les choses arrivent sans que ça dénature quoi que ce soit.
Les personnages vivent l'instant qui se présente à eux, pas d'héroïsme, pas de grands sentiments, pas de déception, à quoi leur servirait-il de pleurer sur leur tragédie? Non, ils ne pleurent pas! Ils sont là c'est tout!
La lecture est très plaisante avec un langage comique sans pour autant tomber dans la bouffonnerie.
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Je n'avais pas du tout prévu de découvrir ce roman… J'avais besoin de lire pour un challenge un roman avec un poisson sur la couverture ou dans le titre, il tombait donc plutôt bien. Enfin, disons qu'il m'a dépannée, car il n'est pas vraiment bien tombé étant donné que je suis passée totalement à côté de cette histoire ! C'est dingue, encore maintenant, je ne sais pas vraiment à quoi m'a servi cette lecture ni où elle voulait vraiment m'emmener. Je suis restée figée dans le bocal dirons-nous.

Philippe va faire une drôle de rencontre lors d'une vente aux enchères. Une jeune femme l'attire irrémédiablement et il a tellement envie de continuer d'avoir un contact avec elle, qu'il va surenchérir et acheter quelque chose qui ne lui est d'aucune utilité. Mais cela va lui offrir ce qu'il espérait, pouvoir la rencontrer et la découvrir ! Il va donc, grâce à cela, entrer petit à petit dans la vie de Béatrice et des membres qui composent son étonnante famille.

Les personnages sont le point fort de cette histoire. Ils sont étonnants, drôles, cachent bien des secrets et nous surprennent à de nombreux moments. C'est la touche humoristique qui rend ce roman sympathique et qui donne le sourire. Mais cela ne suffit pas à entrer totalement dans un livre, il faut aussi qu'il y ait une histoire et que nous plongions dedans.

Et histoire il y a oui, symbolisée par un père disparu et par un piranha mort qui baigne dans un bocal et qui se serait nourri de ce fameux disparu. Alors que Béatrice et Philippe se découvre et qu'une belle relation se noue entre eux, un voyage sur les traces de ce père disparu va être envisagé, un voyage qui va tout changer et qui va faire prendre un tournant totalement inattendu à cette histoire.

Il y a donc de bons éléments dans ce récit ! Mais personnellement, je suis passée à côté et je suis restée sur le banc de touche. Je pense que d'autres pourront pleinement le découvrir et y trouveront leur compte. Cela n'a malheureusement pas été le cas pour moi et j'en suis désolée. Mais je n'oublierai pas ces personnages charismatiques et atypiques, ni la plume de l'auteur qui est fluide et qui fait que nous lisons rapidement cette histoire.

En bref, ce roman n'était pas pour moi, même si j'ai bien aimé découvrir les personnages.
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« Qui sait ce que nous réserve la vie ? Philippe, videur dans une salle de concerts, ne s'attendait sûrement pas à tomber amoureux lors d'une vente aux enchères à l'hôtel Drouot. Et pourtant le regard échangé avec Béatrice est sans équivoque. La vie aux côtés de cette jeune basketteuse et visiteuse de prison un peu farfelue sera gaie, excentrique, et le mènera loin… peut-être jusqu'à l'Amazonie.. »
Aujourd'hui je vous parle d'un roman qui traîne depuis quelque temps dans ma bibliothèque et que je me suis enfin décidé à lire.
Dans ce roman on rencontre
Philippe et Béatrice deux inconnus qui vont tomber amoureux lors d'une vente aux enchères.
Lui est un jeune videur de concerts désoeuvré, perdu dans sa vie et elle est basketteuse, visiteuse de prison, elle vit chez ses deux grands-mères et conserve un piranha, en souvenir de son père disparu en Amazonie.
Un “poisson d'amour” qui, va conduire ce couple insolite au fin fond du Venezuela.
Encore une fois ce roman est une déception pour moi, j'ai trouvé l'histoire plate. Je n'ai pas du tout accroché aux personnages que j'ai trouvé ennuyeux et horripilants.
Le point positif de ce livre c'est qu'il est court.


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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je suis fait pour attendre. Je n’ai jamais su vivre ce que j’avais sous la main, dire ce que j’ai sur le cœur, être celui qui s’en va. Mais j’ai le temps de mon côté. Je ne sais garder les gens que lorsqu’ils sont partis.
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Les gens,lui répondait le boucher,ils ne dépensent plus pour se nourrir.C'est tout sandwiches et Mac-Donald,après quand ils sont malades ils s'étonnent.Et vas-y les médicaments.
-Qu'est-ce que vous voulez,la nourriture,c'est pas remboursé.Ils préfèrent être malades.
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Ah, ils ont trouvé la combine, les Russes. Quand un écrivain n’écrit rien, qu’un musicien fait des musiques qui n’intéressent personne, bref, quand ils n’ont rien à dire, hop ! ils se font dissidents. Comme ça, ils voyagent tous frais payés, on s’occupe d’eux, on les invite, ils passent à la télé, on les admire pour leur courage, et voilà.
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Il ne s'est pas passé grand-chose, dans ma vie - en fait, il n'est passé personne. Les filles sont des numéros de téléphone que j'oublie quand elle me quittent. Lorsqu'on me dit je t'aime, je réponds merci. Ma sobriété rassure. On peut s'épancher sans danger dans les bras d'un rustaud, qui renvoie le son qu'il reçoit, se tait quand on n'a rien à dire et s'en va dans la nuit. Je garde les sentiments pour le retour, en pédalant dans Paris, je parle tout seul, j'ai le coeur dans les talons et les pavés me secouent. Pendant la journée, j'ai bonne mine. Et les gens disent : Celui-là, ce n'est pas l'angoisse qui l'étouffe. C'est vrai. Le ridicule ne tue pas, l'angoisse n'étouffe personne. Ca serait trop simple.
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Il est vrai que, ne servant à rien, je suis irremplaçable. Mon emploi consiste à ouvrir la porte, stériliser les instruments, ranger les magazines. Les clients peuvent très bien ouvrir eux-mêmes, la secrétaire stériliser, et les magazines rester en vrac.
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